Ma sélection d’outils professionnels

Ma sélection d’outils professionnels

En ma qualité de chef de projet web, je suis en permanence en quête d’outils pour optimiser et améliorer mon activité. J’ai décidé de les lister via mon compte Pinterest pour les partager avec vous… Pour les découvrir, il vous suffit de cliquer sur la fenêtre Pinterest ci-dessous.

Vous trouverez plusieurs types d’outils :

  • ORGANISATION
    Comment organiser ses tâches, gérer des plannings, travailler de manière collaborative, superviser le travail d’équipe en mode projet… pour gagner en productivité mais aussi en sérénité. D’ailleurs, pour aller plus loin, n’hésitez pas à lire mes astuces pour être mieux organisé au travail.
  • CRÉATION
    Des solutions pour la production graphique, qu’il s’agisse de web-design, de banques images, de recherche de pictos, illustrations ou supports de présentation…
  • MARKETING DIGITAL
    Des outils pour vos campagnes, des utilitaires pour favoriser vos performances ou renforcer votre analyse, mieux suivre vos KPI ‘indicateurs clés de performance)… De manière générale, vous retrouverez sur mon blog de nombreux conseils pour optimiser votre présence digitale et soigner votre communication sur Internet.
  • SMA (pour Social Média Advertising)
    Quelques outils d’automatisation ou d’organisation pour les pros qui gèrent de manière régulière des campagnes de pub sur les réseaux sociaux.

 

Retours d’expériences, autres outils…, n’hésitez pas à me faire part de vos témoignages et remarques par mail.

On se motive… et on prépare la suite

On se motive… et on prépare la suite

Une moitié du pays travaille ou télé-travaille (les professionnels de santé, de l’agroalimentaire, du BTP…) et l’autre moitié est confinée… et piétine. Et si vous mettiez ce temps libre imposé au profit de votre activité ? Voici quelques petits conseils…
(NB : si vous êtes fabricant de masques, cet article ne vous sera pas utile !)

 

1. Tenez vos prospects et clients informés de votre activité

Pour commencer : attention aux faux-pas ! Si vous poursuivez votre activité, évitez les écueils des formules maladroites. Vous pouvez bien-sûr en informer vos clients par email et via vos réseaux sociaux mais soignez le discours. En clair :
– ne passez pas pour une entreprise dans le besoin qui n’a rien à se mettre sous la dent,
– évitez de virer dans le pathos et de dramatiser,
– n’utilisez pas le coronavirus comme prétexte bidon et racoleur (à titre d’exemple, un site de cuisine connu qui crée un onglet « spécial confinement sur son site » !).

Ensuite, quel que soit le niveau actuel de votre activité, il faut communiquer : votre société est-elle ouverte ou provisoirement fermée ? avez-vous aménagé des horaires spéciaux ? quels-sont les modes de contact à privilégier ? Pour cela, plusieurs outils…
– Google My Business est devenu l’un des principaux points d’entrée sur le web vers votre activité. Si vous ne l’avez pas encore fait, c’est le moment de créer votre fiche établissement. Que votre entreprise soit temporairement fermée, que vos salariés soient en télétravail ou en chômage partiel… : indiquez vos horaires ou votre fermeture temporaire via votre fiche établissement Google My Business. Info Et n’oubliez pas de faire la démarche en sens inverse de retour à la normale.
– Bien entendu votre site est également un vecteur important pour communiquer sur la teneur de votre activité.

 

2. Prenez du recul sur votre organisation

Puisque on a le temps… voici quelques idées…
On commence par du nettoyage qui servira en même temps l’écologie puisque le stockage web est énergivore : faire le ménage dans ses dossiers et sur son serveur puis trier/archiver ses mails. Puis on peut réfléchir à l’optimisation de son organisation interne : déployer une solution cloud, mettre en place des outils pour mieux gérer agenda et réunions ou encore pour structurer sa veille
Vous voulez aller plus loin et réfléchir à votre activité ?
Et si vous écriviez les missions de votre entreprise en utilisant par exemple le design thinking ? Une bonne base puisée dans « Le guide du design thinking » aux éditions Pearson : commencer par dresser le périmètre de votre activité aux questions fondamentales (pour qui ? quoi ? pourquoi ? comment ?).
Couchez sur papier le « trio indispensable » : mission-vision-valeur. Ce n’est pas de moi mais je vous invite à lire cet article canadien.

