IA et rédaction web : un bon duo ?

IA et rédaction web : un bon duo ?

générer des prospects via un site web

IA et rédaction web : un bon duo ?

Chat GPT, Google Gemini (ex Bard), Microsoft Copilot… Le recours aux intelligences artificielles génératives pour la production de contenu se généralise. Certes, elles offrent un gain de temps et une exhaustivité assez déconcertante. Mais quels sont les risques à en abuser ? Voici mon [humble] avis sur le sujet.

Primo : l’honnêteté intellectuelle

Je reçois régulièrement des offres de sous-traitance par email : on m’y propose des articles à très bas coût pour mes clients grâce à une rédaction 100% IA. Je m’interroge : comment pourrais-je vendre des prestations pour lesquelles j’aurais l’impression de mentir à mes clients ? Pire : quelle est ma valeur ajoutée si je laisse l’IA faire mon job ?

En clair… Dresser un plan pour un article ou un livre blanc puis le soumettre à l’IA pour vérifier que je n’ai rien omis : ok. Mais lui demander de faire le boulot de rédaction à ma place : niet ! Demander à l’IA un mémo sur un sujet pour que je puisse ensuite orienter mes recherches : oui. Lui demander de faire tout le travail : non ! J’ajouterai que c’est même risqué. A titre d’exemple, j’ai sollicité l’an dernier Google Bard pour obtenir des informations sur l’éolien. J’ai ainsi obtenu différentes données très pertinentes provenant de plusieurs études. Or une statistique m’a semblée étrange… Vérification faite : l’item étant mal formulé, le chiffre indiqué par l’IA devenait complètement faux.

Mes étudiants me demandent souvent s’ils peuvent utiliser l’IA pour corriger leurs fautes de syntaxe et d’orthographe. Je leur réponds oui évidemment et les mets en garde sur le fait, d’une part que leur lecteur ou correcteur n’est pas un lapin de six semaines et saura identifier un contenu intégralement généré par IA, d’autre part les détecteurs d’IA sont désormais très efficaces et permettraient de les confondre.

 

Secundo : la plume et le style d’écriture

Imaginez un web où tout le contenu serait uniformisé à la sauce wikipédia. Des rédactionnels sans saveur, sans humeur, sans style, sans fun… juste 100% plats. Comme si on nous servait en boucle de l’information brute, en supprimant les chroniqueurs, les humoristes, les éditorialistes… Bonjour l’ennui !
Selon moi, le style c’est justement ce que doit cultiver un bon rédacteur web. Pour donner envie au lecteur d’aller jusqu’au dernier mot. Pour le faire sourire, le faire réfléchir et surtout lui donner du plaisir à lire.

 

Tertio : l’uniformisation des contenus

Avez-vous déjà essayé de proposer deux ou trois fois de suite le même prompt à Chat GPT ? Vous obtiendrez certes trois résultats qui semblent différents mais in fine, en regardant à la loupe, le contenu reste en substance le même. Seuls l’ordre et les phrases changent. Car contrairement à l’homme, l’IA n’est pas encore capable d’apporter de la nuance, de construire un raisonnement de pensée en s’appuyant sur des statistiques pas plus que de parler de son expérience.
Ainsi, sur le fond, si tout le monde se met à utiliser l’IA, le contenu web sera lissé, standardisé et à terme appauvri. Si l’internaute recherche des informations sur un sujet et qu’il a l’impression de lire toujours la même chose, il risque de se détourner de web. Car n’est-ce pas justement la richesse et la diversité de contenu que l’on attend d’Internet ?

 

Pour répondre à la question de fond : « Peut-on utiliser l’intelligence artificielle pour faire le job d’un rédacteur web ? », on pourrait finalement débattre sur le rôle intrinsèque de l’IA générative. En somme la rédaction de contenus pour le web est-elle une tâche à faible valeur ajoutée ? Personnellement, je pense que si l’on me confie des contenus à réaliser, ce n’est pas parce que je propose des services économiques, mais bien parce que j’offre un contenu pertinent, bien construit, soigneusement rédigé et également optimisé pour le référencement naturel. Et je vais même plus loin en réfléchissant à une cohérence éditoriale, en identifiant le bon format, en croisant les contenus complémentaires ou encore en surfant sur l’actualité.

