Le marketing digital manque de candidats !

Le marketing digital manque de candidats !

Etant intervenante en écoles supérieures, je déplore un manque d’attrait des étudiants pour les filières digitales.
Ce qui est d’autant plus frustrant que les étudiants m’avouent souvent après mes interventions qu’ils étaient plein d’idées reçues au sujet des métiers du web !

Un rapport gouvernemental récent annonce que plus de 900 000 postes dans ce secteur resteront vacants d’ici 2020
Alors voici, j’espère, de quoi convaincre les étudiants et leurs parents…

 

le digital recruteDigital is not geek

Pas besoin d’être un pro du PHP ni un cador du web-design pour être un professionnel du marketing digital. Comprendre l’environnement certes un peu technique de l’Internet est nécessaire pour proposer des stratégies de communication online efficaces et réalistes mais on ne vous demandera pas de les déployer seul. Il y a des développeurs, des intégrateurs, des web-designers… dont c’est le métier.

 

 

Si vous avez peur de l’ennui, le digital est fait pour vous !

Pour commencer, le marketing digital est pluridisciplinaire : gestion de projet, création de trafic, web-analytics, référencement naturel… Mais il offre également un renouvellement constant car il évolue très vite : lorsque j’ai commencé, on parlait beaucoup d’emailing, puis sont venus le SEO, les réseaux sociaux et maintenant l’omni-canal avec le digital au service du retail ou encore les objets connectés. Pas le temps de s’ennuyer : le métier évolue sans cesse !

Les entreprises vous tendent les bras

Les métiers du web : c’est le plein emploi ! Il suffit de regarder les sites d’annonces, ma page Facebook Mon Consultant Web ou les réseaux sociaux professionnels pour s’en convaincre. A l’heure ou près de 10% des français sont au chômage, cet argument me semble non négligeable ! Un étudiant motivé qui s’oriente vers un cursus digital n’aura ainsi aucune difficulté à trouver un stage ou un contrat d’alternance et pourra même choisir par la suite son poste parmi un large panel d’offres d’emploi.

Vous trouverez forcément chaussure à votre pied

Le web-analytics pour les matheux, la gestion de projet pour les rigoureux, la rédaction web pour les littéraires, le social média pour les créatifs… le web-marketing est composé d’un large éventail de métiers, finalement assez différents. Pour autant, les passerelles entre ces métiers est relativement facile à franchir si vous souhaitez par la suite vous réorienter.
Vous pouvez aussi choisir entre l’ambiance dynamique et trépidante de l’agence, souvent très riche d’apprentissage, et le côté plus posé de l’annonceur.

En clair le digital c’est fun, ça recrute et ça se renouvelle sans cesse. D’ailleurs, personne ne peut dire quel sera le métier phare du web dans 5 ans !
Si vous avez encore besoin d’arguments pour changer d’avis, vous savez où me trouver…

A quel moment poster sur les réseaux sociaux ?

A quel moment poster sur les réseaux sociaux ?

C’est une question récurrente de mes clients qui revient également lors des formations que je dispense :
« quels sont les jours et heures les plus propices aux posts sur les réseaux sociaux ? ».

Je vais vous décevoir mais il n’y a pas de science exacte en la matière :
d’une part les théories divergent et d’autre part, les statistiques entre B2B* et B2C** sont plutôt antinomiques.

 

A chaque réseau social ses pics d’affluence

 

A quelle heure poster sur facebookEn règle générale, les jours d’affluence des réseaux sociaux sont identiques à ceux sur les routes : prévoyez plus de monde le mardi et le jeudi ! Concernant les heures, elles diffèrent selon les réseaux sociaux :
> Facebook connaît ses pics le matin avant le départ au travail et en milieu d’après-midi,
> Twitter bat son plein vers 15h (en semaine pour le B2C et le weekend pour le B2B),
> Google+, à l’heure de la pause-café,
> Pinterest vers 10h, 16h et en toute fin de soirée,
> Viadeo et LinkedIn vivent surtout avant et après notre journée de travail.

 

La vérité viendra de votre propre expérience !

