Impossible de programmer une publication dans Facebook

Impossible de programmer une publication dans Facebook

Vous l’avez peut-être remarqué : depuis peu, lorsque l’on crée une publication dans Facebook, le petit menu déroulant ne nous permet plus de la programmer. Facebook semble ainsi avoir désactivé la fonction de planification des posts.
Pas de panique : j’ai une solution !

C’est un peu moins pratique mais on y arrive tout de même. Voici la marche à suivre…

Aller sur l’interface d’administration de votre page facebook

1- Aller sur l’interface d’administration de votre page puis cliquer sur l’onglet « outils » comme ci-contre.

Aller dans l'interface de programmation des posts

2- Cliquer dans le menu de droite sur « Publications programmées » puis sur le bouton « créer » en haut à droite.

Vous pouvez ainsi programmer vos posts facebook de nouveau !

3- La fenêtre de création de post apparaît et vous retrouvez l’option de planification que vous connaissez via le menu déroulant.

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Un article qui vous explique les objectifs, les mécaniques, les erreurs à éviter et les bonnes pratique pour organiser un concours sur votre page-fan Facebook. Vous y trouverez également des liens vers des outils clés en main déployer des jeux-concours ou créer de beaux visuels.

Faut-il encore créer un site e-commerce ?

Faut-il encore créer un site e-commerce ?

Face au poids toujours plus important des places de marché et devant les nombreuses contraintes inhérentes à la création et l’animation d’un site marchand, on est en droit de se demander quel modèle est idéal en matière d’e-commerce. Tour d’horizon du marché, des solutions et des questions à étudier…

Le e-commerce en France et dans le monde

Le potentiel du e-commerce est indéniable : en France, 38,2 millions de personnes, soit 88,2% des internautes, ont déjà réalisé un achat sur Internet¹. L’an dernier, les ventes en ligne ont encore progressé de 13,4% et se sont réparties sur un plus de 200 000 sites marchands actifs².

Les principaux acteurs du e-commerce se sont orientés vers le modèle de marché, lancé en 2002 par Amazon, en ouvrant leur plate-forme à des vendeurs tiers et s’offrant ainsi une offre produit toujours plus large. Tant et si bien que les ‘marketplaces’ représentent désormais la moitié du volume des ventes en valeur dans le e-commerce international et 1/3 en France³.

En Chine, le groupe Alibaba truste à lui seul 80% des ventes en ligne du pays via son site marketplace TMall, devenu incontournable. Aux Etats-Unis, c’est le grand nombre de places de marché qui ressort. Et chez nous, la majeure partie des sites e-commerce dans le top 10 reposent sur ce modèle : Amazon, CDisount, Fnac, eBay ou encore OuiSncf (qui ne vend pas que des offres SNCF). Doit-on penser que l’hégémonie des places de marché dans l’hexagone va encore croître, à l’instar des exemples chinois et américains ?

 

Site marchand ou place de marché : les différents modèles

Pour les « petits vendeurs », bénéficier pour leurs produits d’une visibilité de plusieurs dizaines de milliers de visiteurs mensuels grâce à une place de marché est une aubaine. A tel point qu’aujourd’hui, un commerçant qui voudrait se lancer dans la vente en ligne a toutes les raisons de s’interroger sur la marche à suivre et la nécessité de créer son propre site Internet. Pourtant, le choix n’est pas évident.

Faisons le tour des solutions envisageables :

1. Créer un site avec une plateforme en mode Saas (software as a service) comme Shopify, Oxatis ou encore WiziShop ou Prestabox. Cet outil clé en main est accessible via un abonnement mensuel et vous donne accès à un package fonctionnel assez simple qui permet une prise en main aisée, sans connaissances en développement.

 

2. Déployer une solution e-commerce Open Source (Woo-commerce, Prestashop ou Magento). Ce dispositif requiert des connaissances techniques mais permet en contre-partie d’aller bien plus loin dans la personnalisation et le périmètre fonctionnel. Une condition pour se lancer : disposer d’une enveloppe budgétaire au démarrage. Le prix dépendant de la complexité du site à développer, on peut juste parler d’une fourchette moyenne (et large) comprise entre 5 000 et 50 000€.