 

IA générative et SEO : qu’en dit Google ?

Google, le maître du SEO, s’est prononcé de manière assez vague sur le sujet en indiquant en substance que le recours à l’IA pour la génération de contenus web lui importait peu tant que la valeur ajoutée pour l’internaute était respectée. D’où la mise à jour HCU de son algorithme d’ailleurs. Mais rappelons que la logique de son moteur de recherche est de proposer le contenu le plus pertinent possible à l’internaute. Or, comme je l’ai écrit plus haut, l’IA offre aujourd’hui un style trop plat et surtout des éléments uniformisés. 

La communauté des référenceurs a déjà réalisé des tests pour comparer la performance de contenus générés par l’IA versus celle de ceux produits ‘à la main’. Les résultats sont sans appel : la rédaction web de la main de l’homme est trois fois mieux référencée que celle écrite par l’intelligence artificielle.

 

Ne vous méprenez pas, je ne fais surtout pas le procès de l’IA. Je pense simplement qu’elle doit être utilisée judicieusement et faire le travail à nos côtés plutôt qu’à notre place. Si le sujet vous intéresse, voici quelques pistes d’utilisation de l’intelligence artificielle dans le métier de freelance web.
Elise Roussel

Elise Roussel

Freelance en marketing digital

Freelance depuis 15 ans, j’ai fait mes armes en stratégies d’acquisition de trafic en agence web via différents leviers (référencement payant, liens sponsorisés, affiliation, emailing, jeux-concours…). Depuis que je suis freelance, on me confie régulièrement des missions de prospection web. Deux cas de figure principaux :

  • des clients qui créent leur entreprise et ont donc besoin d’aller chercher des prospects via le web,
  • des sociétés qui me demandent de contribuer à la croissance de leur activité.

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Comment générer des prospects via le web ?

Comment générer des prospects via le web ?

générer des prospects via un site web

Comment générer des prospects via le web ?

Voilà plus de 20 ans que j’accompagne des professionnels dans leur stratégie d’acquisition de trafic web. Qu’ils soient dans l’univers du bâtiment, du tourisme, de l’industrie, de la communication, du droit ou encore des métiers de bouche… leur problématique est la même : générer des prospects qualifiés grâce à Internet. Faisons le point sur les solutions…

1 – Disposer d’un site bien référencé

 

C’est la base ! L’objectif d’une stratégie de référencement est de faire en sorte que les internautes qui interrogent les moteurs de recherche en quête d’un professionnel tombent rapidement sur votre site Internet.
Pour avoir un bon SEO (référencement naturel), il faut un site de qualité, efficace d’un point de vue marketing mais aussi un site populaire.
Première étape : on travaille en premier lieu sur une stratégie de positionnement qui permet de définir les termes pertinents selon votre/vos activités. Puis on les déploie judicieusement sur le site tout en optimisant l’ensemble des pages selon les critères des principaux moteurs de recherche comme Google.
Mais attention, une stratégie de SEO n’est pas du ‘one-shot’. Il faut l’envisager sur le long terme. Il s’agit notamment d’alimenter régulièrement le site en nouveaux contenus et de trouver des solutions pour le rendre populaire (que d’autres sites y fassent référence, qu’il génère de l’engagement sur les réseaux sociaux…).

Bénéfice :  faire entrer votre site dans un cercle vertueux de trafic et ainsi générer des prospects, via un formulaire de contact par exemple. Ce n’est pas pour rien que l’on rabâche que le référencement naturel est le levier d’acquisition de trafic le plus durable et rentable.

 

2 – Créer un blog

Je viens de l’écrire : pour un bon SEO, il faut un contenu à valeur ajoutée et régulièrement enrichi. Or le blog répond parfaitement à ces exigences.
L’idée est de créer une rubrique actualités dans votre site qui vous permettra de vous exprimer sur votre marché, ses tendances mais aussi les nouveautés de votre entreprise (réalisations, engagement RSE, démarche R&D…) ou encore de proposer des conseils. Un bon moyen en outre de valoriser votre savoir-faire et de donner l’image d’une entreprise dynamique.

Bénéfice : un contenu prêt à l’emploi pour alimenter vos autres canaux de communication comme les newsletters et réseaux sociaux tout en favorisant le référencement naturel du site.

