Programmer l’envoi de SMS et d’emails

Programmer l’envoi de SMS et d’emails

La programmation de messages est une fonctionnalité que j’ADOOOORE utiliser. Il s’agit simplement de différer l’envoi d’un SMS ou d’un email. Ainsi, je rédige le message et en choisis le jour et l’heure d’expédition.

Pourquoi différer l’envoi de messages ?

  • Pour ne pas déranger mes clients et partenaires en dehors des heures raisonnables de travail (vous savez, c’est le fameux ‘droit à la déconnexion’ en vigueur depuis janvier 2017).
  • Pour éviter d’envoyer des messages à mes clients à des horaires auxquels je ne suis pas sensée travailler (ben oui : quand on aime, on ne compte pas !).
  • Pour anticiper des choses que je risque d’oublier (sms d’anniversaire, rappels…).
  • Pour traiter sans attendre les textos auxquels je pense tard le soir ou pendant une [rares heureusement] insomnie et ainsi éviter de réveiller le destinataire en faisant biper son smartphone.

Donc en clair : respect & empathie – organisation & anticipation.

 

Comment programmer l’envoi d’un SMS ?

Voici comment différer l’envoi d’un SMS sous Android (moi plus utiliser trucs à pomme, désolée !).

  1. Créez un SMS et rédigez-le.
  2. Cliquez sur le menu (trois petits points) en haut à droite de l’écran, et sélectionnez « programmer un message ».
  3. Le calendrier vous permettant de sélectionner le jour et l’heure apparaît ; choisissez vos options et validez par « ok ».
  4. La programmation du SMS est ensuite visualisable au-dessus du message (que vous pouvez encore à ce stade modifier).
  5. Cliquez ensuite sur le bouton orange pour envoyer le message. Celui-ci s’affichera dans le fil de discussion associé à un petit picto horloge gris (à gauche du message) indiquant que le message est bien planifié.
  6. Vous pourrez annuler le SMS jusqu’à l’heure de l’envoi en le sélectionnant (via une pression prolongée du doigt sur le message) puis en sélectionnant « supprimer ».

Je précise qu’il n’y a aucune application ni aucun élément à télécharger ; cette fonction est disponible dans l’application ‘messages’ nativement installée sur votre smartphone sous Android. Par contre, il se peut que des versions trop anciennes de l’OS ne disposent pas de cette fonctionnalité.

comment programmer un sms

Comment programmer l’envoi d’un email dans Gmail ?

L’option est enfin disponible depuis quelques semaines dans Gmail. Vous n’avez rien à faire : elle s’est intégrée tout seule à la messagerie.

  1. Créez un email et rédigez-le.
  2. Cliquez sur la flèche juste à droite du bouton ‘envoyer’ pour faire apparaître le menu ‘programmer l’envoi’.
  3. Une fenêtre s’ouvre pour vous laisser choisir la date et l’heure. 3 possibilités (lendemain matin, lendemain après-midi et lundi suivant) s’affichent mais vous avez la possibilité de définir vous-même le jour et l’horaire précis auxquels envoyer votre email.
  4. Une fois le message programmé, vous pouvez à tout moment le retrouver dans le menu de gauche de votre messagerie dans la section « planifié ».
  5. Lorsqu’il est délivré, le message s’affiche alors dans les messages envoyés.

NB : cette option est également disponible via l’application Gmail pour smartphone. Lors de la rédaction de votre message, vous retrouverez l’option ‘programmer un envoi’ dans le menu en haut à droite (matérialisé par les trois petits points).

Stratégie de marketing digital : back to basics !

Stratégie de marketing digital : back to basics !

Internet fait depuis quelques années déjà partie intégrante de notre quotidien. Aussi être sur le web ne suffit plus pour une entreprise : encore doit-elle se démarquer. Faire des claquettes sur les réseaux sociaux, inonder votre fichier client d’emailings, brosser la patte des influenceurs… STOP ! On recentre tout sur l’utilisateur et ses attentes avec comme fil conducteur la valeur ajoutée et l’efficacité. Décryptage…

 

 

Vers un trafic web en baisse ?

