Comment réaliser une charte éditoriale digitale ?

Comment réaliser une charte éditoriale digitale ?

Pour être visible sur le web, il s’agit désormais d’offrir de la valeur ajoutée aux internautes. Qui dit valeur ajoutée dit contenu rédactionnel, fonctionnalités et service. Cette démarche doit permettre de multiplier son trafic et donc son vivier de prospects. Encore faut-il savoir créer une charte éditoriale et orchestrer savamment le rayonnement cette valeur ajoutée.

Voici quelques illustrations d’erreurs récurrentes :

Ne pas créer son propre contenu

Le client : Je nourris activement mes prospects et mes clients de contenu à valeur ajoutée, notamment via les réseaux sociaux. Je leur propose toutes les semaines des articles qui peuvent les intéresser. Ainsi je relaie des liens vers de la presse ou des blogs spécialisés.

Mon diagnostic : Votre démarche peut en effet séduire vos clients et prospects à qui vous apportez une sélection clé en main d’articles. Elle servira votre dynamise car en communication, être régulier et présent flatte l’entreprise. Néanmoins, vos publications ne servent pas votre trafic puisque vous redirigez ces internautes vers des contenus tiers alors que l’idéal serait de les renvoyer vers votre propre site.

Copier/coller du contenu tiers

Le client : Chaque mois, je propose à mes clients une petite revue de presse des nouveautés de mon secteur d’activité. Je réalise un tour d’horizon de différents supports, en extrais ce qui me semble intéressant et le republie sur mon propre blog d’entreprise.

Mon diagnostic : Même si cette sélection de contenu peut faire gagner du temps à l’internaute, elle ne sert pas réellement vos intérêts. D’une part, en réalisant ainsi un copier/coller de ce contenu, vous dérogez au droit de la PLA (Propriété Littéraire et Artistique) en reprenant à votre compte un élément soumis au droit d’auteur. D’autre part, pour les moteurs de recherche, le plagiat n’est pas une pratique allant dans le sens de la qualité de contenu. Aussi risquez-vous d’être pénalisé par les robots d’indexation de Google et ses acolytes pour « duplicate-content ».

Mal maîtriser la diffusion de ses contenus éditoriaux

Le client : Je rédige et diffuse régulièrement des articles via mon blog d’entreprise. J’y investis pas mal de temps, cependant je ne vois pas le trafic de ce dernier progresser. Que faire ?

Mon diagnostic : Aussi fantastique soit-il, aucun contenu éditorial ne pourra générer du trafic sans un petit coup de pouce. Il faut en assurer la promotion via votre site, vos réseaux sociaux, votre signature de mail, vos emailings… Ce que je constate aussi parfois c’est qu’une petite dose d’optimisation est souvent nécessaire pour favoriser l’indexation d’un article ; volet sur lequel je peux vous accompagner.

Quelles questions faut-il se poser avant de se lancer dans le déploiement d’une charte éditoriale sur le web pour votre entreprise ?

  • Quels sont mes objectifs ?

Toute action de communication doit revêtir un voire plusieurs objectifs. Améliorer le référencement naturel de votre site, dynamiser l’image de votre entreprise, améliorer votre notoriété, vous doter d’un statut d’expert métier, générer des appels entrants et des leads qualifiés ? Définissez vos attentes et les indicateurs de mesure correspondants.

  • De quels moyens dispose mon entreprise ?

Ne nions pas qu’une telle stratégie peut s’avérer chronophage. Après avoir défini la volumétrie de contenus à créer et leur fréquence, vous pourrez quantifier le temps nécessaire. Charge à vous de confier ensuite la mission en interne à l’un de vos collaborateurs ou en externe à un freelance en rédaction web qui maîtrisera qui plus est l’optimisation SEO.

 

Crédit photo : Lacie SlezakUnsplash
10 ans d’activité freelance en marketing digital

10 ans d’activité freelance en marketing digital

2019 a marqué ma dixième année de web-marketing en tant qu’indépendante.
L’occasion de dresser un petit bilan et d’envisager la suite…

 

 

10 ans et pas deux années pareilles

C’est le propre du web : une évolution à un rythme effréné, des nouveautés constantes dans les formats et les normes, des usages qui ont changé avec notamment l’avènement des tablettes, des smartphones ou encore des assistants vocaux. Bref : pas de quoi s’ennuyer ! Il faut donc constamment être en veille par la lecture quasi quotidienne d’articles et de blogs, les conférences, salons et les échanges avec des confrères.