A la reprise, le chef d’entreprise et ses cadres dirigeants doivent reprendre leur statut de piliers : fédérer ses équipes autour d’ambitions pérennes et rassurantes pour l’activité. D’où l’intérêt pour eux de mettre à profit cette pause forcée afin de revenir forts et déterminés. Notons que l’aspect humain (certaines personnes auront vécu des situations délicates voire douloureuses) devra être largement pris en compte.

 

3. Soignez votre communication

Voici une petite check-list de tâches que vous pourriez faire. Vous savez, ces choses qui ne sont pas votre cœur de métier et qui se trouvent toujours en queue de votre to-do-list 😉

  • Mettre en place une jolie signature de mail,
  • Mettre à jour votre site Internet ou confier la tâche à votre webmaster (les geeks sont toujours au boulot !),
  • Mettre à jour votre profil et votre page entreprise LinkedIn (ou les créer),
  • Optimiser le référencement naturel de votre site (ça peut paraître technique et ennuyeux à mourir mais promis c’est efficace !),
  • Si vous avez un blog, rédiger quelques articles d’avance.

Si vous avez des réseaux sociaux, préparez la suite de l’année 2020 avec mon tutoriel sur la création d’une charte éditoriale.

 

4. Soyez prêt à rouvrir les vannes

Reprendre les rênes de la communication, c’est être prêt à relancer votre activité dès la fin de cette période de stand-by.
Réfléchissez donc d’ores et déjà aux leviers à mettre en place et anticipez leur déploiement pour ne plus avoir qu’à appuyer sur un bouton le jour J :

  • envoi d’emailing, de SMS à vos clients/prospects,
  • campagne de prospection avec landing page + Google Ads,
  • publicité sur les réseaux sociaux,

Préparez également une liste des choses à faire en priorité à votre retour : commandes fournisseurs, RDV à repositionner, aspects administratifs… Soyez prêts !

A lire aussi sur le sujet : 5 conseils au service de la visibilité digitale de votre établissement.

Pas toujours facile de rester positifs je vous le concède, surtout avec les questions humaines et économiques que cette crise sanitaire impliquent dans nos activités. Et pourtant, prendre du recul et mettre en oeuvre un plan de relance seront les clés pour se remettre en selle dès le confinement levé. Bon courage !

 

Photo by Djurdjica Boskovic on Unsplash
Obtiendrez-vous votre pass Co-DIG ?

Obtiendrez-vous votre pass Co-DIG ?

Avec la pandémie, c’est le statu CO : VIDés de leur énergie, les TPE, PME et indépendants peinent à relancer la communication, souvent relayée en bas de leur to-do-list. Et pourtant, c’est LE levier à actionner pour relancer les affaires ; le robinet à garder grand ouvert si l’on veut se remettre en selle !

Faites cet auto-test pour réaliser vous-même un diagnostic de votre com’ digitale.

 

1/ Envoyer un e-mail ou une carte de vœux à vos clients, c’est…

✳️ Un incontournable

🅾️ Ça me saoule mais je le fais !

⚛️ Du temps et de l’argent perdus

 

2/ Je publie des infos sur les réseaux concernant mon activité…

✳️ De manière régulière et pertinente

🅾️ Quand j’y pense, je poste plusieurs messages d’un coup pour optimiser mon temps

⚛️ Rarement ou jamais : j’aime pas les réseaux sociaux !

 

3/ J’informe mes clients des nouveautés et actualités relatives à mon activité…

✳️ Via une newsletter ou un blog

🅾️ Par téléphone ou quand je vais au restaurant avec eux

⚛️ Seulement si j’ai quelque chose à vendre

 

4/ Mon site Internet c’est…

✳️ Une vitrine de mon activité que je bichonne régulièrement

🅾️ Une plaquette en ligne un peu poussiéreuse qui date un peu

⚛️ J’ai pas ça moi !

 

5/ Google My Business

✳️ Un outil de communication à part entière, j’en ai conscience.

🅾️ La fiche établissement Google ? j’ai dû créer ça il y a longtemps…

⚛️ C’est quoi encore ce truc ? Et c’est qui Google ?

Résultats

 

Marjorité de ✳️ : vous êtes positif[ve]

Bravo ! Vous êtes une star de la com’ digitale ! Vous maîtrisez l’art de prospecter et fidéliser via le web.
Devenez incollable en référencement naturel, sites wordpress, newsletters ou rédaction web… ayez le réflexe formation : profitez de vos crédits formation !

 

Marjorité de 🅾️ : encore une petite dose ?