 Il y a quelques jours, lors de l’ouverture d’un salon des professionnels du marketing digital, Rand Fishkin, fondateur de Moz et SparkToro et présenté comme une pointure en référencement naturel, exposait l’essoufflement des stratégies de web-marketing. (lire l’article complet sur Le Blog du Modérateur)

Il avance plusieurs facteurs pour expliquer cette baisse d’efficacité des campagnes de marketing digital :

  • la baisse du reach sur Facebook (visibilité accordée aux pages par l’algorithme du réseau social),
  • la tendance de Google à afficher du contenu directement dans ses SERP (pages de résultats de recherche),
  • un marketing d’influence qui sature,
  • une concurrence accrue et une démultiplication des intermédiaires, induisant une baisse du retour sur investissement.

 

Alors comment retrouver une stratégie digitale efficace ?

 

Le site comme clé de voûte de votre activité web

Pour commencer, il semble opportun de repenser le site Internet comme outil de communication central. Admettons que les réseaux sociaux et influenceurs nous avaient conduits à le délaisser quelque peu.site internet et stratégie de marketing web en, 2019
On ne vous le dira jamais assez : il faut être « user-centric ». Etre user-centric sur le fond c’est détecter ce qui plaît à votre cible de communication (prospects, clients…) et lui proposer le bon contenu c’est-à-dire adapté, soigné, bien écrit et largement documenté. Et sur la forme, on optera pour un web-design adaptive afin que les mobinautes (qui représentent près de la moitié du trafic web en France) puissent parcourir le site en toute fluidité. En amont, on mènera donc une importante réflexion, via des zonings, sur le contenu et la mise en page. Cet exercice permet de se poser les bonnes questions : quels sont mes objectifs, mes priorités, quelles sont les attentes des visiteurs, quel est l’emplacement optimal pour valoriser tel élément… ?. Il entraîne également les orientations sur le choix des éléments à afficher sur un écran d’ordinateur versus sur mobile. On veillera bien sûr à reprendre les codes d’ergonomie efficaces pour fluidifier la navigation tout en optimisant le temps de chargement des pages.

Mais proposer un site bien ficelé ne suffit pas. Il est ensuite indispensable de l’animer en y apportant régulièrement du contenu frais. Ce contenu peut revêtir différentes formes, plus ou moins denses : brève, wiki, article de blog, guide pratique, livre blanc… Avec comme fil-rouge constant : la valeur ajoutée apportée à votre lectorat.

 

 

Une stratégie de trafic plus fine

Dans un monde saturé de messages publicitaires et des internautes équipés de bloqueurs de publicités ou d’un onglet « promotions » dans leur boîte mail, il faut marketer autrement. Les stratégies dites ‘en silot’ apparaissent dans ce contexte comme des solutions très pertinentes.

stratégie silos marketing digital

Construisez des stratégies en silos pour plus d’efficacité et un meilleur retour sur investissement.

En premier lieu il s’agit d’identifier ses différentes cibles de communication (travail réalisé lors de la création du site normalement). Puis vient la phase de création de contenu adapté à ces cibles. C’est alors qu’on pourra déployer des leviers au service de la promotion de ces contenus. Dans la sphère digitale, entre emailing, référencement naturel, référencement payant, réseaux sociaux ou encore display… ce n’est pas les possibilités qui manquent. Une fois l’internaute converti en visiteur de votre site, il s’agit de le transformer en prospect. Ce tour de force peut être réalisé au moyen de boutons d’action bien positionnés dans votre page ou d’un court formulaire à remplir voire de fonctionnalités comme le chatbot* ou le web call back**.

Deux facteurs contribueront largement à votre réussite : le soin apporté à l’UX design de votre site et une éventuelle ‘carotte’ pour favoriser l’action (promotion, cadeau, service à valeur ajoutée…).

