10 conseils pour rédiger un article de blog efficace

10 conseils pour rédiger un article de blog efficace

Comment rédiger un article efficace pour son blog ?

10 conseils pour rédiger un article de blog efficace

On parle beaucoup de « copywriting’ et de « ghostwriting », techniques de rédaction pour le web visant à favoriser votre entreprise ou votre marque grâce à la publication sur le web de contenus de qualité. Alors j’ai voulu faire un test en demandant à l’intelligence artificielle de m’aider à rédiger cet article. Ces conseils sont donc le fruit de ma collaboration avec une machine ! (rendez-vous en fin d’article pour que je vous explique la démarche).

1. Choisissez un sujet qui vous intéresse

La motivation est la clé de la rédaction d’un article de blog de qualité. Si vous écrivez sur un sujet qui vous branche vraiment, vous serez plus enclin à fournir un travail de qualité et à y consacrer du temps. Or normalement, c’est censé être le cas de votre secteur d’activité, non ?

 

2. Faites des recherches approfondies

On ne le répétera jamais assez : la clé de voûte de votre contenu c’est sa valeur ajoutée, c’est à dire votre capacité à apporter une information pertinente à l’internaute qui vous lira. Alors avant de commencer à rédiger, assurez-vous d’avoir une bonne connaissance du sujet sur lequel vous allez écrire et n’hésitez pas à réaliser des recherches poussées pour les compléter et intégrer des sources. Cela vous permettra de fournir des informations précises et de qualité à vos lecteurs.

 

3. Structurez votre contenu

Avant de commencer à rédiger, prenez le temps de créer une structure pour votre article avec une introduction, des rubriques, des titres et sous-titres ou encore des encadrés, des témoignages… Essayez notamment de développer une seule idée par paragraphe. Cela vous permettra de mieux organiser vos idées et de rendre votre article plus facile à lire et surtout plus dynamique.

 

4. Soignez le style

Faites attention à votre style d’écriture : pour que votre article soit efficace, il est important que votre manière d’écrire soit claire et facile à comprendre. Évitez les phrases trop longues et utilisez des mots simples. Ne noyez pas le lecteur avec des termes trop techniques ou alors expliquez-les. Enfin, adoptez un ton adapté à votre cible et au support web, moins formel.

 

5. Soyez concis

Ne vous éparpillez pas et restez concentré sur votre sujet. Plus votre article sera concis, plus il sera facile à lire et à comprendre pour vos lecteurs. Pour autant, si vous abordez un vaste sujet qui nécessite un contenu dense, je ne peux que vous ramener au conseil numéro 3 car la structure permettra assurément de le rendre plus digeste. Et si vraiment il y a trop d’infos, vous pouvez par exemple scinder les éléments en plusieurs articles pour créer un dossier thématique.

 

6. Faites attention à l’orthographe et à la grammaire

Un article bien écrit et sans fautes d’orthographe et de grammaire est plus agréable à lire et crédible pour vos lecteurs. Utilisez un correcteur d’orthographe pour vous assurer que votre article est exempt de fautes. Mieux : demandez une relecture par un tiers qui en plus d’apporter des corrections pourra vous donner un avis objectif sur le contenu et la mise en forme.

 

7. Ajoutez des images et des vidéos

Les images et les vidéos sont un excellent moyen de rendre votre article plus attrayant et facile à comprendre. Elles permettent également de rompre la monotonie de l’article et de captiver l’attention des lecteurs. Pas de panique si vous n’êtes pas un pro du montage vidéo, il existe des outils très simples comme Canva. En outre, soignez particulièrement le visuel principal de votre article (et sa vignette) qui constitueront l’élément déterminant qui donnera envie -ou pas- à l’internaute de cliquer pour lire votre article.