 

3 – Miser sur les liens sponsorisés

 

Une baisse d’activité ? Des carnets de commande pas assez garnis à votre goût ?
Les liens sponsorisés sur Google constituent, dans la plupart des secteurs d’activités pour lesquels je les ai testés, un bon moyen de générer du trafic sur votre site et donc des demandes de contact ou des appels entrants.
Combien ça coûte ? Je préconise d’investir un budget publicitaire quotidien de 5 à 30€ et de tester une campagne sur une quinzaine de jours.

Bénéfice : un levier de communication efficace à très court terme.

 

4 – Mettre en place une newsletter

 

S’il y a bien une règle d’or en communication, c’est celle d’avoir une prise de parole régulière pour que vos clients et prospects ne vous oublient pas. La newsletter répond parfaitement à ce paradigme.
Qu’est-ce qu’on y raconte ? On reprend les articles de son blog et on peut y ajouter quelques petites informations plus courtes (nouveaux services, nouveauté produit, présence sur un salon…).
A quelle fréquence : tout dépend de votre secteur d’activité. Certains de mes clients envoient une newsletter par semaine alors que d’autres n’en envoient que deux ou trois par an.

Bénéfice : un outil de communication très peu coûteux qui permet de se rappeler aux bons souvenirs de son fichier d’adresses via du contenu.

 

5 – Livre blanc / guide avec landing page

 

Dans certains secteurs B2B et quand le processus de décision pour souscrire vos services ou acheter vos produits est long, le livre blanc peut se révéler très efficace.
Le principe : vous créez un format de contenu à haute valeur ajoutée concernant votre domaine d’expertise. Puis vos prospects peuvent le télécharger gratuitement, après avoir laissé leurs coordonnées. Pour en favoriser la diffusion, on alloue un peu de budget publicitaire (liens sponsorisés ou réseaux sociaux selon le cas de figure).
Voici deux exemples concrets :
– Il y a quelques années, pour une agence de communication digitale, j’ai réalisé un livre blanc sur l’outil Google Business Profile. Objectif : favoriser des demandes entrantes de clients en quête de stratégie web.
– Plus récemment, pour un cabinet d’architectes, j’ai créé un magazine d’une trentaine de page sur des conseils en aménagement intérieur. Objectif : créer un fichier de prospects.

Bénéfice : un DISPOSITIF CERTES UN PEU LOURD A METTRE EN OEUVRE MAIS TRES EFFICACE.

 

6 – Réseaux sociaux

Comme écrit plus haut : la communication régulière est l’une des clés de votre succès. Je répète souvent cet exemple à mes étudiants… « Si je vous explique que je dois remplacer mon pare-brise, vous me dites ? » Ils répondent alors tous en cœur : « Carglass ». C’est grâce à une stratégie publicitaire insistante et récurrente que cette entreprise s’est offert cette réponse unanime et spontanée de notre part. CQFD !
Alors quand on n’a pas le budget pour faire des campagnes de pub nationales sur TF1 ou à la radio, on peut, même à moindre échelle, prendre la parole régulière sur les réseaux sociaux.
Vous êtes en panne d’inspiration ? Pas de panique, je peux vous aider à concevoir une charte et un planning éditorial !

Bénéfice : un autre outil de communication peu coûteux et bon vecteur d’image de marque.

 

Bien que j’aie évoqué ci-dessus quelques pistes, ce n’est que la partie digitale de l’exercice. Une fois les prospects collectés, il faut évidemment penser à concevoir une stratégie commerciale efficace pour les contacter. Et là c’est à vous de jouer 😉

Elise Roussel

Elise Roussel

Freelance en marketing digital

Freelance depuis 15 ans, j’ai fait mes armes en stratégies d’acquisition de trafic en agence web via différents leviers (référencement payant, liens sponsorisés, affiliation, emailing, jeux-concours…). Depuis que je suis freelance, on me confie régulièrement des missions de prospection web. Deux cas de figure principaux :

  • des clients qui créent leur entreprise et ont donc besoin d’aller chercher des prospects via le web,
  • des sociétés qui me demandent de contribuer à la croissance de leur activité.