 

Vous l’aurez compris, en 2019, la qualité prime et le site web redevient un outil central au service des stratégies de ‘brand-content’. Objectif : soigner son image de marque et capter son auditoire web par un discours soigné et pertinent plutôt que par du bruit. Et cerise sur le gâteau : ce type de stratégie plus fine et ciblée doit permettre une meilleure maîtrise de son retour sur investissement. La boucle est bouclée !

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*Chatbot : agent conversationnel qui se présente le plus souvent comme une petite fenêtre de messagerie instantanée en bas à droite d’un site web et vous propose son aide en dialoguant avec vous. Grâce au développement de l’intelligence artificielle, ce dispositif tend à se déployer
**Web call back

 

 

Photo by Joanna Kosinska on Unsplash
Activez la fonction chat sur votre fiche Google mobile

Activez la fonction chat sur votre fiche Google mobile

Découvrez pourquoi et comment activer le chat sur votre fiche (Google My Business) dans Google Maps pour permettre aux mobinautes de vous poser facilement leurs questions depuis un smartphone.

Pourquoi soigner les mobinautes ?

 

Sachant que plus de 7 français sur 10 possèdent un smarphone, on comprend aisément l’intérêt en tant que professionnel de tout faire pour faciliter l’accès de ces mobinautes à nos informations en ligne.
Gageons que dans vos bonnes résolutions de l’année, vous avez prévu, si ce n’est déjà fait, d’avoir une démarche adaptive-design sur votre site web, c’est à dire de réfléchir aux préoccupations d’un mobinaute versus un internaute pour lui afficher un contenu qui répondra davantage à ses attentes. D’une part, le mobinaute recherche la plupart du temps une information précise. D’autre part, il n’a pas de temps [de chargement] à perdre. Et rappelons pour enfoncer le clou que Google privilégie désormais dans son référencement les sites qui font l’effort de soigner les mobinautes.
Mais là n’est pas l’objet de cet article ! J’aimerai via ce tuto vous permettre d’activer facilement le chat sur votre fiche Google Maps mobile.

 

Petit rappel si Google My Business ne vous est pas familier…

 

Pour ceux qui se demandent de quoi je parle… La fiche Google My Business est celle qui s’affiche dans la partie droite de l’écran de votre ordinateur lorsque vous tapez le nom de votre entreprise dans le moteur de recherche du même nom. On y trouve votre logo, les coordonnées, le lien vers le site ou encore vos avis clients et vos horaires. Ce dispositif se généralise et a largement détrôné les Pages Jaunes grâce à sa simplicité, son immédiateté… et surtout sa gratuité ! Ne sous-estimez pas sa puissance en terme d’apport de trafic : il faut vraiment considérer Google My Business comme un levier à part entière et donc le qualifier et le mettre à jour.

 

Enjeux de Google My Business pour les mobinautes

Pour un mobinaute, cette fiche qui apparaît dans les résultats Google ainsi que dans Google maps s’avère d’autant plus utile qu’elle lui permet d’un petit tapotement d’index de déclencher un appel à votre entreprise ou de lancer l’itinéraire vers l’adresse de votre établissement. En ajoutant le module de chat, Google propose une nouvelle fonctionnalité à portée de doigt pour que le mobinaute entre rapidement en contact avec votre société. L’idée étant notamment de concurrencer Facebook et sa messagerie instantanée, utilisée par les internautes pour réserver une table dans un restaurant ou prendre RDV chez un coiffeur par exemple. Google entend ainsi offrir une fonctionnalité encore plus directe.

Et si vous n’avez pas encore votre fiche…

Vérifiez si ce n’est pas le cas que votre fiche existe déjà. Dans le cas contraire, vous pourrez la créer très rapidement en quelques clics et la validerez via un appel d’automate sur la ligne officielle de votre établissement ou un code que vous recevrez par courrier à l’adresse postale indiquée sur votre fiche. Autre cas de figure : votre fiche existe mais vous n’en êtes pas l’administrateur ? N’hésitez pas à en demander à Google la gestion, même si sa création ne vous incombe pas. Vous pourrez ainsi ajouter des photos, modifier vos coordonnées ou encore ajouter des horaires d’ouverture exceptionnels…

 

Comment activer la messagerie sur votre fiche Google maps ?