 

3. Devenir vendeur sur une place de marché. Auquel cas il faut trouver la ou les plateformes adaptées et décortiquer leurs tarifs et commissions sur les ventes. Notez qu’il existe des marketplace B2C et B2B. Analysez bien les différents modèles. Ainsi chez Amazon vous avez le choix de gérer ou non les expéditions via les deux offres FBM ou FBA pour ‘fulfilled by the merchant’ ou ‘by Amazon’ (FBA).

 

Posez-vous les bonnes questions

Avant de foncer, mieux vaut baliser le terrain pour faire un choix éclairé. Voici quelques-unes des questions à se poser et points à étudier :

  • Est-ce une activité principale ou non ? Si vous possédez une boutique physique et que vous devez en plus gérer un site Internet, il faut prévoir une solution qui ne se révèle pas trop chronophage. Si vos clients sont des professionnels, Internet peut être un canal de vente et de prise de commande, incontournable auquel cas posséder votre propre site aura du sens.
  • Ensuite, je vous propose de réaliser deux prévisionnels (business plan). Le premier orienté sur la création d’un site intégrant notamment le coût de création, d’animation et la logistique. Autres dépenses à anticiper : votre salaire, les frais bancaires liés à un paiement en ligne, les pertes et casses de marchandise ou encore l’hébergement du site. Le second prévisionnel pourra simuler votre présence sur une place de marché avec les commissions. N’hésitez pas d’ailleurs à lire cet article assez complet au sujet des commissions par marketplace.
    Dans les deux cas, travaillez soigneusement l’étude des coûts d’expédition (emballage et affranchissement) car de nombreux services de ramassage ou de relais colis ne sont pas accessibles en deçà d’un volume journalier minimum. Et les tarifs étant dégressifs selon le volume, les petits commerçants paient ces services souvent plein pot. N’hésitez pas à recourir à un courtier en expédition comme Boxtal. Cependant ne perdez pas de vue que vous n’obtiendrez certainement jamais les conditions ultra négociées et compétitives des géants du e-commerce qui paient une somme dérisoire pour l’expédition d’un colis.
  • Posez-vous la question de la création de valeur. En effet, le développement d’une marque, d’une image sur un segment de marché ou encore d’un fichier client font certes l’objet d’effort au démarrage mais sont autant d’éléments valorisables. Or si ces éléments sont présents dans un modèle e-commerce indépendant, ils le sont beaucoup moins sur un modèle de place de marché, davantage axé sur le court-terme.
  • Les particularités de votre offre doivent naturellement orienter votre choix. S’agit-il d’un marché de niche ? Votre produit est-il consommé en one-shot ou peut-il faire l’objet d’une fidélisation client ? Peut-il faire l’objet d’un module de vente simple ou est-ce un produit très spécifique (sur-mesure, très petites séries, différents accessoires en option…) qui doit nécessiter un site sur-mesure ?
  • Avez-vous les moyens techniques, humains et financiers de faire vivre votre propre site (après sa création) : gérer la mise en ligne des produits, les expéditions, le SAV et le support client mais aussi déployer une stratégie de communication (emailing, réseaux sociaux, liens sponsorisés…) et optimiser le référencement naturel.
  • Prévoyez-vous un développement des ventes dans d’autres pays ? Le cas échéant, un site dédié devra faire l’objet de traductions soignées. Notez que le SEO d’un site français s’avère généralement un exercice hasardeux. Si vous optez pour le modèle place de marché, peut-être faudra-t-il identifier deux trois plateformes. La Chine par exemple peut faire rêver lorsque l’on sait qu’elle représente 50% du e-commerce mondial, d’autant qu’elle fait figure d’eldoro pour les produits made in France adulés des chinois. Encore faut-il en maîtriser les codes bien particuliers et composer avec Tmall qui détient 80% de parts de marché en e-commerce B2C.

 

Personnellement, je n’ai pas de conviction. Je prends le temps de conseiller chacun de mes clients en fonction de son propre contexte. Tout récemment, j’ai encore conseillé deux commerçants (du monde physique) de ne pas investir dans la refonte d’un gros site e-commerce mais plutôt de recourir à une solution en location. Même si je les considérais peu il y a encore un an, il me semble qu’elles sont de plus en plus professionnelles et peuvent dans certain cas amplement suffire. Concernant l’option ‘place de marché, je dois avouer que d’un point de vue marketing, c’est selon moi presque une hérésie pour un vendeur mais s’il s’agit d’une activité complémentaire pour lui, c’est un choix qui s’étudie.