 

8. Faites appel à l’émotion

Pour que votre article soit efficace, il est important de toucher les émotions de vos lecteurs. Utilisez des anecdotes et des exemples pour illustrer votre propos et susciter l’empathie de vos lecteurs. Vous pouvez aussi intégrer une dimension personnelle à votre article pour lui offrir un aspect plus authentique.

 

9. Soignez la forme

C’est une règle élémentaire en communication : le meilleur contenu du monde ne sera pas lu s’il n’est pas emballé dans une jolie mise en forme. (Et à l’inverse, une mise en forme soignée ne suffira pas à favoriser la lecture d’un mauvais article.) Donc prenez le temps de réaliser une jolie mise en forme, du choix de la police de caractère à des alignements parfaits, de jolis visuels à une structure bien propre.

 

10. Appelez à l’action

Rédiger un article pour valoriser votre savoir-faire, c’est bien. Proposer à l’internaute qui a lu cet article de passer à l’action (en vous contactant, en demandant un devis, en commandant votre produit…) : c’est mieux !

Vous l’aurez compris : rédiger un article à valeur ajoutée pour votre blog ne peut pas se faire en 5 minutes. Il faut prendre le temps de bien préparer et structurer le contenu, de rédiger posément, de soigner la mise en page et de bien réfléchir à valoriser l’ensemble.

A lire aussi : Le contenu de qualité, nouveau roi du référencement naturel

Crédit photo : (c’est aussi une IA) Dall.e

Comment l’IA m’a aidée…

J’aurais pu vous dire que j’ai écrit cet article seule… mais c’est faux et je suis honnête.
L’objectif de cet article était de tester ce nouvel outil en conditions réelles.
Alors j’ai écrit le titre et lui ai demandé de m’écrire sur ce sujet un article de 800 mots. Je n’en ai obtenu que 370 mais il me semble que c’est la limite de la version d’essai que j’ai utilisée.
Je me suis donc servie de cette base que j’ai réécrite et enrichie (pour arriver à 780 mots).
Globalement, j’ai trouvé les éléments produits très qualitatifs, que ce soit les conseils comme la manière de rédiger. La seule critique que je pourrais lui adresser est d’y avoir trouvé un peu trop de répétitions à mon goût. En revanche : ni faute de grammaire ou de conjugaison pas plus que de faute d’orthographe.

Je suis allée encore plus loin puisque je lui ai aussi demandé de me rédiger les balises du référencement naturel. Et là je suis bluffée ! Conclusion : ce nouvel outil sera certainement une aide précieuse dans les prochaines années, en particulier sur certaines tâches de SEO longues et fastidieuses. Objectif : utiliser l’IA pour défricher le terrain et produire un premier jet afin de me dégager du temps au services de tâches à réelle valeur ajoutée;

 

Elise Roussel

Elise Roussel

Freelance en marketing digital

Consultante depuis 2009, j’accompagne les indépendants et entreprises dans leur transformation digitale, de la création de site Internet à la stratégie de communication web. Passionnée par mon métier, j’aspire également à le transmettre à des étudiants par le biais d’interventions en marketing digital ainsi qu’à des professionnels via des modules de formation.

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que peut-on attendre du web en 2023 ?

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​Depuis 2020, les crises qui se succèdent ont contribué à accélérer plusieurs grandes transitions. Avec la covid et les confinements, c’était l’adoption du cloud, de la visio ou encore du paiement sans contact. Depuis la guerre en Ukraine, les prix des carburants, de l’électricité et du gaz nous poussent à repenser nos modes de déplacement, de chauffage et à parler plus intensément de notre transition énergétique.
Autant de changements qui impactent l’univers digital et pourraient avoir un effet boule de neige. D’autant que la fracture entre le modèle d’un internet capitaliste et oligopole, et celui du web 3 décentralisé et plus libre commence à se ressentir nettement.
Voici donc quelques perspectives positives pour 2023…

