On se motive… et on prépare la suite

On se motive… et on prépare la suite

Une moitié du pays travaille ou télé-travaille (les professionnels de santé, de l’agroalimentaire, du BTP…) et l’autre moitié est confinée… et piétine. Et si vous mettiez ce temps libre imposé au profit de votre activité ? Voici quelques petits conseils…
(NB : si vous êtes fabricant de masques, cet article ne vous sera pas utile !)

 

1. Tenez vos prospects et clients informés de votre activité

Pour commencer : attention aux faux-pas ! Si vous poursuivez votre activité, évitez les écueils des formules maladroites. Vous pouvez bien-sûr en informer vos clients par email et via vos réseaux sociaux mais soignez le discours. En clair :
– ne passez pas pour une entreprise dans le besoin qui n’a rien à se mettre sous la dent,
– évitez de virer dans le pathos et de dramatiser,
– n’utilisez pas le coronavirus comme prétexte bidon et racoleur (à titre d’exemple, un site de cuisine connu qui crée un onglet « spécial confinement sur son site » !).

Ensuite, quel que soit le niveau actuel de votre activité, il faut communiquer : votre société est-elle ouverte ou provisoirement fermée ? avez-vous aménagé des horaires spéciaux ? quels-sont les modes de contact à privilégier ? Pour cela, plusieurs outils…
– Google My Business est devenu l’un des principaux points d’entrée sur le web vers votre activité. Si vous ne l’avez pas encore fait, c’est le moment de créer votre fiche établissement. Que votre entreprise soit temporairement fermée, que vos salariés soient en télétravail ou en chômage partiel… : indiquez vos horaires ou votre fermeture temporaire via votre fiche établissement Google My Business. Info Et n’oubliez pas de faire la démarche en sens inverse de retour à la normale.
– Bien entendu votre site est également un vecteur important pour communiquer sur la teneur de votre activité.

 

2. Prenez du recul sur votre organisation

Puisque on a le temps… voici quelques idées…
On commence par du nettoyage qui servira en même temps l’écologie puisque le stockage web est énergivore : faire le ménage dans ses dossiers et sur son serveur puis trier/archiver ses mails. Puis on peut réfléchir à l’optimisation de son organisation interne : déployer une solution cloud, mettre en place des outils pour mieux gérer agenda et réunions ou encore pour structurer sa veille
Vous voulez aller plus loin et réfléchir à votre activité ?
Et si vous écriviez les missions de votre entreprise en utilisant par exemple le design thinking ? Une bonne base puisée dans « Le guide du design thinking » aux éditions Pearson : commencer par dresser le périmètre de votre activité aux questions fondamentales (pour qui ? quoi ? pourquoi ? comment ?).
Couchez sur papier le « trio indispensable » : mission-vision-valeur. Ce n’est pas de moi mais je vous invite à lire cet article canadien.

A la reprise, le chef d’entreprise et ses cadres dirigeants doivent reprendre leur statut de piliers : fédérer ses équipes autour d’ambitions pérennes et rassurantes pour l’activité. D’où l’intérêt pour eux de mettre à profit cette pause forcée afin de revenir forts et déterminés. Notons que l’aspect humain (certaines personnes auront vécu des situations délicates voire douloureuses) devra être largement pris en compte.

 

3. Soignez votre communication

Voici une petite check-list de tâches que vous pourriez faire. Vous savez, ces choses qui ne sont pas votre cœur de métier et qui se trouvent toujours en queue de votre to-do-list 😉

  • Mettre en place une jolie signature de mail,
  • Mettre à jour votre site Internet ou confier la tâche à votre webmaster (les geeks sont toujours au boulot !),
  • Mettre à jour votre profil et votre page entreprise LinkedIn (ou les créer),
  • Optimiser le référencement naturel de votre site (ça peut paraître technique et ennuyeux à mourir mais promis c’est efficace !),
  • Si vous avez un blog, rédiger quelques articles d’avance.

Si vous avez des réseaux sociaux, préparez la suite de l’année 2020 avec mon tutoriel sur la création d’une charte éditoriale.