Mon conseil : faites des tests ! Vous disposez d’un tableau statistique sur chacun de vos réseaux sociaux. Aussi pouvez-vous bien mesurer le reach et l’engagement selon les jours et heures de vos pots pour déterminer ce qui est le plus efficace pour votre cible (selon le sexe et l’âge notamment). Et sur Facebook, un graphique vous indique à quelles heures de la journée vos fans sont actifs pour vous aider à mieux les capter.

 

« Reach » et « Engagement » : quézako ?

Le reach correspond à la couverture d’un post, c’est-à-dire au nombre de personnes qui y sont exposées. Sachez que l’algorithme de certains réseaux sociaux favorisera (ou non) la visibilité de votre post selon différents critères comme son format ; ce qui peut considérablement changer la donne !
L’engagement est l’interaction des internautes avec vos posts (les « j’aime », « +1 », commentaires, partages…).
En plus du nombre d’internautes de votre communauté, ce sont deux indicateurs clés à prendre en compte pour estimer l’efficacité de votre communication sociale.

 

N’oubliez pas de mettre toutes les chances de votre côté

Bien entendu, il faut travailler le type de post pour le rendre efficace. Concernant le format, la vidéo et les visuels sont plébiscités par les internautes. A l’inverse, évitez les posts façon roman fleuve !
Sur le fond, l’humour, la connivence, l’émotion et les exclusivités ont la cote. Ne perdez pas de vue l’intérêt de vos posts pour votre utilisateur : c’est la règle de base.
Inutile de rester devant votre ordinateur non-stop : il existe des solutions pour programmer vos posts aux jours et heures d’affluence. La planification est proposée nativement sur Facebook. Sur Google+, elle nécessite le téléchargement d’une petite barre d’outils sous Chrome. Mais des solutions comme Buffer ou Hootsuite, utilitaires pour gérer vos réseaux sociaux, vous apportent également cette réponse.

 

En somme, utilisez les postulats sur les jours et heures d’affluence pour commencer puis affinez en tenant compte de votre propre expérience sur votre communauté.

*B2B : business to business, ici communication entre professionnels
**B2C : business to consumer, ici communication à destination du grand public

Comment évaluer le CTR de sa campagne Google Adwords ?

Comment évaluer le CTR de sa campagne Google Adwords ?

C’est une question récurrente de mes partenaires et clients : « quel est le taux de clic moyen en SEM ? » (search engine marketing).

Le CTR : kézako ?

Pour commencer qu’est-ce que le CTR ?
Cet acronyme signifie « clic through rate » et désigne le ratio entre le nombre d’affichages d’une annonce et le nombre de clics qu’elle génère.

Même si l’on paie ses liens sponsorisés au clic et non à l’affichage, ce fameux CTR est gage de qualité (qualité de rédaction des annonces, de ciblage, du choix des mots-clés…).

Il est très difficile de donner un CTR moyen car certains secteurs d’activité fonctionnement mieux que d’autres et de manière générale, plus un produit ou service est spécifique, plus son CTR aura de chances d’être élevé.

Rappelons également que le nombre de requêtes longues (dites long train), c’est-à-dire composées de plusieurs mots-clés, augmentent d’année en année, privilégiant ainsi les réponses bien spécifiques.

Il faut donc opérer un travail méticuleux d’association (et d’exclusion) de mots-clés pour viser un trafic de qualité.

 

Les bonnes… et mauvaises méthodes

Je dirais qu’un taux de clic inférieur à 2% est perfectible, soit en restreignant la liste de mots-clés, soit au contraire en allant se positionner sur des requêtes plus spécifiques. La finesse du paramétrage constitue également un levier non négligeable pour améliorer les résultats d’une campagne Google Adwords.
Certaines agences se targuent de pouvoir offrir à leur client un CTR de plus de 10%. Pour y parvenir, elles achètent généralement votre propre marque comme mot-clé, ce qui à mon sens frôle l’ineptie car vous êtes normalement, à quelques exceptions près, en première position sur votre propre marque. Cela revient donc à gonfler artificiellement le taux de clic et surtout à jeter l’argent par les fenêtres.