Non, le digital n’est pas sobre énergétiquement

En 2022, la sensibilisation à l’impact de nos activités numériques sur la planète a opéré. On sait désormais que les data-centers et l’écosystème digital représentent davantage d’émissions de CO² que le trafic aérien. Et ce n’est qu’un début puisque le secteur engendre une consommation énergétique en hausse de 9% par an en moyenne à l’échelle mondiale.
Les cryptomonnaies et les NFT sont souvent pointés du doigt. A juste titre puisque le minage du bitcoin représente à lui seul un besoin en électricité supérieur à celui de la Suède.  Néanmoins il s’agirait en majeure partie d’énergies renouvelables et notamment l’hydroélectricité.
On a bien compris également que vider ses boîtes email et passer nos applis en dark mode ne suffirait pas. Réduire le streaming ou freiner le renouvellement d’appareils serait en revanche davantage efficace.
Alors après la culpabilisation, 2023 sera peut-être l’année du passage à l’action… !

Où en sommes-nous en France… ?

En France, l’appareil législatif a introduit la loi REEN (Réduction de l’Empreinte Environnementale du Numérique) en novembre 2021.
Ce dispositif introduit trois objectifs :
Sensibiliser à la sobriété numérique dès le plus jeune âge.
Réduite la fréquence de renouvellement des appareils numériques (ordinateurs, smartphones et tablettes), à eux seuls responsables de 70% de l’empreinte carbone du digital en France en s’attaquant à l’obsolescence programmée et en dressant certaines interdictions face aux fabricants.
Favoriser les démarches de sobriété, s’agissant par exemple des data-centers et de la création de sites web.
Ce sont les collectivités territoriales qui vont ouvrir le bal. Dès ce mois-ci, les communes et intercommunalités de plus de 50 000 habitants doivent établir un programme de travail qui les mènera à l’adoption d’un plan de stratégie numérique responsable à l’horizon 2025. Leurs missions à ce titre : réfléchir au cycle de vie des appareils, infrastructures réseaux et logiciels, à l’inclusion numérique des administrés, à la formation de leurs propres collaborateurs ou encore à l’émergence de projets collaboratifs intégrant du digital.

L’Europe, ardent défenseur de notre sécurité digitale

Les rappels à l’ordre et les amendes à l’encontre des géants du digital se multiplient, preuve que l’Union Européenne est sur le pont s’agissant de protéger ses usagers du net depuis la mise en place du Règlement Général Européen pour la Protection des Données Personnelles.
Tout récemment c’est notre CNIL qui a infligé à Microsoft une amende record de 60 millions d’euros pour le non-respect par Bing des règles liées aux cookies. Et en juin prochain, c’est Google Universal Analytics qui migrera vers la nouvelle balise G4 pour se conformer au RGPD et mieux respecter notre vie privée. Concrètement, le tracking ne sera plus basé sur nos adresses IP (considérées comme données personnelles par la CNIL) mais sur des ‘clients-id’. Et c’est grâce à l’intelligence artificielle qu’il palliera le manque d’éléments, afin de maintenir une puissance de ciblage publicitaire.

Ces gros titres commenceront-ils donc à favoriser une prise de conscience du public ? D’autant que les solutions de demande de consentement ne sont finalement pas au service de l’internaute d’un point vue ergonomique avec leurs bannières ‘j’accepte’ qui entravent les pages web. On entrevoit déjà d’autres alternatives…

 

Ainsi certains sites revendiquent ne pas utiliser les cookies et n’ont donc pas besoin de ces solutions. Ou encore d’autres qui vous proposent un abonnement payant comme alternative à l’abandon des cookies, à l’instar de Marmiton et AlloCiné.

Dans l’arsenal législatif, l’UE a aussi dégainé le Mica (règlement Markets in Crypto Assets) pour mieux encadrer l’usage des cryptomonnaies et protéger les européens. Autres dispositifs : le Digital Service Act qui a pour objet la lutte contre les contenus illégaux et produits illicites en ligne. Aspect important de ce DSA, il souhaite harmoniser les législations nationales en la matière par souci d’efficacité. Enfin le Digital Market Act qui entre en vigueur en mars prochain pourrait faire du bruit car il vise à limiter le monopole européen des GAFAM en leur empêchant notamment de favoriser leurs propres produits et services. Citons comme exemple la présence de Google Shopping (condamné à ce titre par la Commission Européenne) ou la pré-installation de logiciels sur un ordinateur ou un smartphone.

