Cela fait déjà un bon moment que l’on en parle mais je trouve que le Seach Experience Optimization est encore loin d’être une réalité ! Même si le terme SXO tient davantage du phénomène de mode que d’une nouvelle discipline, il a pour avantage de nous rappeler ce que nous ne devons pas perdre de vue : l’utilisateur.
Voici quelques pistes pour s’en approcher…

Le SXO, quézako ?

Pour résumer en deux mots l’art du SXO, l’idée n’est pas d’optimiser son site pour le référencement naturel mais avant tout pour l’internaute. Logique me direz-vous ? En théorie oui mais en pratique je vois encore beaucoup de chemin à parcourir. Entre les sites surchargés desquels rien ne ressort, les articles creux ou les navigations hasardeuses : il y a encore du pain sur la planche !
Google ambitionne d’avoir des robots d’indexation dotés d’une capacité d’analyse la plus proche possible de celle d’un humain. Donc si notre site est pertinent pour un humain, il le sera pour un robot. Ce qui doit nous conduire à enterrer les techniques de sur-optimisations pour évoluer vers du bon sens ! Il ne faut donc plus faire de choix entre référencement naturel et pertinence pour l’internaute puisque les deux sont bel et bien liés.

Le SXO en pratique

SXO et contenu

Revenons aux fondamentaux ! Qu’attend l’internaute d’un article de blog ou d’une fiche produit ? Un rédactionnel agréable à lire, complet, bien écrit et doté d’une vraie valeur ajoutée. La rédaction n’est donc plus la cerise sur le gâteau mais l’un des éléments de base de l’efficacité d’un site. D’autant que désormais, les sites internet étant incontournables, il ne s’agit plus d’être présent en ligne mais surtout de faire mieux que ses concurrents et de se distinguer.
N’oublions pas le caractère zappeur de l’internaute, et encore moins celui pressé du mobinaute. Pour capter leur attention il s’agit de leur offrir des rédactionnels suffisamment bien écrits et construits pour que leur lecture soit aisée. Je vous conseille pour cela d’utiliser les bonnes vieilles techniques journalistiques (travail du titre, chapô introductif, inter…), qui se marient de plus à merveille avec le balisage sémantique.

Connaître les attentes des internautes

Ne foncez pas tête baissée en organisant votre site de manière intuitive. Prenez le temps d’auditer vos prospects et clients pour connaître leurs attentes, leurs préoccupations ou même leurs vocables pour réaliser un site à leur service et non pas à votre idée. Pour un site e-commerce par exemple, l’arborescence produit que vous aviez imaginé n’est peut-être pas celui qui sied à vos clients.
Si vous avez un blog (ce qui est, soit dit en passant, une excellente chose !), recherchez les questions que les internautes se posent pour rédiger des articles réellement utiles. Notez d’ailleurs que les questions sont en vogue car les recherches via les assistants vocaux (Siri, enceintes intelligentes…) les rendent incontournables. Ainsi n’hésitez pas à identifier les questions populaires sur les moteurs de recherche ou à consulter les PAA (People Also Ask) de Google pour trouver des pistes d’articles.

Pour un SXO efficace

Il faut rappeler que pour anticiper les besoin des utilisateurs, il existe différents outils. Le planificateur de mots-clés de Google vous permettra d’identifier le vocabulaire de votre cible (versus le jargon peut-être trop technique de votre cœur de métier). L’analyse d’audience doit vous aider à cerner ce qui plaît (…et ce qui plaît moins) aux internautes en terme de contenu ou d’offre sur votre site. Utilisez-la également pour détecter les éventuelles pages à retravailler (pages présentant un taux de rebond important). Pour aller encore plus loin, vous pouvez facilement mettre en place des enquêtes clients en ligne pour identifier les points à optimiser voire même réaliser des tables rondes pour une étude plus approfondie.

Et voici 6 mots pour conclure : pour bien faire, restez user-centric !