Un rappel serait-il nécessaire pour vous accompagner dans votre transformation digitale ? Allez, un petit effort… ! Prenez rendez-vous, je suis votre Docteur Web : cure de revitalisation digitale, thérapie au net, suppo de SEO ou comprimé de e-marketing… demandez une ordonnance !


Majorité de ⚛️ : vous êtes resté confiné[e]

Votre devise c’est ‘pour vivre heureux, vivons cachés’ ? Mais pour votre business, c’est pas top ! Comme disait Flandise (le papa de Flamby) : ‘y’a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis’.
On commence tout doux par une consultation. J’ausculte votre présence digitale. On se met d’accord sur les bénéfices attendus (notoriété, CA…). Vous n’avez pas le temps ? Moi c’est mon job !

 

 

« La communication est une science difficile. Ce n’est pas une science exacte. Ca s’apprend et ça se cultive. »

Jean-Luc Lagardère.

 

Comment réaliser une charte éditoriale digitale ?

Comment réaliser une charte éditoriale digitale ?

Pour être visible sur le web, il s’agit désormais d’offrir de la valeur ajoutée aux internautes. Qui dit valeur ajoutée dit contenu rédactionnel, fonctionnalités et service. Cette démarche doit permettre de multiplier son trafic et donc son vivier de prospects. Encore faut-il savoir créer une charte éditoriale et orchestrer savamment le rayonnement cette valeur ajoutée.

Voici quelques illustrations d’erreurs récurrentes :

Ne pas créer son propre contenu

Le client : Je nourris activement mes prospects et mes clients de contenu à valeur ajoutée, notamment via les réseaux sociaux. Je leur propose toutes les semaines des articles qui peuvent les intéresser. Ainsi je relaie des liens vers de la presse ou des blogs spécialisés.

Mon diagnostic : Votre démarche peut en effet séduire vos clients et prospects à qui vous apportez une sélection clé en main d’articles. Elle servira votre dynamise car en communication, être régulier et présent flatte l’entreprise. Néanmoins, vos publications ne servent pas votre trafic puisque vous redirigez ces internautes vers des contenus tiers alors que l’idéal serait de les renvoyer vers votre propre site.

Copier/coller du contenu tiers

Le client : Chaque mois, je propose à mes clients une petite revue de presse des nouveautés de mon secteur d’activité. Je réalise un tour d’horizon de différents supports, en extrais ce qui me semble intéressant et le republie sur mon propre blog d’entreprise.

Mon diagnostic : Même si cette sélection de contenu peut faire gagner du temps à l’internaute, elle ne sert pas réellement vos intérêts. D’une part, en réalisant ainsi un copier/coller de ce contenu, vous dérogez au droit de la PLA (Propriété Littéraire et Artistique) en reprenant à votre compte un élément soumis au droit d’auteur. D’autre part, pour les moteurs de recherche, le plagiat n’est pas une pratique allant dans le sens de la qualité de contenu. Aussi risquez-vous d’être pénalisé par les robots d’indexation de Google et ses acolytes pour « duplicate-content ».

Mal maîtriser la diffusion de ses contenus éditoriaux

Le client : Je rédige et diffuse régulièrement des articles via mon blog d’entreprise. J’y investis pas mal de temps, cependant je ne vois pas le trafic de ce dernier progresser. Que faire ?

Mon diagnostic : Aussi fantastique soit-il, aucun contenu éditorial ne pourra générer du trafic sans un petit coup de pouce. Il faut en assurer la promotion via votre site, vos réseaux sociaux, votre signature de mail, vos emailings… Ce que je constate aussi parfois c’est qu’une petite dose d’optimisation est souvent nécessaire pour favoriser l’indexation d’un article ; volet sur lequel je peux vous accompagner.

Quelles questions faut-il se poser avant de se lancer dans le déploiement d’une charte éditoriale sur le web pour votre entreprise ?

  • Quels sont mes objectifs ?

Toute action de communication doit revêtir un voire plusieurs objectifs. Améliorer le référencement naturel de votre site, dynamiser l’image de votre entreprise, améliorer votre notoriété, vous doter d’un statut d’expert métier, générer des appels entrants et des leads qualifiés ? Définissez vos attentes et les indicateurs de mesure correspondants.

  • De quels moyens dispose mon entreprise ?

Ne nions pas qu’une telle stratégie peut s’avérer chronophage. Après avoir défini la volumétrie de contenus à créer et leur fréquence, vous pourrez quantifier le temps nécessaire. Charge à vous de confier ensuite la mission en interne à l’un de vos collaborateurs ou en externe à un freelance en rédaction web qui maîtrisera qui plus est l’optimisation SEO.