La fin de l’hégémonie des GAFAM ?

Ok on peut rêver mais il me semble que la prise de conscience collective quant à leur exceptionnelle suprématie s’amorce. Le Digital Market Act en est l’illustration.

Le classement des 10 plus importantes capitalisations boursières mondiales est trusté par… devinez qui ? Les géants du digital : Apple, Microsoft, Alphabet (holding de Google), Amazon, Tesla, Meta ou encore Nvidia. Outre nos usages et appareils numériques, ils s’étendent aux modes de déplacement, de paiement, à la distribution physique et même à la conquête spatiale. Plus inquiétant encore : à notre alimentation. Saviez-vous que Bill Gates est le plus grand exploitant agricole privé aux Etats-Unis ?

Comment agir ?

Diversifions nos usages pour leur donner moins de données et donc de pouvoir. Par exemple, combinez deux navigateurs : l’un pour vos recherches et l’autre pour le reste de vos besoins (messagerie, shopping, réseaux sociaux.). On peut aussi chercher d’autres acteurs offrant les produits et services qu’il nous faut. Quelques exemples : Qwant, moteur de recherche français, BlueMind, messagerie collaborative européenne ou Fairphone, fabricant nééerlandais de smartphones écoconçus.

Fédiverse, en quête d’alternatives

Non ce n’est pas un jeu de mots à deux balles… promis ! Le fédiverse (contraction de ‘federation’ et ‘univers’) désigne une galaxie de logiciels libres qui utilisent tous le même protocole. On peut ainsi le comparer à un univers de blocs offrant différentes fonctionnalités et capables de communiquer entre eux. C’est un système décentralisé qui s’oppose aux modèles centralisés que nous connaissons via les Gafam par exemple. Le plus connu de ces logiciels est sans doute Mastodon, présenté comme substitut à Twitter. Mais cette fédération abrite aussi PeerTube, plateforme vidéo, ou PixelFed, proposé comme alternative à Instagram.

Alors ouvrons nos mirettes en quête d’outils pertinents dans ce fédiverse qui semble offrir de belles perspectives. Car même si les géants du web ont une longueur d’avance, n’oublions pas que ce sont nous, les usagers, qui avons le pouvoir de changer les choses.

 

Comme je n’ai toujours pas de boule de cristal, je vous donne rendez-vous dans quelques mois pour évaluer l’ampleur des changements. A titre personnel, j’espère que le web dont j’ai fait mon métier après en être tombée amoureuse un peu avant 2000, gommera au moins une partie des défauts qu’il a engendrés avec les années.

Crédit photo : shubham-dhage-gC sur Unsplash
Elise Roussel

Elise Roussel

Freelance en marketing digital

Consultante depuis 2009, j’accompagne les indépendants et entreprises dans leur transformation digitale, de la création de site Internet à la stratégie de communication web. Passionnée par mon métier, j’aspire également à le transmettre à des étudiants par le biais d’interventions en marketing digital ainsi qu’à des professionnels via des modules de formation.

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Google Business Profile : 1er outil de votre présence web

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C’est l’outil qui a coiffé les Pages Jaunes au poteau ! Il est incontournable car massivement utilisé par les internautes… et pourtant il demeure souvent sous-exploité par les professionnels. Petit tour d’horizon des fonctionnalités Google Business Profile (ex Google My Business que l’on appelle aussi ‘Fiche Google établissement’) à adopter d’urgence !