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Le contenu de qualité : nouveau roi du référencement naturel

Le contenu de qualité : nouveau roi du référencement naturel

qualité de contenu, valeur ajoutée et référencement naturel

Le contenu de qualité : nouveau roi du référencement naturel

 

Avez-vous entendu parler de HCU, la dernière mise à jour de l’algorithme d’indexation Google pour Helpful Content Update ? Il a été déployé officiellement fin septembre dernier et vise à favoriser les contenus de qualité et jugés comme utiles aux internautes.

Doit-on y voir une réaction à l’expansion des contenus générés par l’Intelligence Artificielle ? Difficile à dire…

 

On le sait, un contenu bien rédigé, bien structuré et fréquemment mis à jour est important dans une stratégie SEO (search engine optimization). Depuis quelques mois, je reçois régulièrement des propositions de prestataires qui me vendent des articles à bas coût, générés grâce à l’IA (ils ne s’en cachent pas et le revendiquent même). Au secours… ! Je ne dis pas qu’il faut fuir l’IA et l’utilise d’ailleurs moi-même. En revanche, je pense que ce formidable outil doit être une aide et non faire le travail à notre place. Le risque : avoir à terme des contenus lissés, uniformisés et manquant cruellement de style.

Mais revenons à nos moutons : l’algorithme HCU. Concrètement, comment y souscrire ?

 

Un travail de fond et orienté utilisateur d’un bout à l’autre du site

Première chose, il semble que l’algorithme analyse la valeur ajoutée de l’ensemble des pages du site. Il faut donc soigner son contenu page par page. On évite les agrégats de contenus sans apport et on se pose la question de la pertinence de chaque élément. Mieux : on y ajoute sa note personnelle et une dose de nouveauté. Objectif : ne pas étourdir gratuitement l’internaute-lecteur sous une tonne de mots mais aller dans le sens d’un gain d’information et d’un contenu éclairant ou inspirant. La qualité plutôt que la quantité (et la quantité de qualité c’est le graal !).

N’hésitez pas à reparcourir les pages du site. Si c’est inutile ou carrément mauvais : on supprime !

Et pour qu’un contenu soit utile il doit aussi être lisible. On apporte donc un soin particulier à la structure (construction, balises, bonnes pratiques journalistiques…) et l’accessibilité (choix de la police, poids des images…).

Enfin, on pense à favoriser l’accès à l’information via des liens judicieux entre les pages et articles ou encore à créer des tables de matière pour les contenus plus denses.

 

Le cercle vertueux du contenu web

Seconde chose : orienter la démarche vers une stratégie de création de contenu.

Qu’il s’agisse d’articles de blog ou de livres blancs, j’ai l’habitude de réaliser des contenus sur-mesure pour mes clients. Au départ ils sont sceptiques : ‘qu’est-ce que ma société a à dire… ?’ ; ‘quels contenus peuvent présenter un intérêt pour mes prospects et clients… ?’. Puis ils réalisent que le contenu permet d’entrer dans un cercle vertueux : mise à jour du site, image d’expert métier, communication régulière… et donc référencement naturel et trafic. Qui plus est, ces contenus leur donnent matière à une prise de parole sur les réseaux sociaux, l’envoi de newsletters et la mise à jour de leur fiche établissement Google.

Un cercle vertueux d’autant plus apprécié qu’il offre un excellent retour sur investissement (par rapport à la publicité par exemple) et dégage une image de marque très positive de leur entreprise.

 

Encore une nouvelle mise à jour de l’algorithme très positive puisqu’elle va toujours dans le sens de l’amélioration de l’expérience utilisateur. Charge aux sites de s’adapter en privilégiant la qualité via un vrai travail de conception et rédaction web.

Elise Roussel

Elise Roussel

Freelance en marketing digital

Freelance depuis 14 ans, le référencement naturel fait partie de mes domaines de prédilection. Le SEO est un secteur passionnant qui mêle technique et marketing et surtout qui évolue constamment.
J’ai fait mes armes en agence web puis développe et renouvelle sans cesse cette compétence par une veille permanente.

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Comment créer un site Internet écologique ?

Comment créer un site Internet écologique ?

réaliser un site web plus éco-friendly

Comment créer un site Internet écologique ?

C’est l’exercice auquel je me suis livrée fin 2022 : procéder à la refonte de mon site web dans une démarche de sobriété numérique. En clair : rendre mon propre site Internet plus ‘éco-friendly’.