 

4. Soyez prêt à rouvrir les vannes

Reprendre les rênes de la communication, c’est être prêt à relancer votre activité dès la fin de cette période de stand-by.
Réfléchissez donc d’ores et déjà aux leviers à mettre en place et anticipez leur déploiement pour ne plus avoir qu’à appuyer sur un bouton le jour J :

  • envoi d’emailing, de SMS à vos clients/prospects,
  • campagne de prospection avec landing page + Google Ads,
  • publicité sur les réseaux sociaux,

Préparez également une liste des choses à faire en priorité à votre retour : commandes fournisseurs, RDV à repositionner, aspects administratifs… Soyez prêts !

A lire aussi sur le sujet : 5 conseils au service de la visibilité digitale de votre établissement.

Pas toujours facile de rester positifs je vous le concède, surtout avec les questions humaines et économiques que cette crise sanitaire impliquent dans nos activités. Et pourtant, prendre du recul et mettre en oeuvre un plan de relance seront les clés pour se remettre en selle dès le confinement levé. Bon courage !

 

Photo by Djurdjica Boskovic on Unsplash
10 ans d’activité freelance en marketing digital

10 ans d’activité freelance en marketing digital

2019 a marqué ma dixième année de web-marketing en tant qu’indépendante.
L’occasion de dresser un petit bilan et d’envisager la suite…

 

 

10 ans et pas deux années pareilles

C’est le propre du web : une évolution à un rythme effréné, des nouveautés constantes dans les formats et les normes, des usages qui ont changé avec notamment l’avènement des tablettes, des smartphones ou encore des assistants vocaux. Bref : pas de quoi s’ennuyer ! Il faut donc constamment être en veille par la lecture quasi quotidienne d’articles et de blogs, les conférences, salons et les échanges avec des confrères.

Ce qui fait aussi que mon métier n’a cessé d’évoluer…

J’ai commencé par la création de sites Internet complets en html pour adopter l’outil wordpress, plus complet, simple et évolutif. Il s’est imposé à moi dès lors que la dimension ‘responsive’ exigeait une adaptation des sites aux smartphones et tablettes. Il offre en outre une autonomie à mes clients dans la mise à jour de leur vitrine web.

Le référencement naturel représente à lui seul une vraie source de renouvellement perpétuel. Cette discipline est aujourd’hui calquée sur les attentes des internautes là où elle s’apparentait davantage à de la sur-optimisation technique (et souvent abusive) auparavant. Ce qui rend d’ailleurs à mon sens le SEO bien plus passionnant, eu égard au travail de recherche et de rédaction qu’il nécessite.

Et puis la valse des outils… En témoigne le « Google Cimetery » où sont enterrés par exemple mon ancien utilitaire de veille (Google Reader) et le réseau social Google+. L’hégémonie des réseaux sociaux qui pourrait d’ailleurs [enfin] s’essouffler dans les prochaines années. La généralisation de l’intelligence artificielle qui rend nos usages à la fois plus simples et en même temps plus ‘surveillés’. Mais je ne vais pas lancer le débat… 😉

 

Des expériences…

La plus étonnante, que j’aime raconter à mes étudiants, remonte déjà à quelques années. Un gendarme m’appelle pour me demander mes services dans une affaire de disparition. Je rencontre la femme du disparu qui me présente toute la chronologie des faits et me voilà embarquée dans l’utilisation de réseaux sociaux en français et en turc (avec une traductrice) pour retrouver un nordiste disparu en Turquie.

La plus triste… Un homme m’appelle à la rescousse pour redresser la société de son défunt ami dont il reprend temporairement la gérance. Nous travaillons lui et moi dare-dare pendant plusieurs mois sur un site e-commerce qui est sur le point d’être publié lorsque la secrétaire m’appelle pour m’apprendre son décès soudain.

Et surtout de belles expériences humaines avec mes clients, étudiants et collaborateurs. Des relations globalement très agréables et riches qui me permettent d’exercer ma profession en toute sérénité. C’est aussi la dimension très positive de ce statut de freelance.

Enfin, toujours en quête de me sens, j’ai découvert le bénévolat de compétence. Après des expériences trop peu concluantes à mon goût dans l’univers caritatif, j’ai réalisé que la création bénévole de sites Internet pour des structures n’ayant pas de budget (une école, un village) me permettait de me rendre utile.

 

La suite ?