Avant de vous lancer…

Rappelons que vous devez au préalable être gestionnaire de la fiche relative à votre établissement via le compte My Business comme indiqué dans le paragraphe précédent.
Une fois la fonctionnalité activée, vous recevrez directement sur votre smartphone une notification vous indiquant qu’un mobinaute vous a contacté par chat. Ceci suppose que votre smartphone soit relayé au compte Google utilisé pour votre établissement dans My Business, ou qu’il corresponde à l’un des administrateurs.

 

L’activation du chat en 3 étapes
chat dans la fiche mobile sur google maps

Vous verrez apparaître le bouton ‘contact’ sur votre fiche Google My Business mobile.

  1. Depuis votre smartphone, rendez-vous sur Google Play ou Apple Store pour télécharger l’application ‘Google My Business’ ;
  2. Identifiez-vous pour accéder à l’interface d’administration de votre fiche ;
  3. Faites défiler l’écran jusqu’à l’item ‘Interagir avec les clients’ et cliquez sur ‘Activer le chat’ ;

C’est fait ! Vous pouvez vérifier l’apparition du bouton ‘contact’ en consultant votre fiche dans les résultats google depuis votre mobile (cf capture d’écran ci-contre).

Bien entendu, l’activation de cette fonctionnalité suppose une certaine réactivité de votre part pour répondre aux mobinautes. Il n’est pas exclu que Google, à l’instar de Facebook, décide par la suite d’afficher votre temps de réponse moyen aux messages reçus par ce biais.

Rédiger un article efficace pour votre site ou votre blog

Rédiger un article efficace pour votre site ou votre blog

Dans le cadre de mes interventions en référencement naturel, auprès de professionnels comme auprès d’étudiants, j’aborde le volet de la rédaction. En effet, ces dernières années, la qualité de contenu est devenue primordiale. Mais bien que la prise de conscience de la nécessité de produire des rédactionnels de qualité soit réelle, la méthode pour y parvenir reste encore floue dans les esprits. Voici donc quelques recommandations…

Rédaction et SXO

On parle de plus en plus de SXO pour Search eXperience Optimization ; ce qui induit que le référencement naturel doit avant tout servir l’utilisateur et son expérience. Si vous gardez cela à l’esprit lors de la rédaction de contenu, vous aurez à cœur de créer un article pertinent pour l’internaute plutôt que de viser une sur-optimisation SEO.

Interrogez-vous sur la valeur ajoutée que vous pouvez apporter : conseils d’experts, solutions concrètes, tutoriel, décryptage d’un thème d’actualité… Si votre article propose un contenu pertinent et distinctif : il sera lu, recommandé, partagé. Ce qui induira du trafic pour la page de cet article. Or rappelons que la qualité et la popularité constituent les principaux piliers du référencement naturel.

Un article seul présentera un faible impact. Idéalement, il faut viser la publication de contenus réguliers. C’est aussi une manière d’affirmer votre dynamisme et de vous rappeler aux bons souvenirs de votre cible (clients, prospects, fans…). D’où l’intérêt d’un blog !

Les règles d’un article bien construit

Inspirez-vous des bonnes pratiques journalistiques pour rendre votre article attrayant.

Inspirez-vous des bonnes pratiques journalistiques pour rendre votre article attrayant.

L’internaute est zappeur : c’est une réalité. Cependant, les journalistes, avant l’essor d’Internet, disposaient déjà de techniques pour capter l’attention de leurs lecteurs :
– Un titre attractif, surtout pas mensonger à l’image de ceux des tabloïds ou des fake-news, mais suffisamment exhaustif pour qu’il invite au clic.
– Un châpo introductif ; quelques lignes qui annoncent la couleur comme une sorte d’introduction ou de promesse pour inciter à lire l’article.
– Un découpage en plusieurs sections afin de décliner les différents aspects du sujet à traiter. On associera les titres des sections à des balises sémantiques.
On peut aussi intégrer des inter-titres qui donneront des indications sur la suite du contenu et relanceront l’intérêt de l’internaute.
Je vous recommande chaudement de reprendre ces techniques pour vos articles. Pensez aussi à faciliter la lecture diagonale de l’internaute pressé en faisant ressortir les idées clés à l’aide de mots en gras ou d’encadrés par exemple.

