10 conseils au service de votre visibilité web

10 conseils au service de votre visibilité web

Je vous propose dans cet article 10 pistes concrètes au service de votre transformation digitale.

1 : Google My Business, l’incontournable

Mettre en place et optimiser son compte Google My Business

Ici ma fiche Google My Business avec des posts en partie inférieure.

Ce dispositif a presque remplacé les Pages Jaunes. Il s’agit de la fiche entreprise qui apparaît sur la partie droite de l’écran dans les résultats de recherche. C’est gratuit, complet et vous permet depuis l’an dernier d’y mettre en avant des posts, comme sur les réseaux sociaux.

Comment faire ?  Vérifiez si votre fiche n’existe pas auquel cas, vous pouvez la créer via ce lien. Et si elle existe, veillez à la compléter et à la mettre à jour régulièrement, notamment via les posts qui restent visibles une semaine mais aussi en ajoutant des photos, des vidéos ou encore vos horaires d’ouverture exceptionnels.

2 : travaillez votre référencement naturel

Bien optimisé, le SEO (Search Engine Optimization) pourra devenir le principal apport de trafic de votre site Internet et qui plus est, un trafic de qualité.

Par où commencer ?  Élaborez une stratégie de positionnement afin de bien choisir les mots et expressions sur lesquels positionner votre site puis densifiez-les judicieusement dans vos contenus et votre code source. Pour un bon référencement naturel, il faut un site de qualité mais également un site populaire : reportez-vous donc aux 9 autres conseils de cet article pour tendre vers cet objectif.
N’hésitez pas à faire appel à un consultant en référencement (comme moi > auto-promo !) pour vous épauler dans la mise en place et acquérir grâce à lui les bons réflexes.

3 : sollicitez des avis clients

Les internautes utilisent pour la plupart les avis pour orienter leur choix, partant du principe qu’une entreprise ou un produit bénéficiant de nombreuses recommandations s’avère plus fiable. Je fais ici référence à tous types d’avis : des génériques comme Google My Business ou Facebook, des sectoriels comme La Fourchette, TripAdvisor et Houzz ou encore des notations produits directement présentes sur les sites e-commerce voire des outils spécifiques comme ekomi. Qu’il s’agisse de notation sur vos services, vos produits ou votre société de manière générale : tous les avis sont bons à prendre… et surtout les positifs bien entendu ! N’ayez pas peur de vous exposer : 75% des avis sollicités sont bienveillants.

Comment ?  Envoyez des emails automatiques à vos clients pour leur demander de noter la prestation une fois celle-ci exécutée, sollicitez directement vos meilleurs clients et proposez des liens rapides vers les services de notation sur lesquels vous capitalisez.

4 : écrivez un blog

Aujourd’hui, tous vos concurrents ou presque sont sur la toile. Pour faire la différence, il se distinguer, rien de tel que de faire valoir votre expertise. Pour cela, le blog reste la meilleure option.

Mes conseils
Idéalement, je recommande la publication d’un article par mois. Un article de fond avec une vraie valeur ajoutée (cas pratique, étude chiffrée, analyse du marché, recommandations techniques, décryptage…) accompagné d’une forme soignée. C’est certes un travail qui demande un peu de temps mais il représente un outil précieux pour votre communication. Vous pourrez le relayer sur vos réseaux sociaux (LinkedIn, Facebook ou via les posts de Google My Business), l’utiliser pour vos relations presse et c’est surtout un atout non négligeable pour favoriser votre référencement naturel.

5 : ayez une communication régulière

Si je vous dis ‘remplacement de pare-brise’, vous pensez à … ‘Carglass’ évidemment ! Cette entreprise a réussi à se bâtir une excellente notoriété grâce à un véritable matraquage publicitaire (radio et TV). Je prends volontiers cet exemple pour rappeler la nécessité du « Keep in mind » (désolée pour la non-traduction ; je trouve le concept plus évocateur en anglais). En effet, occuper le terrain et se rappeler régulièrement au bon souvenir de ses prospects, clients et partenaires est une nécessité en communication.

Les bonnes pratiques :
Associez efficacement tous les leviers pour une campagne de communication omnicanale dense et régulière : emailing, sms, mailing, blog, réseaux sociaux… Outre l’objectif de constance, cette stratégie renverra l’image d’une société dynamique et constituera un avantage de plus pour votre référencement naturel.

6 : devenez « Google Friendly »

Que ça vous plaise ou non, Google domine toujours le marché des moteurs de recherche (92% de parts de marché en 2017 en France). L’une des bonnes pratiques, en parallèle d’une stratégie de SEO, consiste à devenir son meilleur ami.