Pour certains métiers, il existe également des solutions dédiées, développées pour répondre à des spécifications fonctionnelles bien précises. Il peut donc être intéressant de prendre le temps de les sourcer puis de les analyser.

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¹Source : baromètre du 4e trimestre 2018 de l’Observatoire des Usages Internet de Médiamétrie.

²Source FEVAD

³Top 10 des sites les plus visités en France (T4 – 2018) en nombre de visiteurs uniques mensuels

  1. Amazon — 30,90 millions
  2. Cdiscount — 20,96 millions
  3. Fnac.com — 17,92 millions
  4. Veepee (ex. Vente-privée) — 14,46 millions
  5. E.Leclerc — 12,44 millions
  6. Ebay — 12,37 millions
  7. Carrefour — 11,88 millions
  8. Oui.SNCF — 11,85 millions
  9. Booking.com — 11,79 millions
  10. Groupon — 10,78 millions
Stratégie de marketing digital : back to basics !

Stratégie de marketing digital : back to basics !

Internet fait depuis quelques années déjà partie intégrante de notre quotidien. Aussi être sur le web ne suffit plus pour une entreprise : encore doit-elle se démarquer. Faire des claquettes sur les réseaux sociaux, inonder votre fichier client d’emailings, brosser la patte des influenceurs… STOP ! On recentre tout sur l’utilisateur et ses attentes avec comme fil conducteur la valeur ajoutée et l’efficacité. Décryptage…

 

 

Vers un trafic web en baisse ?

 Il y a quelques jours, lors de l’ouverture d’un salon des professionnels du marketing digital, Rand Fishkin, fondateur de Moz et SparkToro et présenté comme une pointure en référencement naturel, exposait l’essoufflement des stratégies de web-marketing. (lire l’article complet sur Le Blog du Modérateur)

Il avance plusieurs facteurs pour expliquer cette baisse d’efficacité des campagnes de marketing digital :

  • la baisse du reach sur Facebook (visibilité accordée aux pages par l’algorithme du réseau social),
  • la tendance de Google à afficher du contenu directement dans ses SERP (pages de résultats de recherche),
  • un marketing d’influence qui sature,
  • une concurrence accrue et une démultiplication des intermédiaires, induisant une baisse du retour sur investissement.

 

Alors comment retrouver une stratégie digitale efficace ?

 

Le site comme clé de voûte de votre activité web

Pour commencer, il semble opportun de repenser le site Internet comme outil de communication central. Admettons que les réseaux sociaux et influenceurs nous avaient conduits à le délaisser quelque peu.site internet et stratégie de marketing web en, 2019
On ne vous le dira jamais assez : il faut être « user-centric ». Etre user-centric sur le fond c’est détecter ce qui plaît à votre cible de communication (prospects, clients…) et lui proposer le bon contenu c’est-à-dire adapté, soigné, bien écrit et largement documenté. Et sur la forme, on optera pour un web-design adaptive afin que les mobinautes (qui représentent près de la moitié du trafic web en France) puissent parcourir le site en toute fluidité. En amont, on mènera donc une importante réflexion, via des zonings, sur le contenu et la mise en page. Cet exercice permet de se poser les bonnes questions : quels sont mes objectifs, mes priorités, quelles sont les attentes des visiteurs, quel est l’emplacement optimal pour valoriser tel élément… ?. Il entraîne également les orientations sur le choix des éléments à afficher sur un écran d’ordinateur versus sur mobile. On veillera bien sûr à reprendre les codes d’ergonomie efficaces pour fluidifier la navigation tout en optimisant le temps de chargement des pages.

Mais proposer un site bien ficelé ne suffit pas. Il est ensuite indispensable de l’animer en y apportant régulièrement du contenu frais. Ce contenu peut revêtir différentes formes, plus ou moins denses : brève, wiki, article de blog, guide pratique, livre blanc… Avec comme fil-rouge constant : la valeur ajoutée apportée à votre lectorat.