Avant de vous lancer à l’assaut de la page blanche, astreignez-vous à une certaine méthodologie. Posez-vous la question du sujet à traiter, des différents angles d’attaques ou parti-pris et commencez par organiser vos idées sur un brouillon. Une fois la trame terminée, la rédaction deviendra plus aisée car en ayant déjà les idées, vous pourrez vous concentrer sur le style et la forme. Et bien sûr, on n’oublie pas de se relire pour ne pas laisser traîner de fautes d’orthographe ! Personnellement, j’essaie autant que possible de laisser passer une nuit pour revenir à mon article, ce qui me permet avec le recul d’y apporter pas mal de retouches.

Quel nombre de mots pour un article ?

C’est la question qui revient constamment : quelle est la longueur idéale d’un article ou le volume de contenu d’une page d’accueil ? Je dirai qu’un minimum de 300 mots est nécessaire sans pour autant qu’il y ait de volume maximum. Il n’est en effet pas rare de voir des articles de plus de 1000 mots bien indexés.

N’hésitez pas à étayer votre article avec différents éléments : chiffres-clés, références, exemples, verbatims, infographie… Et soignez également le visuel qui l’accompagne. Ce dernier aura d’autant plus d’importance si vous optez pour une diffusion sur les réseaux sociaux (cf paragraphe suivant) car le visuel devra capter l’attention de l’internaute.

Veillez surtout à bien travailler le champ lexical de votre page : la cohérence s’appuie sur un ensemble de termes se rapportant à un même sujet (synonymes, adjectifs et verbes) et fait l’objet d’une analyse par les robots d’indexation. Le champ sémantique s’avère ainsi tout aussi important que la densité de mots.

Lors de la rédaction, gardez en tête la notion de mot-clé cible dont il est souvent question en référencement naturel. Privilégiez les balises de titre (h1, h2…) et les balises méta pour lui donner plus de poids. Par contre, ne vous focalisez pas sur l’indice de densité. Car bien qu’encore présent dans certaines extensions (comme Yoast pour WordPress), l’indice de densité de mot-clé n’est plus pris en compte par les algorithmes d’indexation des moteurs de recherche. Il n’est donc pas nécessaire de viser un nombre précis d’occurrences de votre expression-clé dans la page par rapport à son volume de contenu.

 

Soignez sa diffusion

Il reste à faire entrer votre page dans le cercle vertueux du trafic et de la popularité ; ce qui devrait fonctionner si les internautes le jugent intéressant et le partagent.

Pour la diffusion, voici quelques pistes :
• Les réseaux sociaux adaptés à votre cible (Facebook, Twitter, LinkedIn),
• Votre newsletter,
• Vos signatures de mail,
• Un post sur Google My Business,
• Un relais via la page d’accueil de votre site,
• Une communication via vos partenaires ou des leaders d’opinion de votre secteur d’activité.

Pour optimiser l’interaction, veillez à proposer votre contenu au bon moment, c’est à dire aux jours et heures où votre cible est captive sur Internet. Favorisez-en sa diffusion en intégrant des boutons de partage.

Enfin, n’oubliez pas de suivre vos statistiques de près pour détecter les sujets qui séduisent le plus votre lectorat (interactions sur les réseaux sociaux, nombre d’utilisateurs et temps passé sur la page…) afin de pouvoir renforcer par la suite l’efficacité de votre charte éditoriale.

 

La rédaction de contenu n’est certes pas un exercice facile mais elle devient incontournable pour être visible sur le web et se distinguer. L’exercice peut sembler chronophage ou simplement difficile pour ceux non aguerris au maniement de la plume.