Vous le savez si vous parcourez régulièrement mon site : la pollution digitale est un sujet qui m’anime. Cf ci-dessous mes précédents articles. Alors, au lifting graphique de mon site (que je trouvais vieillissant) s’est ajouté ce défi technique de réduire son impact énergétique. Objectif principal : restreindre le poids de mon site pour limiter les ressources nécessaires à son fonctionnement. Résultat : en plus d’avoir réduit de 60% le volume global sur mon serveur, j’en ai amélioré l’usage, notamment grâce à un temps de chargement nettement raccourci.

Vous voulez adopter cette démarche ? Voici quelques pistes :

Choisir un thème graphique optimisé

 

Pour les outils de création de site comme WordPress, il existe un très large choix de thèmes graphiques. A vous de trouver le bon compromis entre esthétique, ergonomie, accessibilité et légèreté.
De manière générale : plus c’est minimaliste, mieux c’est. Exit par exemple les carrousels, la consultation de catalogue PDF ou tout autre type d’élément lourd et donc long à charger.

 

Apportez un soin tout particulier aux visuels

 

Oui de beaux visuels d’ambiance en pleine largeur c’est joli MAIS ça nuit à la performance. Alors on peut commencer par les compresser grâce aux formats adaptés (jpeg, gif, png et webp) via Photoshop pour trouver le bon compromis entre rendu et poids. Pour aller encore plus loin, on peut s’adjoindre les services d’un utilitaire en ligne (iLoveIMG ou Img2Go par exemple).
Autre piste devenue non négociable puisque plus de 60% du trafic web est désormais réalisé via smartphone : adopter une démarche ‘adaptive design’ en écartant l’affichage de visuels non incontournables par exemple sur les téléphones (voire les tablettes) qui mettraient davantage de temps à les charger.

Si vous voulez présenter des formats vidéo depuis votre site : mieux vaut les héberger sur une plateforme comme YouTube, DailyMotion ou PeerTube et les encapsuler sur votre site. Vous éviterez ainsi de solliciter votre propre serveur.

 

Faites la chasse aux plugins inutiles

 

Limitez autant que possible le nombre de plugins installés sur votre site. En effet, chacun d’entre-eux nécessitant des ressources du serveur pour son usage, plus ils sont nombreux, plus la consommation énergétique est importante (et les performances du site amoindries).
L’idéal est donc de ne conserver que vos plugins indispensables et de désinstaller les autres.

Pour aller plus loin, on peut s’adonner régulièrement à une petite session de ménage pour supprimer définitivement toutes les ressources qui ne sont plus utilisées : anciens visuels, PDF, thèmes graphiques… Vous allégerez ainsi le poids total de vos fichiers sur le serveur.

 

Choisir un hébergeur éco-responsable

 

Pour héberger un site web il faut un serveur qui fonctionne 24h/24 et 7j/7 à l’électricité et nécessite de l’énergie supplémentaire pour éviter de surchauffer (climatisation ou autres systèmes de refroidissement).
A l’échelle mondiale, les data centers (qui concentrent la majorité des serveurs) génèrent désormais davantage d’émissions de gaz à effet de serre que le transport aérien. En France, la part de ces data centers dans l’empreinte carbone du numérique s’élevait déjà à 14 % en 2019*. Chiffre alarmant : le stockage de données connaît une croissance folle de plus de 20% par an, encouragé par l’usage du cloud, des plateformes de SVOD ou encore l’adoption de la 5G. Résultat : l’hébergement pourrait utiliser 10% de la production mondiale d’électricité d’ici 2030.

Il existe différentes alternatives pour concevoir et exploiter un data center plus respectueux de l’environnement comme utiliser l’air frais ambiant ou une source d’eau pour refroidir les serveurs ou recourir aux énergies renouvelables pour alimenter les machines. N’hésitez pas à consulter l’un des comparatifs pour identifier ces hébergeurs engagés.

 

Ma liste de conseils n’est pas exhaustive. Pour certains sites, il peut être utile de recourir à une solution de mise en cache pour réduire la charge de travail du serveur et améliorer les performances de votre site.
Pour mesurer les efforts à déployer ou monitorer les améliorations menées, on peut effectuer un test de performances via un outil comme Google PageSpeed.