 

 

Une stratégie de trafic plus fine

Dans un monde saturé de messages publicitaires et des internautes équipés de bloqueurs de publicités ou d’un onglet « promotions » dans leur boîte mail, il faut marketer autrement. Les stratégies dites ‘en silot’ apparaissent dans ce contexte comme des solutions très pertinentes.

stratégie silos marketing digital

Construisez des stratégies en silos pour plus d’efficacité et un meilleur retour sur investissement.

En premier lieu il s’agit d’identifier ses différentes cibles de communication (travail réalisé lors de la création du site normalement). Puis vient la phase de création de contenu adapté à ces cibles. C’est alors qu’on pourra déployer des leviers au service de la promotion de ces contenus. Dans la sphère digitale, entre emailing, référencement naturel, référencement payant, réseaux sociaux ou encore display… ce n’est pas les possibilités qui manquent. Une fois l’internaute converti en visiteur de votre site, il s’agit de le transformer en prospect. Ce tour de force peut être réalisé au moyen de boutons d’action bien positionnés dans votre page ou d’un court formulaire à remplir voire de fonctionnalités comme le chatbot* ou le web call back**.

Deux facteurs contribueront largement à votre réussite : le soin apporté à l’UX design de votre site et une éventuelle ‘carotte’ pour favoriser l’action (promotion, cadeau, service à valeur ajoutée…).

 

Vous l’aurez compris, en 2019, la qualité prime et le site web redevient un outil central au service des stratégies de ‘brand-content’. Objectif : soigner son image de marque et capter son auditoire web par un discours soigné et pertinent plutôt que par du bruit. Et cerise sur le gâteau : ce type de stratégie plus fine et ciblée doit permettre une meilleure maîtrise de son retour sur investissement. La boucle est bouclée !

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*Chatbot : agent conversationnel qui se présente le plus souvent comme une petite fenêtre de messagerie instantanée en bas à droite d’un site web et vous propose son aide en dialoguant avec vous. Grâce au développement de l’intelligence artificielle, ce dispositif tend à se déployer
**Web call back

 

 

Photo by Joanna Kosinska on Unsplash
Ce qu’il faut savoir sur la RGPD

Ce qu’il faut savoir sur la RGPD

Le 25 mai prochain, le nouveau règlement européen concernant la protection des données dit ‘RGPD’ entre en vigueur. Si son ambition de confiance et de transparence est louable, il faut admettre que le texte demeure complexe et soulève un très grand nombre de questions.

Quelles données personnelles ?

Il s’agit des données à caractère personnel se rapportant à une personne physique. A ce titre, toutes sont concernées : identité, adresse email, coordonnées téléphoniques et postales mais aussi données comportementales (issues de l’usage d’un ordinateur professionnel par exemple) et même les photos ou les plaques d’immatriculation.
Le B2B n’est en rien exclu puisqu’une relation commerciale s’établit entre deux personnes physiques.

donnees-personnellesLa RGPD pour les entreprises…

Finalement, n’importe quelle entreprise, institution ou administration est concernée, quelque soit sa taille. La collecte de données personnelles peut provenir d’un simple formulaire de contact sur son site, d’un abonnement à une newsletter qu’elle édite, d’une inscription à un événement qu’elle organise ou même à la prise d’un rendez-vous ou l’émission d’une facture.

La CNIL préconise 6 étapes d’identification et d’organisation pour aider les entreprises à se mettre en conformité avec la RGPD. Elle recommande notamment la désignation d’un DPO, délégué à la protection des données, au sein de chaque organisation. Pour autant, il faut avouer que cela reste assez conceptuel ! C’est pourquoi la CNIL nous propose également la solution logicielle PIA (gratuite).
Compte-tenu de la multiplicité de systèmes d’informations au sein d’une entreprise ou d’une administration, la mise en oeuvre de la RGPD relève du véritable défi ! D’autant que certaines règles comme le délai de conservation des données ne sont pas précisément définies. L’idéal consisterait en la création d’une base de données centrale mais cette piste relève techniquement de l’utopie.

Ce qui est sûr c’est que ce nouveau règlement fera forcément bouger les lignes de la collecte et du traitement des données au sein des entreprises.