Comment ?  Utilisez les outils de la sphère Google : Analytics pour vos statistiques, Search Console pour optimiser votre SEO ; intégrez Google Maps sur votre site, optez pour les Google Fonts (polices), créez votre chaîne YouTube (YouTube faisant partie du giron Google depuis 2006), alimentez Google My Business…
Et pensez surtout à vous tenir informé des orientations de l’algorithme Google pour anticiper ses évolutions.

7 : adoptez les réseaux sociaux

Les réseaux sociaux ont pris le pas sur l’email en matière de temps passé en ligne. Ils sont devenus incontournables et semblent attrayant pour les entreprises. Mais attention, ils peuvent vite devenir chronophages !

Que faire ? Ne vous jetez pas à corps perdu dans la création de multiples comptes que vous laisserez par la suite en jachère faute de temps et de motivation. Prenez le soin d’identifier les réseaux sociaux réellement porteurs pour votre activité. Soyez réaliste : les alimenter prend du temps ; mieux vaut donc n’en choisir qu’un mais y avoir une communication régulière. Définissez en amont une charte éditoriale qui fixera notamment des idées de thèmes à aborder et le périmètre de votre présence sociale. Enfin, utilisez les statistiques sur vos publications pour détecter ce qui plait à votre communauté pour ainsi performer.

8 : utilisez le coup de boost publicitaire si besoin

Recourir à la publicité en ligne peut s’avérer efficace pour palier un déficit de référencement naturel (le temps que le déploiement d’une stratégie SEO porte ses fruits par exemple), pour doper vos demandes de devis, compenser une activité très saisonnière ou encore relayer un nouveau produit ou service.

Quelles méthodes ? Identifiez les outils adaptés à votre type d’activité (Google Adwords et/ou Shopping, Facebook ou Instagram Ads…) et commencez par y réaliser un test. L’appui d’un spécialiste qui vous orientera dans la définition du ciblage, des mécaniques et des messages est souvent nécessaire.

9 : cultivez votre réseau

N’oubliez pas que votre réseau est un paramètre important de votre communication. Anciens collègues ou camarades, partenaires, clients, collaborateurs… entretenez et soignez votre réseau vous rendra service pour développer votre activité, trouver des professionnels sur lesquels vous appuyer ou encore promouvoir vos événements/actualités.

Concrètement ?  Soyez présent sur les événements de votre domaine d’activité (salon, conférences, colloques…) pour y retrouver vos connaissances tout en restant informé des nouveautés. Entretenez ce réseau via des outils comme LinkedIn. Et surtout soyez généreux : le réseau doit être à double sens pour fonctionner !

10 : suivez tout ça de près !

Parmi les dogmes du marketing digital on trouve en tête de liste la culture de la donnée et l’analyse de la performance. Je vous invite à suivre de près tous les indicateurs clés de la performance de votre communication en ligne.
En clair… définissez les indicateurs pertinents pour votre activité (nombre de visites sur votre site, demandes de devis, appels entrants, taux de transformation, chiffre d’affaires…) et mesurez leur progression en fonction des actions mises en places. Pensez aussi à suivre votre e-réputation et votre portée sociale.
Lors de mes conférences à la Chambre de Commerce et d’Industrie de Lille, on m’a plusieurs fois posé la question suivante : « Combien de temps faut-il consacrer à tout ça ? (sa visibilité web). » J’estime que cette activité représente plus ou moins ½ journée par semaine. C’est certes un investissement… mais on n’a rien sans rien et il me semble que le jeu en vaut la chandelle !

Pour un référencement naturel efficace : pensez SXO plutôt que SEO

Pour un référencement naturel efficace : pensez SXO plutôt que SEO

Cela fait déjà un bon moment que l’on en parle mais je trouve que le Seach Experience Optimization est encore loin d’être une réalité ! Même si le terme SXO tient davantage du phénomène de mode que d’une nouvelle discipline, il a pour avantage de nous rappeler ce que nous ne devons pas perdre de vue : l’utilisateur.
Voici quelques pistes pour s’en approcher…

Le SXO, quézako ?

Pour résumer en deux mots l’art du SXO, l’idée n’est pas d’optimiser son site pour le référencement naturel mais avant tout pour l’internaute. Logique me direz-vous ? En théorie oui mais en pratique je vois encore beaucoup de chemin à parcourir. Entre les sites surchargés desquels rien ne ressort, les articles creux ou les navigations hasardeuses : il y a encore du pain sur la planche !
Google ambitionne d’avoir des robots d’indexation dotés d’une capacité d’analyse la plus proche possible de celle d’un humain. Donc si notre site est pertinent pour un humain, il le sera pour un robot. Ce qui doit nous conduire à enterrer les techniques de sur-optimisations pour évoluer vers du bon sens ! Il ne faut donc plus faire de choix entre référencement naturel et pertinence pour l’internaute puisque les deux sont bel et bien liés.