 

Alors ok, ça ne suffira pas à rende le web plus écologique mais ne dit-t-on pas que les petits ruisseaux font les grandes rivières ? A mes yeux il faudra d’abord une vraie prise de conscience collective de la pollution numérique pour faire bouger les lignes. Mais nous pouvons chacun commencer à agir ! Et qui sait ? Peut-être que d’ici quelque temps, la sobriété numérique sera intégrée aux critères des algorithmes d’indexation des moteurs de recherche… ?

 

*Source : https://www.senat.fr/rap/r19-555/r19-55511.html

 

Au-delà de la logique éco-friendly, la logique SEO

L’efficacité et la rapidité de chargement étant des critères chers aux moteurs de recherche, mon défi technique, en plus de la volonté de limiter l’empreinte écologique de mon site, s’inscrivait dans une logique SEO. Pari réussi puisque depuis début 2023, mon trafic a augmenté de 29% par rapport à l’année précédente ! 

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Elise Roussel

Elise Roussel

Freelance en marketing digital

Freelance depuis 14 ans, le référencement naturel fait partie de mes domaines de prédilection. Le SEO est un secteur passionnant qui mêle technique et marketing et surtout qui évolue constamment.
J’ai fait mes armes en agence web puis développe et renouvelle sans cesse cette compétence par une veille permanente.

Comment optimiser le référencement naturel d’un site web ?

Comment optimiser le référencement naturel d’un site web ?

Mettre en place une stratégie SEO.

Comment optimiser le référencement naturel d’un site web ?

Rappelons que le référencement naturel (ou SEO pour Search Engine Marketing) est un levier d’acquisition de trafic puissant, qualifié et durable. Mais encore faut-il le maîtriser…
Passons en revue les trois grandes étapes d’une stratégie de référencement naturel efficace.

1. Définir une stratégie

 

Avant de commencer, il faut se poser et définir une ‘stratégie de positionnement’. Il s’agit de définir sa (ou ses) cible(s) de communication et se mettre à leur place pour définir les requêtes qu’elles pourraient être amenées à saisir dans un moteur de recherche pour trouver votre entreprise.

Par exemple, un client ne cherche pas ‘mon consultant web’ ou ‘prestataire freelance en référencement naturel’ mais plutôt ‘agence référencement naturel’. Il faut donc identifier des expressions à la fois usuelles, pragmatiques et ciblées.

C’est un travail de réflexion minutieux pour lequel l’objectivité et l’expertise d’un prestataire externe est souvent indispensable. Grâce à des outils, je peux comparer des termes pour connaître leur popularité, l’évolution de leur usage ou encore le nombre de requêtes qu’ils représentent sur les moteurs de recherche. Autant d’informations qui permettent de procéder à des choix éclairés.

Autre exemple : il m’est à deux reprises arrivé de retravailler l’arborescence du site e-commerce de mes clients pour la rendre plus lisible pour l’internaute dans une logique de référencement naturel (et aussi de conversion globale du site).

 

2. Sélectionner soigneusement les mots et expressions clés

 

C’est un travail fastidieux mais incontournable : il faut définir une requête cible pour chaque page du site. L’idéal est de travailler selon un système d’entonnoir : du plus généraliste pour les pages de surface au plus spécifique pour les pages profondes.

Lors de cette étape, il m’arrive souvent d’identifier des ‘longues traînes’ pertinentes (expressions composées de plusieurs mots voire questions) que je prends soin de consigner pour les travailler ultérieurement sous forme d’article ou de guide.

Notons que les mots-clés peuvent être renouvelés au fil des années si nécessaire pour s’adapter aux usages voire aux effets de mode. Illustration avec mon secteur d’activité… on a d’abord parlé d’Internet et de web puis de numérique et maintenant de digital.

 

3. Déployer la stratégie SEO

 

Cette troisième phase est la plus longue et technique. Il s’agit de déployer les mots-clés (et un champ lexical cohérent) dans toutes les pages du site, de leurs textes à leur structure. Bien entendu, la qualité du contenu et sa valeur ajoutée étant essentielles, il faut souvent le retravailler.