 

Toutes les infos de votre entreprise à un seul endroit

Votre logo, votre adresse, celle de votre site web, vos horaires, votre numéro de téléphone : l’internaute y trouve en un clin d’œil toutes les infos de votre entreprise. Qui plus est : ces dernières s’affichent directement dans ses résultats de recherche Google !
Et grâce aux boutons d’action, il peut visiter votre site web, lancer Google Maps pour se rendre chez vous, vous appeler directement depuis son téléphone, demander un devis… y’a qu’à cliquer ;
Tout y est ultra simple !

et même plus…

Saviez-vous que sur Google Business Profile vous pouvez également :

  • lister vos services,
  • afficher vos produits et les regrouper car catégories,
  • intégrer un bouton de demande de devis,
  • et même créer votre mini site web ?

Tout ceci à partir de l’interface accessible via le lien https://business.google.com/.

 

Le volet social des fiches Google

La fiche établissement Google propose plusieurs fonctionnalités sociales.

  • Une fonction ‘post’ qui vous permet de publier une actualité comme sur un réseau social. Nouveau produit, nouveau service, événement, relai d’un article de blog ou toute autre information. Le post ainsi créé sera mis en avant pendant 7 jours directement en bas de la fiche.
  • Une fonction messagerie. C’est à vous de l’activer. Auquel cas vous recevez directement sur votre ordinateur ou smartphone les questions des internautes, un peu à la manière d’un chat Facebook.
  • Et bien sûr la collecte d’avis client au service de votre e-réputation. N’hésitez pas à solliciter des avis auprès de vos clients. Et pensez à répondre avec empathie, de manière simple et individuelle aux avis reçus (bons comme mauvais). Sachez par exemple que vos nombre d’avis (et une bonne note) favoriseront la visibilité de votre entreprise dans Google Maps.

Pour tirer parti de l’outil Google, je vous recommande de le compléter le plus possible (information, horaires, logo, photos…) et surtout de le mettre très régulièrement à jour.
Cet outil évolue constamment. Comptez sur moi pour vous donner un max d’astuces et vous informer des prochaines nouveautés de Google Business Profile ! 

Mes petits tutos vidéo pour mieux utiliser Google Business Profile :

Créer un lien direct vers les avis Google

Activer le bouton de demande de devis

Obtiendrez-vous votre pass Co-DIG ?

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Avec la pandémie, c’est le statu CO : VIDés de leur énergie, les TPE, PME et indépendants peinent à relancer la communication, souvent relayée en bas de leur to-do-list. Et pourtant, c’est LE levier à actionner pour relancer les affaires ; le robinet à garder grand ouvert si l’on veut se remettre en selle !

Faites cet auto-test pour réaliser vous-même un diagnostic de votre com’ digitale.

 

1/ Envoyer un e-mail ou une carte de vœux à vos clients, c’est…

✳️ Un incontournable

🅾️ Ça me saoule mais je le fais !

⚛️ Du temps et de l’argent perdus

 

2/ Je publie des infos sur les réseaux concernant mon activité…

✳️ De manière régulière et pertinente

🅾️ Quand j’y pense, je poste plusieurs messages d’un coup pour optimiser mon temps

⚛️ Rarement ou jamais : j’aime pas les réseaux sociaux !

 

3/ J’informe mes clients des nouveautés et actualités relatives à mon activité…

✳️ Via une newsletter ou un blog

🅾️ Par téléphone ou quand je vais au restaurant avec eux

⚛️ Seulement si j’ai quelque chose à vendre

 

4/ Mon site Internet c’est…

✳️ Une vitrine de mon activité que je bichonne régulièrement

🅾️ Une plaquette en ligne un peu poussiéreuse qui date un peu

⚛️ J’ai pas ça moi !

 

5/ Google My Business

✳️ Un outil de communication à part entière, j’en ai conscience.

🅾️ La fiche établissement Google ? j’ai dû créer ça il y a longtemps…

⚛️ C’est quoi encore ce truc ? Et c’est qui Google ?