Ce qui fait aussi que mon métier n’a cessé d’évoluer…

J’ai commencé par la création de sites Internet complets en html pour adopter l’outil wordpress, plus complet, simple et évolutif. Il s’est imposé à moi dès lors que la dimension ‘responsive’ exigeait une adaptation des sites aux smartphones et tablettes. Il offre en outre une autonomie à mes clients dans la mise à jour de leur vitrine web.

Le référencement naturel représente à lui seul une vraie source de renouvellement perpétuel. Cette discipline est aujourd’hui calquée sur les attentes des internautes là où elle s’apparentait davantage à de la sur-optimisation technique (et souvent abusive) auparavant. Ce qui rend d’ailleurs à mon sens le SEO bien plus passionnant, eu égard au travail de recherche et de rédaction qu’il nécessite.

Et puis la valse des outils… En témoigne le « Google Cimetery » où sont enterrés par exemple mon ancien utilitaire de veille (Google Reader) et le réseau social Google+. L’hégémonie des réseaux sociaux qui pourrait d’ailleurs [enfin] s’essouffler dans les prochaines années. La généralisation de l’intelligence artificielle qui rend nos usages à la fois plus simples et en même temps plus ‘surveillés’. Mais je ne vais pas lancer le débat… 😉

 

Des expériences…

La plus étonnante, que j’aime raconter à mes étudiants, remonte déjà à quelques années. Un gendarme m’appelle pour me demander mes services dans une affaire de disparition. Je rencontre la femme du disparu qui me présente toute la chronologie des faits et me voilà embarquée dans l’utilisation de réseaux sociaux en français et en turc (avec une traductrice) pour retrouver un nordiste disparu en Turquie.

La plus triste… Un homme m’appelle à la rescousse pour redresser la société de son défunt ami dont il reprend temporairement la gérance. Nous travaillons lui et moi dare-dare pendant plusieurs mois sur un site e-commerce qui est sur le point d’être publié lorsque la secrétaire m’appelle pour m’apprendre son décès soudain.

Et surtout de belles expériences humaines avec mes clients, étudiants et collaborateurs. Des relations globalement très agréables et riches qui me permettent d’exercer ma profession en toute sérénité. C’est aussi la dimension très positive de ce statut de freelance.

Enfin, toujours en quête de me sens, j’ai découvert le bénévolat de compétence. Après des expériences trop peu concluantes à mon goût dans l’univers caritatif, j’ai réalisé que la création bénévole de sites Internet pour des structures n’ayant pas de budget (une école, un village) me permettait de me rendre utile.

 

La suite ?

En 2009, en créant Mon Consultant Web, je me demandais quel serait l’après d’une activité de consultante en me mettant à mon compte si jeune. Aujourd’hui la question ne se pose pas (ou en tout cas pas encore) tant mon activité m’épanouit. L’indépendance, la souplesse, la productivité ou encore la sérénité que mon statut de consultante me procurent sont autant d’avantages qui ne me donnent pas envie de faire autre chose. Qui plus est : ma flamme à l’égard de l’univers web reste intacte. Si vous faites un thème ‘digital’ lors de vos dîners du mercredi soir : je serai une invitée de taille !

Par contre je suis certainement plus lucide sur la nécessité d’indépendance vis-à-vis d’un monde un peu trop techno-capitaliste à mon goût. Je n’exclus pas de faire des pauses en me déconnectant. J’ai quelque peu pris le large à titre personnel avec les réseaux sociaux même si mon activité me contraint à ne jamais trop m’en éloigner pour l’instant. C’est aussi je pense ce qui résume les attentes de mes clients : un digital bien dosé !

 

Impossible de programmer une publication dans Facebook

Impossible de programmer une publication dans Facebook

Vous l’avez peut-être remarqué : depuis peu, lorsque l’on crée une publication dans Facebook, le petit menu déroulant ne nous permet plus de la programmer. Facebook semble ainsi avoir désactivé la fonction de planification des posts.
Pas de panique : j’ai une solution !

C’est un peu moins pratique mais on y arrive tout de même. Voici la marche à suivre…

Aller sur l’interface d’administration de votre page facebook

1- Aller sur l’interface d’administration de votre page puis cliquer sur l’onglet « outils » comme ci-contre.

Aller dans l'interface de programmation des posts

2- Cliquer dans le menu de droite sur « Publications programmées » puis sur le bouton « créer » en haut à droite.