Mais attention, une stratégie de référencement naturel ne se limite pas au déploiement des mots clés. En effet, de nombreux paramètres influent sur le référencement naturel : le CMS utilisé, les URL, le poids des pages et leur temps de chargement, leur caractère mobile-friendly (affichage sur les smartphones). C’est pourquoi, en parallèle voire même en amont de la stratégie de positionnement, on réalise un audit qui permet de passer au crible l’ensemble de ces éléments ainsi que tous les aspects liés à la popularité du site sur le web, autre grand critère cher aux algorithmes d’indexation des moteurs de recherche comme Google.

 

Après cet important travail de stratégie et de mise en œuvre, un suivi de qualité s’impose pour analyser et optimiser. Il est parfois nécessaire de former au SEO les collaborateurs qui travaillent à l’alimentation du site web pour les sensibiliser aux bonnes pratiques du référencement naturel.
Et de manière générale, il faut garder en tête un objectif pour être efficace : se mettre à la place de l’internaute !

Ce que j’entends encore souvent sur le référencement naturel…

« Je suis en première position ! »
« Sur quelle requête ? »
« Quand on tape le nom de ma société dans google, je suis le premier résultat ! »
« […] heureusement ! »

Le client : « Pour le référencement naturel j’ai mis plein de mots-clés dans ma page ! ».

Moi : [soupir]

Ce qui m’agace…

Les agences / prestataires qui profitent de la méconnaissance de leurs clients et leur garantissent une première place dans Google -sans préciser que cette dernière ne résultera pas d’une stratégie de référencement naturel mais payant ;–)

Elise Roussel

Elise Roussel

Freelance en marketing digital

Freelance depuis 14 ans, le référencement naturel fait partie de mes domaines de prédilection. Le SEO est un secteur passionnant qui mêle technique et marketing et surtout qui évolue constamment.
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10 conseils pour rédiger un article de blog efficace

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Comment rédiger un article efficace pour son blog ?

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On parle beaucoup de « copywriting’ et de « ghostwriting », techniques de rédaction pour le web visant à favoriser votre entreprise ou votre marque grâce à la publication sur le web de contenus de qualité. Alors j’ai voulu faire un test en demandant à l’intelligence artificielle de m’aider à rédiger cet article. Ces conseils sont donc le fruit de ma collaboration avec une machine ! (rendez-vous en fin d’article pour que je vous explique la démarche).

1. Choisissez un sujet qui vous intéresse

La motivation est la clé de la rédaction d’un article de blog de qualité. Si vous écrivez sur un sujet qui vous branche vraiment, vous serez plus enclin à fournir un travail de qualité et à y consacrer du temps. Or normalement, c’est censé être le cas de votre secteur d’activité, non ?

 

2. Faites des recherches approfondies

On ne le répétera jamais assez : la clé de voûte de votre contenu c’est sa valeur ajoutée, c’est à dire votre capacité à apporter une information pertinente à l’internaute qui vous lira. Alors avant de commencer à rédiger, assurez-vous d’avoir une bonne connaissance du sujet sur lequel vous allez écrire et n’hésitez pas à réaliser des recherches poussées pour les compléter et intégrer des sources. Cela vous permettra de fournir des informations précises et de qualité à vos lecteurs.

 

3. Structurez votre contenu

Avant de commencer à rédiger, prenez le temps de créer une structure pour votre article avec une introduction, des rubriques, des titres et sous-titres ou encore des encadrés, des témoignages… Essayez notamment de développer une seule idée par paragraphe. Cela vous permettra de mieux organiser vos idées et de rendre votre article plus facile à lire et surtout plus dynamique.

 

4. Soignez le style

Faites attention à votre style d’écriture : pour que votre article soit efficace, il est important que votre manière d’écrire soit claire et facile à comprendre. Évitez les phrases trop longues et utilisez des mots simples. Ne noyez pas le lecteur avec des termes trop techniques ou alors expliquez-les. Enfin, adoptez un ton adapté à votre cible et au support web, moins formel.

 

5. Soyez concis

Ne vous éparpillez pas et restez concentré sur votre sujet. Plus votre article sera concis, plus il sera facile à lire et à comprendre pour vos lecteurs. Pour autant, si vous abordez un vaste sujet qui nécessite un contenu dense, je ne peux que vous ramener au conseil numéro 3 car la structure permettra assurément de le rendre plus digeste. Et si vraiment il y a trop d’infos, vous pouvez par exemple scinder les éléments en plusieurs articles pour créer un dossier thématique.