 

Crédit photo : Lacie SlezakUnsplash
10 ans d’activité freelance en marketing digital

10 ans d’activité freelance en marketing digital

2019 a marqué ma dixième année de web-marketing en tant qu’indépendante.
L’occasion de dresser un petit bilan et d’envisager la suite…

 

 

10 ans et pas deux années pareilles

C’est le propre du web : une évolution à un rythme effréné, des nouveautés constantes dans les formats et les normes, des usages qui ont changé avec notamment l’avènement des tablettes, des smartphones ou encore des assistants vocaux. Bref : pas de quoi s’ennuyer ! Il faut donc constamment être en veille par la lecture quasi quotidienne d’articles et de blogs, les conférences, salons et les échanges avec des confrères.

Ce qui fait aussi que mon métier n’a cessé d’évoluer…

J’ai commencé par la création de sites Internet complets en html pour adopter l’outil wordpress, plus complet, simple et évolutif. Il s’est imposé à moi dès lors que la dimension ‘responsive’ exigeait une adaptation des sites aux smartphones et tablettes. Il offre en outre une autonomie à mes clients dans la mise à jour de leur vitrine web.

Le référencement naturel représente à lui seul une vraie source de renouvellement perpétuel. Cette discipline est aujourd’hui calquée sur les attentes des internautes là où elle s’apparentait davantage à de la sur-optimisation technique (et souvent abusive) auparavant. Ce qui rend d’ailleurs à mon sens le SEO bien plus passionnant, eu égard au travail de recherche et de rédaction qu’il nécessite.

Et puis la valse des outils… En témoigne le « Google Cimetery » où sont enterrés par exemple mon ancien utilitaire de veille (Google Reader) et le réseau social Google+. L’hégémonie des réseaux sociaux qui pourrait d’ailleurs [enfin] s’essouffler dans les prochaines années. La généralisation de l’intelligence artificielle qui rend nos usages à la fois plus simples et en même temps plus ‘surveillés’. Mais je ne vais pas lancer le débat… 😉

 

Des expériences…

La plus étonnante, que j’aime raconter à mes étudiants, remonte déjà à quelques années. Un gendarme m’appelle pour me demander mes services dans une affaire de disparition. Je rencontre la femme du disparu qui me présente toute la chronologie des faits et me voilà embarquée dans l’utilisation de réseaux sociaux en français et en turc (avec une traductrice) pour retrouver un nordiste disparu en Turquie.

La plus triste… Un homme m’appelle à la rescousse pour redresser la société de son défunt ami dont il reprend temporairement la gérance. Nous travaillons lui et moi dare-dare pendant plusieurs mois sur un site e-commerce qui est sur le point d’être publié lorsque la secrétaire m’appelle pour m’apprendre son décès soudain.

Et surtout de belles expériences humaines avec mes clients, étudiants et collaborateurs. Des relations globalement très agréables et riches qui me permettent d’exercer ma profession en toute sérénité. C’est aussi la dimension très positive de ce statut de freelance.

Enfin, toujours en quête de me sens, j’ai découvert le bénévolat de compétence. Après des expériences trop peu concluantes à mon goût dans l’univers caritatif, j’ai réalisé que la création bénévole de sites Internet pour des structures n’ayant pas de budget (une école, un village) me permettait de me rendre utile.

 

La suite ?

En 2009, en créant Mon Consultant Web, je me demandais quel serait l’après d’une activité de consultante en me mettant à mon compte si jeune. Aujourd’hui la question ne se pose pas (ou en tout cas pas encore) tant mon activité m’épanouit. L’indépendance, la souplesse, la productivité ou encore la sérénité que mon statut de consultante me procurent sont autant d’avantages qui ne me donnent pas envie de faire autre chose. Qui plus est : ma flamme à l’égard de l’univers web reste intacte. Si vous faites un thème ‘digital’ lors de vos dîners du mercredi soir : je serai une invitée de taille !

Par contre je suis certainement plus lucide sur la nécessité d’indépendance vis-à-vis d’un monde un peu trop techno-capitaliste à mon goût. Je n’exclus pas de faire des pauses en me déconnectant. J’ai quelque peu pris le large à titre personnel avec les réseaux sociaux même si mon activité me contraint à ne jamais trop m’en éloigner pour l’instant. C’est aussi je pense ce qui résume les attentes de mes clients : un digital bien dosé !