Sachez que le métier de rédacteur web existe ; il fait d’ailleurs partie des cordes de mon arc. Je rédige chaque mois des articles de blog pour mes clients dans des secteurs aussi variés que la comptabilité, le bâtiment ou les télécommunications. Charge à moi de proposer des thématiques et de me documenter pour proposer des articles clé en main : utiles pour l’internaute et bien construits pour favoriser le SEO.

Ce qu’il faut savoir sur la RGPD

Ce qu’il faut savoir sur la RGPD

Le 25 mai prochain, le nouveau règlement européen concernant la protection des données dit ‘RGPD’ entre en vigueur. Si son ambition de confiance et de transparence est louable, il faut admettre que le texte demeure complexe et soulève un très grand nombre de questions.

Quelles données personnelles ?

Il s’agit des données à caractère personnel se rapportant à une personne physique. A ce titre, toutes sont concernées : identité, adresse email, coordonnées téléphoniques et postales mais aussi données comportementales (issues de l’usage d’un ordinateur professionnel par exemple) et même les photos ou les plaques d’immatriculation.
Le B2B n’est en rien exclu puisqu’une relation commerciale s’établit entre deux personnes physiques.

donnees-personnellesLa RGPD pour les entreprises…

Finalement, n’importe quelle entreprise, institution ou administration est concernée, quelque soit sa taille. La collecte de données personnelles peut provenir d’un simple formulaire de contact sur son site, d’un abonnement à une newsletter qu’elle édite, d’une inscription à un événement qu’elle organise ou même à la prise d’un rendez-vous ou l’émission d’une facture.

La CNIL préconise 6 étapes d’identification et d’organisation pour aider les entreprises à se mettre en conformité avec la RGPD. Elle recommande notamment la désignation d’un DPO, délégué à la protection des données, au sein de chaque organisation. Pour autant, il faut avouer que cela reste assez conceptuel ! C’est pourquoi la CNIL nous propose également la solution logicielle PIA (gratuite).
Compte-tenu de la multiplicité de systèmes d’informations au sein d’une entreprise ou d’une administration, la mise en oeuvre de la RGPD relève du véritable défi ! D’autant que certaines règles comme le délai de conservation des données ne sont pas précisément définies. L’idéal consisterait en la création d’une base de données centrale mais cette piste relève techniquement de l’utopie.

Ce qui est sûr c’est que ce nouveau règlement fera forcément bouger les lignes de la collecte et du traitement des données au sein des entreprises.

La RGPD pour les utilisateurs…

Ce nouveau règlement vise à nous garantir des droits mais également à simplifier les démarches relatives à nos données personnelles.
Concernant nos droits, nous serons davantage informés par les entreprises et institutions publiques de la collecte, du traitement et de la durée de conservation de nos données personnelles. Nous devrions pouvoir plus facilement rectifier nos données ou faire appliquer le droit à l’oubli. Ainsi vous pourrez solliciter votre ancien employeur pour que votre photo ne figure plus sur un de ses éléments de communication (site Internet, brochure publicitaire…) ou demander à un site de faire disparaître des données vous concernant.
La RGPD fait également apparaître la notions de portabilité qui vise à nous permettre de transférer des données d’un réseau social vers un autre par exemple. Patientons encore quelques semaines pour voir si les réseaux sociaux nous proposent de tels outils.

Nul doute que beaucoup d’organisations ne seront pas prêtes à l’échéance prévue par l’Europe. Pourtant, les autorités pourront dès fin mai commencer à mettre en place des sanctions financières aux récalcitrants. Les amandes pourraient ainsi atteindre 4% du chiffre d’affaires pour les entreprises.
Côté grand public, les notions de droit à l’oubli ou de droit d’accès aux données personnelles existaient avant la RGPD qui semble surtout viser à nous rassurer et à renforcer nos droits tout en nous garantissant une plus grande transparence.
Rendez-vous dans quelques mois pour faire le point… !