Vous pouvez ainsi programmer vos posts facebook de nouveau !

3- La fenêtre de création de post apparaît et vous retrouvez l’option de planification que vous connaissez via le menu déroulant.

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Comment réaliser un jeu-concours pour votre page Facebook ?

Un article qui vous explique les objectifs, les mécaniques, les erreurs à éviter et les bonnes pratique pour organiser un concours sur votre page-fan Facebook. Vous y trouverez également des liens vers des outils clés en main déployer des jeux-concours ou créer de beaux visuels.

Faut-il encore créer un site e-commerce ?

Faut-il encore créer un site e-commerce ?

Face au poids toujours plus important des places de marché et devant les nombreuses contraintes inhérentes à la création et l’animation d’un site marchand, on est en droit de se demander quel modèle est idéal en matière d’e-commerce. Tour d’horizon du marché, des solutions et des questions à étudier…

Le e-commerce en France et dans le monde

Le potentiel du e-commerce est indéniable : en France, 38,2 millions de personnes, soit 88,2% des internautes, ont déjà réalisé un achat sur Internet¹. L’an dernier, les ventes en ligne ont encore progressé de 13,4% et se sont réparties sur un plus de 200 000 sites marchands actifs².

Les principaux acteurs du e-commerce se sont orientés vers le modèle de marché, lancé en 2002 par Amazon, en ouvrant leur plate-forme à des vendeurs tiers et s’offrant ainsi une offre produit toujours plus large. Tant et si bien que les ‘marketplaces’ représentent désormais la moitié du volume des ventes en valeur dans le e-commerce international et 1/3 en France³.

En Chine, le groupe Alibaba truste à lui seul 80% des ventes en ligne du pays via son site marketplace TMall, devenu incontournable. Aux Etats-Unis, c’est le grand nombre de places de marché qui ressort. Et chez nous, la majeure partie des sites e-commerce dans le top 10 reposent sur ce modèle : Amazon, CDisount, Fnac, eBay ou encore OuiSncf (qui ne vend pas que des offres SNCF). Doit-on penser que l’hégémonie des places de marché dans l’hexagone va encore croître, à l’instar des exemples chinois et américains ?

 

Site marchand ou place de marché : les différents modèles

Pour les « petits vendeurs », bénéficier pour leurs produits d’une visibilité de plusieurs dizaines de milliers de visiteurs mensuels grâce à une place de marché est une aubaine. A tel point qu’aujourd’hui, un commerçant qui voudrait se lancer dans la vente en ligne a toutes les raisons de s’interroger sur la marche à suivre et la nécessité de créer son propre site Internet. Pourtant, le choix n’est pas évident.

Faisons le tour des solutions envisageables :

1. Créer un site avec une plateforme en mode Saas (software as a service) comme Shopify, Oxatis ou encore WiziShop ou Prestabox. Cet outil clé en main est accessible via un abonnement mensuel et vous donne accès à un package fonctionnel assez simple qui permet une prise en main aisée, sans connaissances en développement.

 

2. Déployer une solution e-commerce Open Source (Woo-commerce, Prestashop ou Magento). Ce dispositif requiert des connaissances techniques mais permet en contre-partie d’aller bien plus loin dans la personnalisation et le périmètre fonctionnel. Une condition pour se lancer : disposer d’une enveloppe budgétaire au démarrage. Le prix dépendant de la complexité du site à développer, on peut juste parler d’une fourchette moyenne (et large) comprise entre 5 000 et 50 000€.

 

3. Devenir vendeur sur une place de marché. Auquel cas il faut trouver la ou les plateformes adaptées et décortiquer leurs tarifs et commissions sur les ventes. Notez qu’il existe des marketplace B2C et B2B. Analysez bien les différents modèles. Ainsi chez Amazon vous avez le choix de gérer ou non les expéditions via les deux offres FBM ou FBA pour ‘fulfilled by the merchant’ ou ‘by Amazon’ (FBA).