Résultats

 

Marjorité de ✳️ : vous êtes positif[ve]

Bravo ! Vous êtes une star de la com’ digitale ! Vous maîtrisez l’art de prospecter et fidéliser via le web.
Devenez incollable en référencement naturel, sites wordpress, newsletters ou rédaction web… ayez le réflexe formation : profitez de vos crédits formation !

 

Marjorité de 🅾️ : encore une petite dose ?

Un rappel serait-il nécessaire pour vous accompagner dans votre transformation digitale ? Allez, un petit effort… ! Prenez rendez-vous, je suis votre Docteur Web : cure de revitalisation digitale, thérapie au net, suppo de SEO ou comprimé de e-marketing… demandez une ordonnance !


Majorité de ⚛️ : vous êtes resté confiné[e]

Votre devise c’est ‘pour vivre heureux, vivons cachés’ ? Mais pour votre business, c’est pas top ! Comme disait Flandise (le papa de Flamby) : ‘y’a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis’.
On commence tout doux par une consultation. J’ausculte votre présence digitale. On se met d’accord sur les bénéfices attendus (notoriété, CA…). Vous n’avez pas le temps ? Moi c’est mon job !

 

 

« La communication est une science difficile. Ce n’est pas une science exacte. Ca s’apprend et ça se cultive. »

Jean-Luc Lagardère.

 

Les 7 mythes sur la vie de freelance web

Les 7 mythes sur la vie de freelance web

On me questionne régulièrement sur mon statut d’indépendant. Certains en rêvent quand d’autres en ont peur. Il m’arrive aussi de passer du temps à conseiller des personnes désireuses de passer le cap. Voici quelques idées reçues qui ont la dent dure 😉

 

La vache, tu dois te sentir super seule !

Mon métier suppose que je sois un peu geek ; pour autant je ne suis pas no-life ! Ceux qui me connaissent bien savent que je parlerais à un mur… Et pourtant, dans mon bureau règne un calme parfait ! Pas de musique mais plutôt ambiance monacale : silence ça bosse et je suis concentrée ! …sans que je ressente un manque de vie sociale.
En vérité je ne suis pas isolée car j’ai des rendez-vous clients au moins une à deux fois par semaine, des contacts réguliers par téléphone avec eux ou mes collaborateurs ainsi que des étudiants à qui je transmets mon expérience en marketing digital.
Et puis je suis seule en journée mais le reste du temps, ma petite famille est là !

 

T’as plein de temps libre pour voir tes potes !

La normalité veut que pendant que vous bossez, vos potes bossent aussi ! Personnellement, j’ai pas mal d’indépendants autour de moi donc il est vrai qu’on me débauche assez facilement : il y a ceux qui voient de la lumière dans mon bureau et passent prendre un café, ceux qui me proposent un resto de temps en temps ou celle qui s’arrête pour inciter mon chien (et donc celle qui sera derrière la laisse bien-sûr) à venir se balader. [Mon chien venant de passer l’arme à gauche, ça n’arrivera malheureusement plus]
La difficulté réside dans l’auto-discipline : chez moi c’est le combat interne entre mon petit ange qui me dit « je te rappelle que tu as du boulot ma grande » et mon petit démon qui me dit « on n’a qu’une vie et tu en meurs d’envie ».

 

Prospecter pour trouver des nouveaux clients : c’est pas trop dur ?

C’est souvent là que le bât blesse chez les indépendants. Personnellement je ne suis pas une bonne commerciale… Je me souviens de mes débuts où j’essayais de me vendre en allant voir des commerçants ou prestataires de services en porte-à-porte (la cata ; j’étais super nulle !). Je me suis même motivée avec une autre freelance pour participer à une soirée de speed-dating en version pro à Lille ! Je dois admettre que j’y ai décroché mon tout premier client, devenu d’ailleurs l’un des plus fidèles ! (il se reconnaîtra)

Par contre je suis une bonne communicante ! Et c’est ça qui m’aide ! Et aussi beaucoup le bouche-à-oreille car mes clients me recommandent. Je pense notamment à mon tout premier client (encore lui !) à qui je dois beaucoup car dès qu’il entend parler de site Internet il parle de moi !