La RGPD pour les utilisateurs…

Ce nouveau règlement vise à nous garantir des droits mais également à simplifier les démarches relatives à nos données personnelles.
Concernant nos droits, nous serons davantage informés par les entreprises et institutions publiques de la collecte, du traitement et de la durée de conservation de nos données personnelles. Nous devrions pouvoir plus facilement rectifier nos données ou faire appliquer le droit à l’oubli. Ainsi vous pourrez solliciter votre ancien employeur pour que votre photo ne figure plus sur un de ses éléments de communication (site Internet, brochure publicitaire…) ou demander à un site de faire disparaître des données vous concernant.
La RGPD fait également apparaître la notions de portabilité qui vise à nous permettre de transférer des données d’un réseau social vers un autre par exemple. Patientons encore quelques semaines pour voir si les réseaux sociaux nous proposent de tels outils.

Nul doute que beaucoup d’organisations ne seront pas prêtes à l’échéance prévue par l’Europe. Pourtant, les autorités pourront dès fin mai commencer à mettre en place des sanctions financières aux récalcitrants. Les amandes pourraient ainsi atteindre 4% du chiffre d’affaires pour les entreprises.
Côté grand public, les notions de droit à l’oubli ou de droit d’accès aux données personnelles existaient avant la RGPD qui semble surtout viser à nous rassurer et à renforcer nos droits tout en nous garantissant une plus grande transparence.
Rendez-vous dans quelques mois pour faire le point… !

10 conseils au service de votre visibilité web

10 conseils au service de votre visibilité web

Je vous propose dans cet article 10 pistes concrètes au service de votre transformation digitale.

1 : Google My Business, l’incontournable

Mettre en place et optimiser son compte Google My Business

Ici ma fiche Google My Business avec des posts en partie inférieure.

Ce dispositif a presque remplacé les Pages Jaunes. Il s’agit de la fiche entreprise qui apparaît sur la partie droite de l’écran dans les résultats de recherche. C’est gratuit, complet et vous permet depuis l’an dernier d’y mettre en avant des posts, comme sur les réseaux sociaux.

Comment faire ?  Vérifiez si votre fiche n’existe pas auquel cas, vous pouvez la créer via ce lien. Et si elle existe, veillez à la compléter et à la mettre à jour régulièrement, notamment via les posts qui restent visibles une semaine mais aussi en ajoutant des photos, des vidéos ou encore vos horaires d’ouverture exceptionnels.

2 : travaillez votre référencement naturel

Bien optimisé, le SEO (Search Engine Optimization) pourra devenir le principal apport de trafic de votre site Internet et qui plus est, un trafic de qualité.

Par où commencer ?  Élaborez une stratégie de positionnement afin de bien choisir les mots et expressions sur lesquels positionner votre site puis densifiez-les judicieusement dans vos contenus et votre code source. Pour un bon référencement naturel, il faut un site de qualité mais également un site populaire : reportez-vous donc aux 9 autres conseils de cet article pour tendre vers cet objectif.
N’hésitez pas à faire appel à un consultant en référencement (comme moi > auto-promo !) pour vous épauler dans la mise en place et acquérir grâce à lui les bons réflexes.

3 : sollicitez des avis clients

Les internautes utilisent pour la plupart les avis pour orienter leur choix, partant du principe qu’une entreprise ou un produit bénéficiant de nombreuses recommandations s’avère plus fiable. Je fais ici référence à tous types d’avis : des génériques comme Google My Business ou Facebook, des sectoriels comme La Fourchette, TripAdvisor et Houzz ou encore des notations produits directement présentes sur les sites e-commerce voire des outils spécifiques comme ekomi. Qu’il s’agisse de notation sur vos services, vos produits ou votre société de manière générale : tous les avis sont bons à prendre… et surtout les positifs bien entendu ! N’ayez pas peur de vous exposer : 75% des avis sollicités sont bienveillants.

Comment ?  Envoyez des emails automatiques à vos clients pour leur demander de noter la prestation une fois celle-ci exécutée, sollicitez directement vos meilleurs clients et proposez des liens rapides vers les services de notation sur lesquels vous capitalisez.

4 : écrivez un blog

Aujourd’hui, tous vos concurrents ou presque sont sur la toile. Pour faire la différence, il se distinguer, rien de tel que de faire valoir votre expertise. Pour cela, le blog reste la meilleure option.