 

Posez-vous les bonnes questions

Avant de foncer, mieux vaut baliser le terrain pour faire un choix éclairé. Voici quelques-unes des questions à se poser et points à étudier :

  • Est-ce une activité principale ou non ? Si vous possédez une boutique physique et que vous devez en plus gérer un site Internet, il faut prévoir une solution qui ne se révèle pas trop chronophage. Si vos clients sont des professionnels, Internet peut être un canal de vente et de prise de commande, incontournable auquel cas posséder votre propre site aura du sens.
  • Ensuite, je vous propose de réaliser deux prévisionnels (business plan). Le premier orienté sur la création d’un site intégrant notamment le coût de création, d’animation et la logistique. Autres dépenses à anticiper : votre salaire, les frais bancaires liés à un paiement en ligne, les pertes et casses de marchandise ou encore l’hébergement du site. Le second prévisionnel pourra simuler votre présence sur une place de marché avec les commissions. N’hésitez pas d’ailleurs à lire cet article assez complet au sujet des commissions par marketplace.
    Dans les deux cas, travaillez soigneusement l’étude des coûts d’expédition (emballage et affranchissement) car de nombreux services de ramassage ou de relais colis ne sont pas accessibles en deçà d’un volume journalier minimum. Et les tarifs étant dégressifs selon le volume, les petits commerçants paient ces services souvent plein pot. N’hésitez pas à recourir à un courtier en expédition comme Boxtal. Cependant ne perdez pas de vue que vous n’obtiendrez certainement jamais les conditions ultra négociées et compétitives des géants du e-commerce qui paient une somme dérisoire pour l’expédition d’un colis.
  • Posez-vous la question de la création de valeur. En effet, le développement d’une marque, d’une image sur un segment de marché ou encore d’un fichier client font certes l’objet d’effort au démarrage mais sont autant d’éléments valorisables. Or si ces éléments sont présents dans un modèle e-commerce indépendant, ils le sont beaucoup moins sur un modèle de place de marché, davantage axé sur le court-terme.
  • Les particularités de votre offre doivent naturellement orienter votre choix. S’agit-il d’un marché de niche ? Votre produit est-il consommé en one-shot ou peut-il faire l’objet d’une fidélisation client ? Peut-il faire l’objet d’un module de vente simple ou est-ce un produit très spécifique (sur-mesure, très petites séries, différents accessoires en option…) qui doit nécessiter un site sur-mesure ?
  • Avez-vous les moyens techniques, humains et financiers de faire vivre votre propre site (après sa création) : gérer la mise en ligne des produits, les expéditions, le SAV et le support client mais aussi déployer une stratégie de communication (emailing, réseaux sociaux, liens sponsorisés…) et optimiser le référencement naturel.
  • Prévoyez-vous un développement des ventes dans d’autres pays ? Le cas échéant, un site dédié devra faire l’objet de traductions soignées. Notez que le SEO d’un site français s’avère généralement un exercice hasardeux. Si vous optez pour le modèle place de marché, peut-être faudra-t-il identifier deux trois plateformes. La Chine par exemple peut faire rêver lorsque l’on sait qu’elle représente 50% du e-commerce mondial, d’autant qu’elle fait figure d’eldoro pour les produits made in France adulés des chinois. Encore faut-il en maîtriser les codes bien particuliers et composer avec Tmall qui détient 80% de parts de marché en e-commerce B2C.

 

Personnellement, je n’ai pas de conviction. Je prends le temps de conseiller chacun de mes clients en fonction de son propre contexte. Tout récemment, j’ai encore conseillé deux commerçants (du monde physique) de ne pas investir dans la refonte d’un gros site e-commerce mais plutôt de recourir à une solution en location. Même si je les considérais peu il y a encore un an, il me semble qu’elles sont de plus en plus professionnelles et peuvent dans certain cas amplement suffire. Concernant l’option ‘place de marché, je dois avouer que d’un point de vue marketing, c’est selon moi presque une hérésie pour un vendeur mais s’il s’agit d’une activité complémentaire pour lui, c’est un choix qui s’étudie.

Pour certains métiers, il existe également des solutions dédiées, développées pour répondre à des spécifications fonctionnelles bien précises. Il peut donc être intéressant de prendre le temps de les sourcer puis de les analyser.

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¹Source : baromètre du 4e trimestre 2018 de l’Observatoire des Usages Internet de Médiamétrie.

²Source FEVAD

³Top 10 des sites les plus visités en France (T4 – 2018) en nombre de visiteurs uniques mensuels

  1. Amazon — 30,90 millions
  2. Cdiscount — 20,96 millions
  3. Fnac.com — 17,92 millions
  4. Veepee (ex. Vente-privée) — 14,46 millions
  5. E.Leclerc — 12,44 millions
  6. Ebay — 12,37 millions
  7. Carrefour — 11,88 millions
  8. Oui.SNCF — 11,85 millions
  9. Booking.com — 11,79 millions
  10. Groupon — 10,78 millions
Stratégie de marketing digital : back to basics !