Ma méthode ?

  • Suivre de très près les campagnes de mes clients
  • Multiplier les tests car les résultats s’avèrent assez différents d’un annonceur à l’autre
  • Relayer leurs promos pour améliorer le taux de clic
  • Soigner et affiner le paramétrage
  • …Et surtout communiquer avec eux pour avoir un retour sur les actions déployées

Il va de soi qu’aucune campagne ne peut être efficace si les objectifs ne sont pas clairement identifiés au préalable et si le site Internet n’est pas optimisé (qualité des pages d’atterrissage et du site en général).

5 astuces au service de votre organisation

5 astuces au service de votre organisation

Arrêtons de courir après le temps : organisons-le !

Vous passez une bonne partie de votre journée derrière un écran ? Cet article est fait pour vous.
Voici une liste de propositions dans laquelle vous pourrez picorer des idées pour gagner en efficacité.

Optimisez votre journée

Parce que la procrastination est humaine, je vous invite à lister vos tâches et à les prioriser. Au moins vous forcerez-vous ainsi à ne plus fuir devant ce qui vous ennuie et commencer par vos missions favorites.
Tenir compte de son rythme physique pour organiser sa journée me semble également une bonne piste : si vous vous sentez plus productif le matin, consacrez ce temps à des tâches qui nécessitent davantage de concentration. Le moment difficile de l’après-déjeuner (digestion) peut être mis à profit de choses plus opérationnelles.

Dénichez les outils pour rester « aware »

Quel que soit notre secteur d’activité, réaliser une veille sectorielle bien qu’indispensable reste souvent un luxe. Pourtant, il existe une flopée d’outils très pratiques pour agréger les informations et les organiser.
– L’incontournable NetVibes vous permettra de lire sur une interface unique l’ensemble des articles des sites que vous souhaitez suivre de près.
– Grâce à Poulpit, vous pourrez étendre facilement votre veille aux réseaux sociaux.
Pearltrees vous permettra de consigner et trier l’ensemble des éléments que vous jugez pertinents.

Arrêter de zapper

Entre le téléphone qui sonne, les objets en tout genre qui volent dans l’open-space, les alertes e-mail dans le coin inférieur de votre écran ou encore les collègues qui viennent vous poser des question (j’omets volontairement les SMS perso)… difficile de se concentrer !
Pour commencer, vous isoler dans une salle de réunion pour travailler sur un dossier qui nécessite beaucoup d’attention favorisera votre productivité.
Pourquoi ne pas cantonner le traitement de vos mails à des créneaux horaires précis : le matin quand vous arrivez, en fin de matinée puis en milieu d’après-midi par exemple. Ainsi entre-temps vous fermez votre boîte mail pour ne pas être tenté de la consulter sans cesse.
Pensez d’ailleurs à Slack pour désencombrer votre boîte mail. Cet outil permet de créer des groupes de travail et fluidifier les échanges via des fils de discussion thématiques. C’est aussi moins intrusif que l’email.

Vive l’agenda électronique

Même si un agenda papier est agréable, un agenda en ligne sera plus efficace.
Ses avantages :
– rassembler plusieurs agendas (pro, perso, conjoint, enfants…) et moduler leur affichage,
– programmer des éléments et rappels réguliers en quelques clics (anniversaires, paiement du loyer, réunions clients mensuelles, vaccin annuel du chien, rapports trimestriels à rendre…),
– gérer des invitations pour planifier des réunions,
– retrouver facilement des événements passés grâce au moteur de rechercher intégré.

Stop à la réunionite aiguë !

Vous en avez marre de passer votre temps en réunion (surtout celle fatidique de l’après-déjeuner qui incite à la sieste) ? Prenez en main les réunions pour les rendre efficaces…
– Pas de réunion sans ordre du jour communiqué au préalable à l’ensemble des participants.
Objectifs : que chacun puisse préparer la réunion mais surtout éviter que des sujets inattendus en rallongent la durée.
– Une prise de note en temps réel dans un doc word ou une carte heuristique (comme Xmind) qui donnera lieu à un compte-rendu, envoyé aux participants dès la fin de la réunion. Pour que ce dernier soit utile et permette une lecture rapide, les éléments actés et les dates importantes devront ressortir visuellement.