Mes conseils
Idéalement, je recommande la publication d’un article par mois. Un article de fond avec une vraie valeur ajoutée (cas pratique, étude chiffrée, analyse du marché, recommandations techniques, décryptage…) accompagné d’une forme soignée. C’est certes un travail qui demande un peu de temps mais il représente un outil précieux pour votre communication. Vous pourrez le relayer sur vos réseaux sociaux (LinkedIn, Facebook ou via les posts de Google My Business), l’utiliser pour vos relations presse et c’est surtout un atout non négligeable pour favoriser votre référencement naturel.

5 : ayez une communication régulière

Si je vous dis ‘remplacement de pare-brise’, vous pensez à … ‘Carglass’ évidemment ! Cette entreprise a réussi à se bâtir une excellente notoriété grâce à un véritable matraquage publicitaire (radio et TV). Je prends volontiers cet exemple pour rappeler la nécessité du « Keep in mind » (désolée pour la non-traduction ; je trouve le concept plus évocateur en anglais). En effet, occuper le terrain et se rappeler régulièrement au bon souvenir de ses prospects, clients et partenaires est une nécessité en communication.

Les bonnes pratiques :
Associez efficacement tous les leviers pour une campagne de communication omnicanale dense et régulière : emailing, sms, mailing, blog, réseaux sociaux… Outre l’objectif de constance, cette stratégie renverra l’image d’une société dynamique et constituera un avantage de plus pour votre référencement naturel.

6 : devenez « Google Friendly »

Que ça vous plaise ou non, Google domine toujours le marché des moteurs de recherche (92% de parts de marché en 2017 en France). L’une des bonnes pratiques, en parallèle d’une stratégie de SEO, consiste à devenir son meilleur ami.

Comment ?  Utilisez les outils de la sphère Google : Analytics pour vos statistiques, Search Console pour optimiser votre SEO ; intégrez Google Maps sur votre site, optez pour les Google Fonts (polices), créez votre chaîne YouTube (YouTube faisant partie du giron Google depuis 2006), alimentez Google My Business…
Et pensez surtout à vous tenir informé des orientations de l’algorithme Google pour anticiper ses évolutions.

7 : adoptez les réseaux sociaux

Les réseaux sociaux ont pris le pas sur l’email en matière de temps passé en ligne. Ils sont devenus incontournables et semblent attrayant pour les entreprises. Mais attention, ils peuvent vite devenir chronophages !

Que faire ? Ne vous jetez pas à corps perdu dans la création de multiples comptes que vous laisserez par la suite en jachère faute de temps et de motivation. Prenez le soin d’identifier les réseaux sociaux réellement porteurs pour votre activité. Soyez réaliste : les alimenter prend du temps ; mieux vaut donc n’en choisir qu’un mais y avoir une communication régulière. Définissez en amont une charte éditoriale qui fixera notamment des idées de thèmes à aborder et le périmètre de votre présence sociale. Enfin, utilisez les statistiques sur vos publications pour détecter ce qui plait à votre communauté pour ainsi performer.

8 : utilisez le coup de boost publicitaire si besoin

Recourir à la publicité en ligne peut s’avérer efficace pour palier un déficit de référencement naturel (le temps que le déploiement d’une stratégie SEO porte ses fruits par exemple), pour doper vos demandes de devis, compenser une activité très saisonnière ou encore relayer un nouveau produit ou service.

Quelles méthodes ? Identifiez les outils adaptés à votre type d’activité (Google Adwords et/ou Shopping, Facebook ou Instagram Ads…) et commencez par y réaliser un test. L’appui d’un spécialiste qui vous orientera dans la définition du ciblage, des mécaniques et des messages est souvent nécessaire.

9 : cultivez votre réseau

N’oubliez pas que votre réseau est un paramètre important de votre communication. Anciens collègues ou camarades, partenaires, clients, collaborateurs… entretenez et soignez votre réseau vous rendra service pour développer votre activité, trouver des professionnels sur lesquels vous appuyer ou encore promouvoir vos événements/actualités.

Concrètement ?  Soyez présent sur les événements de votre domaine d’activité (salon, conférences, colloques…) pour y retrouver vos connaissances tout en restant informé des nouveautés. Entretenez ce réseau via des outils comme LinkedIn. Et surtout soyez généreux : le réseau doit être à double sens pour fonctionner !

10 : suivez tout ça de près !