 

6. Faites attention à l’orthographe et à la grammaire

Un article bien écrit et sans fautes d’orthographe et de grammaire est plus agréable à lire et crédible pour vos lecteurs. Utilisez un correcteur d’orthographe pour vous assurer que votre article est exempt de fautes. Mieux : demandez une relecture par un tiers qui en plus d’apporter des corrections pourra vous donner un avis objectif sur le contenu et la mise en forme.

 

7. Ajoutez des images et des vidéos

Les images et les vidéos sont un excellent moyen de rendre votre article plus attrayant et facile à comprendre. Elles permettent également de rompre la monotonie de l’article et de captiver l’attention des lecteurs. Pas de panique si vous n’êtes pas un pro du montage vidéo, il existe des outils très simples comme Canva. En outre, soignez particulièrement le visuel principal de votre article (et sa vignette) qui constitueront l’élément déterminant qui donnera envie -ou pas- à l’internaute de cliquer pour lire votre article.

 

8. Faites appel à l’émotion

Pour que votre article soit efficace, il est important de toucher les émotions de vos lecteurs. Utilisez des anecdotes et des exemples pour illustrer votre propos et susciter l’empathie de vos lecteurs. Vous pouvez aussi intégrer une dimension personnelle à votre article pour lui offrir un aspect plus authentique.

 

9. Soignez la forme

C’est une règle élémentaire en communication : le meilleur contenu du monde ne sera pas lu s’il n’est pas emballé dans une jolie mise en forme. (Et à l’inverse, une mise en forme soignée ne suffira pas à favoriser la lecture d’un mauvais article.) Donc prenez le temps de réaliser une jolie mise en forme, du choix de la police de caractère à des alignements parfaits, de jolis visuels à une structure bien propre.

 

10. Appelez à l’action

Rédiger un article pour valoriser votre savoir-faire, c’est bien. Proposer à l’internaute qui a lu cet article de passer à l’action (en vous contactant, en demandant un devis, en commandant votre produit…) : c’est mieux !

Vous l’aurez compris : rédiger un article à valeur ajoutée pour votre blog ne peut pas se faire en 5 minutes. Il faut prendre le temps de bien préparer et structurer le contenu, de rédiger posément, de soigner la mise en page et de bien réfléchir à valoriser l’ensemble.

A lire aussi : Le contenu de qualité, nouveau roi du référencement naturel

Crédit photo : (c’est aussi une IA) Dall.e

Comment l’IA m’a aidée…

J’aurais pu vous dire que j’ai écrit cet article seule… mais c’est faux et je suis honnête.
L’objectif de cet article était de tester ce nouvel outil en conditions réelles.
Alors j’ai écrit le titre et lui ai demandé de m’écrire sur ce sujet un article de 800 mots. Je n’en ai obtenu que 370 mais il me semble que c’est la limite de la version d’essai que j’ai utilisée.
Je me suis donc servie de cette base que j’ai réécrite et enrichie (pour arriver à 780 mots).
Globalement, j’ai trouvé les éléments produits très qualitatifs, que ce soit les conseils comme la manière de rédiger. La seule critique que je pourrais lui adresser est d’y avoir trouvé un peu trop de répétitions à mon goût. En revanche : ni faute de grammaire ou de conjugaison pas plus que de faute d’orthographe.

Je suis allée encore plus loin puisque je lui ai aussi demandé de me rédiger les balises du référencement naturel. Et là je suis bluffée ! Conclusion : ce nouvel outil sera certainement une aide précieuse dans les prochaines années, en particulier sur certaines tâches de SEO longues et fastidieuses. Objectif : utiliser l’IA pour défricher le terrain et produire un premier jet afin de me dégager du temps au services de tâches à réelle valeur ajoutée;

 

Elise Roussel

Elise Roussel

Freelance en marketing digital

Consultante depuis 2009, j’accompagne les indépendants et entreprises dans leur transformation digitale, de la création de site Internet à la stratégie de communication web. Passionnée par mon métier, j’aspire également à le transmettre à des étudiants par le biais d’interventions en marketing digital ainsi qu’à des professionnels via des modules de formation.

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