SEO Magique

SEO Magique

SEO, SEA… bla bla bla !

Expliquer à mes clients pressés la différence entre le référencement naturel et le référencement payant n’est pas simple…

D’autant plus qu’ils sont régulièrement destinataires d’emails publicitaires aux sujets tels que : « votre entreprise en première place des résultats Google » avec des engagements de résultats. Ces prestataires jouent justement sur la confusion entre SEA (Search Engine Adevrtising / référencement payant) et le SEO (Search Engine Optimization ou référencement naturel).

Moi aussi je peux promettre à n’importe qui que son site sera en première position sur Google en payant des liens sponsorisés 😉 Mais en référencement naturel, c’est plus complexe car la concurrence s’intensifie : 822 240 nouveaux sites Internet ont été mis en ligne chaque jour en 2015* !

Donc je préfère la transparence (et l’humilité) : personne ne connaît la recette magique de l’algorithme Google qui permettrait d’être à coup sûr en première position des résultats de recherche. Je détaille à mes clients les grands critères utilisés par les robots d’indexation que l’on peut résumer en deux adjectifs : qualité et popularité du site. Je leur explique ensuite ma démarche pour mettre toutes les chances de notre côté… ou plutôt de celui de leur site web. En clair : le SEO n’est pas une science exacte. D’ailleurs si c’était le cas, le métier de référenceur n’existerait plus !

Patience et longueur de temps…

Reste encore à intégrer que la venue des crawlers (robot d’indexation des moteurs de recherche) sur un site Internet est aléatoire et surtout pas immédiate. Il m’arrive d’avoir des clients qui m’appellent dans les minutes qui suivent la mise en ligne de leur site : « Je ne comprends pas je ne trouve pas mon site sur Google ! ».
Je suis la première à le déplorer mais le référencement naturel n’a pas d’effet immédiat.

Vis ma vie de référenceur 😉

Il n’empêche que je trouve le SEO passionnant car, à l’instar du monde du web, il évolue sans cesse. Et il va selon moi dans le bon sens puisqu’il privilégie de plus en plus l’expérience utilisateur. En clair : plus votre site sera utile et efficace pour l’internaute, mieux il sera référencé. Logique non ?
Et par conséquent le métier de consultant en référencement, même s’il reste un peu technique, nécessite avant tout d’excellentes aptitudes rédactionnelles. En effet : apparaître dans les résultats de recherche c’est une chose mais encore faut-il séduire l’internaute pour qu’il clique sur le lien puis lui apporter un contenu qualitatif sur le site.

Pour mieux comprendre les étapes d’une stratégie SEO

Voici les étapes (ou en tout cas ma manière de procéder) pour initier une stratégie de SEO. Je rappelle que ce n’est pas du one-shot et que seul un suivi et des efforts sur la durée permettront d’obtenir des résultats.

  1. Définir une stratégie de positionnement, c’est à dire sélectionner sur quels mots-clés il sera pertinents d’afficher le site dans les résultats de recherche. Il existe plusieurs méthodes et outils pour cela.
  2. Déployer les éléments techniques et rédactionnels ad hoc. S’il s’agit d’une création de site, c’est encore mieux car on pourra directement optimiser les éléments importants (poids des pages, dimension responsive voire adaptive design, arborescence…)
  3. Soumettre les pages à Google pour l’inciter à les découvrir et les indexer plus rapidement.
  4. Puis travailler régulièrement afin de favoriser le trafic du site et à l’enrichir en contenu.

*Mise à jour 2025 : il n’existe pas de chiffres sur le nombre de sites Internet dans le monde. On sait simplement qu’ils se comptent en milliards.
En France, 8 entreprises sur 10 disposent désormais d’un site Internet.

A lire également : Comment optimiser le SEO de son site Internet ?