J’ai la chance de ne pas avoir besoin de prospection active. D’où viennent mes nouveaux clients : de mon réseau, d’une agence roubaisienne avec laquelle je travaille depuis longtemps, des recommandations de mes clients et de contacts entrants grâce à un bon référencement naturel (et en même temps, logique puisque c’est une partie de mon job).

 

Comment t’arrives à être disciplinée ? Moi j’y arriverais pas !

La réponse est simple : j’adoooore mon boulot donc je ne me force pas. Et puis, j’ai des clients vraiment chouettes qui apportent un cadre relationnel privilégié à l’exercice de mon métier. J’avoue que parfois j’ai des tâches moins glop pour lesquelles je dois un peu me prendre par la main mais pour le reste, ma seule motivation suffit. Et puis l’organisation chez moi c’est inné donc j’ai toujours des to-do-list et je priorise ce qui est vraiment urgent. Cf mon article ‘comment bien s’organiser au travail’

Je sais procrastiner un peu… mais pas trop !

 

Pas de salaire garanti à la fin de mois : c’est pas l’angoisse ?

Les premières années de ma vie de freelance, honnêtement oui. J’avais des creux de manière cyclique, une fois par an à la fin de l’hiver et quand ça durait un peu je commençais à stresser !

Je me rappelle la douche froide quand mon banquier m’a refusé un prêt immobilier au motif que je n’avais pas 3 ans d’antériorité dans mon activité. A 29 ans (ça faisait 6 mois que j’étais freelance), j’ai donc dû demander à mes parents de se porter caution pour pouvoir emprunter. Ma fierté en a pris un coup !

Avec le temps j’ai appris à profiter des creux d’autant que je dois avoir une bonne étoile car les nouveaux projets tombent toujours du ciel au bon moment !

 

Et puis il y a les questions spécifiques pour les femmes freelance :

 

 

Tu dois être souvent tentée d’aller faire du shopping !

Ok je l’avoue ça m’arrive… néanmoins c’est tellement rare ! Je m’accorde parfois ce luxe mais de manière générale, j’ai du boulot alors je me l’interdis et comme je ne suis pas une grande accro de mode, la tentation est aisée à réfréner.

 

C’est super pratique : tu peux gérer ton linge et cuisiner pendant la journée !

Hop hop hop : je suis freelance je te le rappelle ; pas femme au foyer ! Donc non, c’est pas parce que je suis à la maison que je suis corvéable ! D’où l’intérêt d’avoir ton bureau à toi pour ne pas être visuellement confrontée à d’éventuelles tâches ménagères (le panier à linge qui déborde, le lave-vaisselle à débarrasser…).

Par contre il est vrai que la souplesse est appréciable. Caser un RDV de médecin, aller courir avec une amie ou profiter d’un rendez-vous pour faire un crochet chez un proche : c’est aisé ! D’autant plus que mon activité me permet un certain nomadisme : je peux travailler en attendant la vidange de ma voiture (mon concessionnaire a un super salon avec wifi et machine à café !) et de manière générale sur n’importe quel coin de table ou de bureau grâce au partage de connexion.

 

Vous l’aurez compris : je suis pleinement épanouie dans ma vie d’indépendante en web-marketing. Je pense que ce statut de freelance sied à merveille aux personnes qui se sentent ‘électron-libre’. Je le conseille la plupart du temps aux personnes qui changent souvent de poste, soit parce qu’elles pensent que l’herbe est plus verte ailleurs, soit parce qu’elles se lassent vite de leurs missions.

 

 

PS : je remercie ma fille, Julia, d’avoir modélisé mon bureau sur Minecraft (cf illustration principale)