Parmi les dogmes du marketing digital on trouve en tête de liste la culture de la donnée et l’analyse de la performance. Je vous invite à suivre de près tous les indicateurs clés de la performance de votre communication en ligne.
En clair… définissez les indicateurs pertinents pour votre activité (nombre de visites sur votre site, demandes de devis, appels entrants, taux de transformation, chiffre d’affaires…) et mesurez leur progression en fonction des actions mises en places. Pensez aussi à suivre votre e-réputation et votre portée sociale.
Lors de mes conférences à la Chambre de Commerce et d’Industrie de Lille, on m’a plusieurs fois posé la question suivante : « Combien de temps faut-il consacrer à tout ça ? (sa visibilité web). » J’estime que cette activité représente plus ou moins ½ journée par semaine. C’est certes un investissement… mais on n’a rien sans rien et il me semble que le jeu en vaut la chandelle !

Petit article sur la blockchain

Petit article sur la blockchain

Vous vous posez peut-être la question suivante : « quel est le lien entre la blockchain et mon activité de consultante web… ? » Directement aucun. Indirectement, ça reste dans le domaine du digital sur lequel je suis constamment en veille et c’est surtout un sujet que je trouve passionnant.

Fonctionnement de la blockchain

 

La création de la blockchain est liée de près à celle du BitCoin en 2008. L’idée est de sécuriser la création et l’échange de cette monnaie virtuelle en se passant de tiers de confiance (banque ou autorité). Pour se passer d’un tiers de confiance, la technique utilisée est celle du peer-to-peer, déjà employée depuis longtemps par les adeptes du téléchargement. Ainsi les utilisateurs eux-mêmes contribuent à garantir des transactions en disposant tous de copies du « registre ». C’est cette vérification constante et distribuée qui permet de sécuriser les transactions.

principe-blockchain
En clair, si l’on devait résumer la blockchain en quelques mots : c’est un registre virtuel des transactions qui constitue un tiers de confiance non hiérarchique permettant ainsi une désintermédiation.

Utilité de la blockchain

 

La notion de ‘transaction’ mérite d’être éclaircie pour bien comprendre la blockchain. Aujourd’hui, certaines informations doivent être validées par une autorité, un organe hiérarchique ou un tiers de confiance assermenté puis inscrites dans leurs propres registres qui pourront ensuite être interrogés. Titre de propriété, cadastre, diplôme, flux financiers, bail, certificat d’authenticité, traçabilité, droits d’auteur… les types d’informations qui pourraient faire l’objet d’une sécurisation sont très nombreux.

Vous imaginez bien la petite révolution dans le monde professionnel, du notariat à l’immobilier, de la banque à l’administration, de l’éducation à l’agroalimentaire… De manière générale, toutes les transactions fixées par un contrat ou un échange financier pourraient être validées demain par la blockchain.

 

Les limites

 

Le développement du web et particulièrement l’ère du big data et des objets connectés ont considérablement augmenté la dépense énergétique liée au monde digital. En cause notamment la multiplication des data-centers à travers le monde et leurs besoins importants en électricité. En France, on estime que le monde digital représente entre 15 et 20% de la consommation électrique nationale.

La blockchain étant basée sur la vérification et le stockage par distribution, elle mobilise des ressources informatiques conséquentes. Selon Alex de Vriès, l’un des premiers à dénoncer la « pollution » du bitcoin, chaque nouvelle transaction (il y en a environ 300 000 par jour) nécessite 275 kilowatts-heure, l’équivalent de la consommation d’un ménage français pendant deux semaines. Il ajoute que la production de bitcoin (le « minage ») en 2017 aurait représenté 0,14% de la dépense énergétique mondiale.

 

La blockchain a fêté ses 10 ans l’an dernier. Son développement premier était lié de près au Bitcoin qui a connu une année 2017 fastueuse avant de redescendre à un cours plus raisonnable. Mais les promesses de la blockchain dépassent la cryto-monnaie.
Même si elle fait couler beaucoup d’encre, elle n’a pas encore révolutionné dans les faits notre quotidien. Aussi séduisant soit son caractère sécuritaire et non hiérarchique, le cap à franchir pour le monde professionnel semble important. Gageons qu’elle saura s’immiscer dans l’économie en réduisant sa facture énergétique et sans chambouler trop vite les métiers de la sphère transactionnelle.