Stratégie de marketing digital : back to basics !

Internet fait depuis quelques années déjà partie intégrante de notre quotidien. Aussi être sur le web ne suffit plus pour une entreprise : encore doit-elle se démarquer. Faire des claquettes sur les réseaux sociaux, inonder votre fichier client d’emailings, brosser la patte des influenceurs… STOP ! On recentre tout sur l’utilisateur et ses attentes avec comme fil conducteur la valeur ajoutée et l’efficacité. Décryptage…

 

 

Vers un trafic web en baisse ?

 Il y a quelques jours, lors de l’ouverture d’un salon des professionnels du marketing digital, Rand Fishkin, fondateur de Moz et SparkToro et présenté comme une pointure en référencement naturel, exposait l’essoufflement des stratégies de web-marketing. (lire l’article complet sur Le Blog du Modérateur)

Il avance plusieurs facteurs pour expliquer cette baisse d’efficacité des campagnes de marketing digital :

  • la baisse du reach sur Facebook (visibilité accordée aux pages par l’algorithme du réseau social),
  • la tendance de Google à afficher du contenu directement dans ses SERP (pages de résultats de recherche),
  • un marketing d’influence qui sature,
  • une concurrence accrue et une démultiplication des intermédiaires, induisant une baisse du retour sur investissement.

 

Alors comment retrouver une stratégie digitale efficace ?

 

Le site comme clé de voûte de votre activité web

Pour commencer, il semble opportun de repenser le site Internet comme outil de communication central. Admettons que les réseaux sociaux et influenceurs nous avaient conduits à le délaisser quelque peu.site internet et stratégie de marketing web en, 2019
On ne vous le dira jamais assez : il faut être « user-centric ». Etre user-centric sur le fond c’est détecter ce qui plaît à votre cible de communication (prospects, clients…) et lui proposer le bon contenu c’est-à-dire adapté, soigné, bien écrit et largement documenté. Et sur la forme, on optera pour un web-design adaptive afin que les mobinautes (qui représentent près de la moitié du trafic web en France) puissent parcourir le site en toute fluidité. En amont, on mènera donc une importante réflexion, via des zonings, sur le contenu et la mise en page. Cet exercice permet de se poser les bonnes questions : quels sont mes objectifs, mes priorités, quelles sont les attentes des visiteurs, quel est l’emplacement optimal pour valoriser tel élément… ?. Il entraîne également les orientations sur le choix des éléments à afficher sur un écran d’ordinateur versus sur mobile. On veillera bien sûr à reprendre les codes d’ergonomie efficaces pour fluidifier la navigation tout en optimisant le temps de chargement des pages.

Mais proposer un site bien ficelé ne suffit pas. Il est ensuite indispensable de l’animer en y apportant régulièrement du contenu frais. Ce contenu peut revêtir différentes formes, plus ou moins denses : brève, wiki, article de blog, guide pratique, livre blanc… Avec comme fil-rouge constant : la valeur ajoutée apportée à votre lectorat.

 

 

Une stratégie de trafic plus fine

Dans un monde saturé de messages publicitaires et des internautes équipés de bloqueurs de publicités ou d’un onglet « promotions » dans leur boîte mail, il faut marketer autrement. Les stratégies dites ‘en silot’ apparaissent dans ce contexte comme des solutions très pertinentes.

stratégie silos marketing digital

Construisez des stratégies en silos pour plus d’efficacité et un meilleur retour sur investissement.

En premier lieu il s’agit d’identifier ses différentes cibles de communication (travail réalisé lors de la création du site normalement). Puis vient la phase de création de contenu adapté à ces cibles. C’est alors qu’on pourra déployer des leviers au service de la promotion de ces contenus. Dans la sphère digitale, entre emailing, référencement naturel, référencement payant, réseaux sociaux ou encore display… ce n’est pas les possibilités qui manquent. Une fois l’internaute converti en visiteur de votre site, il s’agit de le transformer en prospect. Ce tour de force peut être réalisé au moyen de boutons d’action bien positionnés dans votre page ou d’un court formulaire à remplir voire de fonctionnalités comme le chatbot* ou le web call back**.