Le SXO en pratique

SXO et contenu

Revenons aux fondamentaux ! Qu’attend l’internaute d’un article de blog ou d’une fiche produit ? Un rédactionnel agréable à lire, complet, bien écrit et doté d’une vraie valeur ajoutée. La rédaction n’est donc plus la cerise sur le gâteau mais l’un des éléments de base de l’efficacité d’un site. D’autant que désormais, les sites internet étant incontournables, il ne s’agit plus d’être présent en ligne mais surtout de faire mieux que ses concurrents et de se distinguer.
N’oublions pas le caractère zappeur de l’internaute, et encore moins celui pressé du mobinaute. Pour capter leur attention il s’agit de leur offrir des rédactionnels suffisamment bien écrits et construits pour que leur lecture soit aisée. Je vous conseille pour cela d’utiliser les bonnes vieilles techniques journalistiques (travail du titre, chapô introductif, inter…), qui se marient de plus à merveille avec le balisage sémantique.

Connaître les attentes des internautes

Ne foncez pas tête baissée en organisant votre site de manière intuitive. Prenez le temps d’auditer vos prospects et clients pour connaître leurs attentes, leurs préoccupations ou même leurs vocables pour réaliser un site à leur service et non pas à votre idée. Pour un site e-commerce par exemple, l’arborescence produit que vous aviez imaginé n’est peut-être pas celui qui sied à vos clients.
Si vous avez un blog (ce qui est, soit dit en passant, une excellente chose !), recherchez les questions que les internautes se posent pour rédiger des articles réellement utiles. Notez d’ailleurs que les questions sont en vogue car les recherches via les assistants vocaux (Siri, enceintes intelligentes…) les rendent incontournables. Ainsi n’hésitez pas à identifier les questions populaires sur les moteurs de recherche ou à consulter les PAA (People Also Ask) de Google pour trouver des pistes d’articles.

Pour un SXO efficace

Il faut rappeler que pour anticiper les besoin des utilisateurs, il existe différents outils. Le planificateur de mots-clés de Google vous permettra d’identifier le vocabulaire de votre cible (versus le jargon peut-être trop technique de votre cœur de métier). L’analyse d’audience doit vous aider à cerner ce qui plaît (…et ce qui plaît moins) aux internautes en terme de contenu ou d’offre sur votre site. Utilisez-la également pour détecter les éventuelles pages à retravailler (pages présentant un taux de rebond important). Pour aller encore plus loin, vous pouvez facilement mettre en place des enquêtes clients en ligne pour identifier les points à optimiser voire même réaliser des tables rondes pour une étude plus approfondie.

Et voici 6 mots pour conclure : pour bien faire, restez user-centric !

Comment évaluer le CTR de sa campagne Google Adwords ?

Comment évaluer le CTR de sa campagne Google Adwords ?

C’est une question récurrente de mes partenaires et clients : « quel est le taux de clic moyen en SEM ? » (search engine marketing).

Le CTR : kézako ?

Pour commencer qu’est-ce que le CTR ?
Cet acronyme signifie « clic through rate » et désigne le ratio entre le nombre d’affichages d’une annonce et le nombre de clics qu’elle génère.

Même si l’on paie ses liens sponsorisés au clic et non à l’affichage, ce fameux CTR est gage de qualité (qualité de rédaction des annonces, de ciblage, du choix des mots-clés…).

Il est très difficile de donner un CTR moyen car certains secteurs d’activité fonctionnement mieux que d’autres et de manière générale, plus un produit ou service est spécifique, plus son CTR aura de chances d’être élevé.

Rappelons également que le nombre de requêtes longues (dites long train), c’est-à-dire composées de plusieurs mots-clés, augmentent d’année en année, privilégiant ainsi les réponses bien spécifiques.

Il faut donc opérer un travail méticuleux d’association (et d’exclusion) de mots-clés pour viser un trafic de qualité.

 

Les bonnes… et mauvaises méthodes

Je dirais qu’un taux de clic inférieur à 2% est perfectible, soit en restreignant la liste de mots-clés, soit au contraire en allant se positionner sur des requêtes plus spécifiques. La finesse du paramétrage constitue également un levier non négligeable pour améliorer les résultats d’une campagne Google Adwords.
Certaines agences se targuent de pouvoir offrir à leur client un CTR de plus de 10%. Pour y parvenir, elles achètent généralement votre propre marque comme mot-clé, ce qui à mon sens frôle l’ineptie car vous êtes normalement, à quelques exceptions près, en première position sur votre propre marque. Cela revient donc à gonfler artificiellement le taux de clic et surtout à jeter l’argent par les fenêtres.