Deux facteurs contribueront largement à votre réussite : le soin apporté à l’UX design de votre site et une éventuelle ‘carotte’ pour favoriser l’action (promotion, cadeau, service à valeur ajoutée…).

 

Vous l’aurez compris, en 2019, la qualité prime et le site web redevient un outil central au service des stratégies de ‘brand-content’. Objectif : soigner son image de marque et capter son auditoire web par un discours soigné et pertinent plutôt que par du bruit. Et cerise sur le gâteau : ce type de stratégie plus fine et ciblée doit permettre une meilleure maîtrise de son retour sur investissement. La boucle est bouclée !

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*Chatbot : agent conversationnel qui se présente le plus souvent comme une petite fenêtre de messagerie instantanée en bas à droite d’un site web et vous propose son aide en dialoguant avec vous. Grâce au développement de l’intelligence artificielle, ce dispositif tend à se déployer
**Web call back

 

 

Photo by Joanna Kosinska on Unsplash
Ce qu’il faut savoir sur la RGPD

Ce qu’il faut savoir sur la RGPD

Le 25 mai prochain, le nouveau règlement européen concernant la protection des données dit ‘RGPD’ entre en vigueur. Si son ambition de confiance et de transparence est louable, il faut admettre que le texte demeure complexe et soulève un très grand nombre de questions.

Quelles données personnelles ?

Il s’agit des données à caractère personnel se rapportant à une personne physique. A ce titre, toutes sont concernées : identité, adresse email, coordonnées téléphoniques et postales mais aussi données comportementales (issues de l’usage d’un ordinateur professionnel par exemple) et même les photos ou les plaques d’immatriculation.
Le B2B n’est en rien exclu puisqu’une relation commerciale s’établit entre deux personnes physiques.

donnees-personnellesLa RGPD pour les entreprises…

Finalement, n’importe quelle entreprise, institution ou administration est concernée, quelque soit sa taille. La collecte de données personnelles peut provenir d’un simple formulaire de contact sur son site, d’un abonnement à une newsletter qu’elle édite, d’une inscription à un événement qu’elle organise ou même à la prise d’un rendez-vous ou l’émission d’une facture.

La CNIL préconise 6 étapes d’identification et d’organisation pour aider les entreprises à se mettre en conformité avec la RGPD. Elle recommande notamment la désignation d’un DPO, délégué à la protection des données, au sein de chaque organisation. Pour autant, il faut avouer que cela reste assez conceptuel ! C’est pourquoi la CNIL nous propose également la solution logicielle PIA (gratuite).
Compte-tenu de la multiplicité de systèmes d’informations au sein d’une entreprise ou d’une administration, la mise en oeuvre de la RGPD relève du véritable défi ! D’autant que certaines règles comme le délai de conservation des données ne sont pas précisément définies. L’idéal consisterait en la création d’une base de données centrale mais cette piste relève techniquement de l’utopie.

Ce qui est sûr c’est que ce nouveau règlement fera forcément bouger les lignes de la collecte et du traitement des données au sein des entreprises.

La RGPD pour les utilisateurs…

Ce nouveau règlement vise à nous garantir des droits mais également à simplifier les démarches relatives à nos données personnelles.
Concernant nos droits, nous serons davantage informés par les entreprises et institutions publiques de la collecte, du traitement et de la durée de conservation de nos données personnelles. Nous devrions pouvoir plus facilement rectifier nos données ou faire appliquer le droit à l’oubli. Ainsi vous pourrez solliciter votre ancien employeur pour que votre photo ne figure plus sur un de ses éléments de communication (site Internet, brochure publicitaire…) ou demander à un site de faire disparaître des données vous concernant.
La RGPD fait également apparaître la notions de portabilité qui vise à nous permettre de transférer des données d’un réseau social vers un autre par exemple. Patientons encore quelques semaines pour voir si les réseaux sociaux nous proposent de tels outils.

Nul doute que beaucoup d’organisations ne seront pas prêtes à l’échéance prévue par l’Europe. Pourtant, les autorités pourront dès fin mai commencer à mettre en place des sanctions financières aux récalcitrants. Les amandes pourraient ainsi atteindre 4% du chiffre d’affaires pour les entreprises.
Côté grand public, les notions de droit à l’oubli ou de droit d’accès aux données personnelles existaient avant la RGPD qui semble surtout viser à nous rassurer et à renforcer nos droits tout en nous garantissant une plus grande transparence.
Rendez-vous dans quelques mois pour faire le point… !