Ma méthode ?

  • Suivre de très près les campagnes de mes clients
  • Multiplier les tests car les résultats s’avèrent assez différents d’un annonceur à l’autre
  • Relayer leurs promos pour améliorer le taux de clic
  • Soigner et affiner le paramétrage
  • …Et surtout communiquer avec eux pour avoir un retour sur les actions déployées

Il va de soi qu’aucune campagne ne peut être efficace si les objectifs ne sont pas clairement identifiés au préalable et si le site Internet n’est pas optimisé (qualité des pages d’atterrissage et du site en général).

SEO Magique

SEO Magique

SEO, SEA… bla bla bla !

Expliquer à mes clients pressés la différence entre le référencement naturel et le référencement payant n’est pas simple…

D’autant plus qu’ils sont régulièrement destinataires d’emails publicitaires aux sujets tels que : « votre entreprise en première place des résultats Google » avec des engagements de résultats. Ces prestataires jouent justement sur la confusion entre SEA (Search Engine Adevrtising / référencement payant) et le SEO (Search Engine Optimization ou référencement naturel).

Moi aussi je peux promettre à n’importe qui que son site sera en première position sur Google en payant des liens sponsorisés 😉 Mais en référencement naturel, c’est plus complexe car la concurrence s’intensifie : 822 240 nouveaux sites Internet ont été mis en ligne chaque jour en 2015* !

Donc je préfère la transparence (et l’humilité) : personne ne connaît la recette magique de l’algorithme Google qui permettrait d’être à coup sûr en première position des résultats de recherche. Je détaille à mes clients les grands critères utilisés par les robots d’indexation que l’on peut résumer en deux adjectifs : qualité et popularité du site. Je leur explique ensuite ma démarche pour mettre toutes les chances de notre côté… ou plutôt de celui de leur site web. En clair : le SEO n’est pas une science exacte. D’ailleurs si c’était le cas, le métier de référenceur n’existerait plus !

Patience et longueur de temps…

Reste encore à intégrer que la venue des crawlers (robot d’indexation des moteurs de recherche) sur un site Internet est aléatoire et surtout pas immédiate. Il m’arrive d’avoir des clients qui m’appellent dans les minutes qui suivent la mise en ligne de leur site : « Je ne comprends pas je ne trouve pas mon site sur Google ! ».
Je suis la première à le déplorer mais le référencement naturel n’a pas d’effet immédiat.

Vis ma vie de référenceur 😉

Il n’empêche que je trouve le SEO passionnant car, à l’instar du monde du web, il évolue sans cesse. Et il va selon moi dans le bon sens puisqu’il privilégie de plus en plus l’expérience utilisateur. En clair : plus votre site sera utile et efficace pour l’internaute, mieux il sera référencé. Logique non ?
Et par conséquent le métier de consultant en référencement, même s’il reste un peu technique, nécessite avant tout d’excellentes aptitudes rédactionnelles. En effet : apparaître dans les résultats de recherche c’est une chose mais encore faut-il séduire l’internaute pour qu’il clique sur le lien puis lui apporter un contenu qualitatif sur le site.

Pour mieux comprendre les étapes d’une stratégie SEO

Voici les étapes (ou en tout cas ma manière de procéder) pour initier une stratégie de SEO. Je rappelle que ce n’est pas du one-shot et que seul un suivi et des efforts sur la durée permettront d’obtenir des résultats.

  1. Définir une stratégie de positionnement, c’est à dire sélectionner sur quels mots-clés il sera pertinents d’afficher le site dans les résultats de recherche. Il existe plusieurs méthodes et outils pour cela.
  2. Déployer les éléments techniques et rédactionnels ad hoc. S’il s’agit d’une création de site, c’est encore mieux car on pourra directement optimiser les éléments importants (poids des pages, dimension responsive voire adaptive design, arborescence…)
  3. Soumettre les pages à Google pour l’inciter à les découvrir et les indexer plus rapidement.
  4. Puis travailler régulièrement afin de favoriser le trafic du site et à l’enrichir en contenu.

*Mise à jour 2025 : il n’existe pas de chiffres sur le nombre de sites Internet dans le monde. On sait simplement qu’ils se comptent en milliards.
En France, 8 entreprises sur 10 disposent désormais d’un site Internet.

A lire également : Comment optimiser le SEO de son site Internet ?