En 2009, en créant Mon Consultant Web, je me demandais quel serait l’après d’une activité de consultante en me mettant à mon compte si jeune. Aujourd’hui la question ne se pose pas (ou en tout cas pas encore) tant mon activité m’épanouit. L’indépendance, la souplesse, la productivité ou encore la sérénité que mon statut de consultante me procurent sont autant d’avantages qui ne me donnent pas envie de faire autre chose. Qui plus est : ma flamme à l’égard de l’univers web reste intacte. Si vous faites un thème ‘digital’ lors de vos dîners du mercredi soir : je serai une invitée de taille !

Par contre je suis certainement plus lucide sur la nécessité d’indépendance vis-à-vis d’un monde un peu trop techno-capitaliste à mon goût. Je n’exclus pas de faire des pauses en me déconnectant. J’ai quelque peu pris le large à titre personnel avec les réseaux sociaux même si mon activité me contraint à ne jamais trop m’en éloigner pour l’instant. C’est aussi je pense ce qui résume les attentes de mes clients : un digital bien dosé !

 

Rédiger un article efficace pour votre site ou votre blog

Rédiger un article efficace pour votre site ou votre blog

Dans le cadre de mes interventions en référencement naturel, auprès de professionnels comme auprès d’étudiants, j’aborde le volet de la rédaction. En effet, ces dernières années, la qualité de contenu est devenue primordiale. Mais bien que la prise de conscience de la nécessité de produire des rédactionnels de qualité soit réelle, la méthode pour y parvenir reste encore floue dans les esprits. Voici donc quelques recommandations…

Rédaction et SXO

On parle de plus en plus de SXO pour Search eXperience Optimization ; ce qui induit que le référencement naturel doit avant tout servir l’utilisateur et son expérience. Si vous gardez cela à l’esprit lors de la rédaction de contenu, vous aurez à cœur de créer un article pertinent pour l’internaute plutôt que de viser une sur-optimisation SEO.

Interrogez-vous sur la valeur ajoutée que vous pouvez apporter : conseils d’experts, solutions concrètes, tutoriel, décryptage d’un thème d’actualité… Si votre article propose un contenu pertinent et distinctif : il sera lu, recommandé, partagé. Ce qui induira du trafic pour la page de cet article. Or rappelons que la qualité et la popularité constituent les principaux piliers du référencement naturel.

Un article seul présentera un faible impact. Idéalement, il faut viser la publication de contenus réguliers. C’est aussi une manière d’affirmer votre dynamisme et de vous rappeler aux bons souvenirs de votre cible (clients, prospects, fans…). D’où l’intérêt d’un blog !

Les règles d’un article bien construit

Inspirez-vous des bonnes pratiques journalistiques pour rendre votre article attrayant.

Inspirez-vous des bonnes pratiques journalistiques pour rendre votre article attrayant.

L’internaute est zappeur : c’est une réalité. Cependant, les journalistes, avant l’essor d’Internet, disposaient déjà de techniques pour capter l’attention de leurs lecteurs :
– Un titre attractif, surtout pas mensonger à l’image de ceux des tabloïds ou des fake-news, mais suffisamment exhaustif pour qu’il invite au clic.
– Un châpo introductif ; quelques lignes qui annoncent la couleur comme une sorte d’introduction ou de promesse pour inciter à lire l’article.
– Un découpage en plusieurs sections afin de décliner les différents aspects du sujet à traiter. On associera les titres des sections à des balises sémantiques.
On peut aussi intégrer des inter-titres qui donneront des indications sur la suite du contenu et relanceront l’intérêt de l’internaute.
Je vous recommande chaudement de reprendre ces techniques pour vos articles. Pensez aussi à faciliter la lecture diagonale de l’internaute pressé en faisant ressortir les idées clés à l’aide de mots en gras ou d’encadrés par exemple.

Avant de vous lancer à l’assaut de la page blanche, astreignez-vous à une certaine méthodologie. Posez-vous la question du sujet à traiter, des différents angles d’attaques ou parti-pris et commencez par organiser vos idées sur un brouillon. Une fois la trame terminée, la rédaction deviendra plus aisée car en ayant déjà les idées, vous pourrez vous concentrer sur le style et la forme. Et bien sûr, on n’oublie pas de se relire pour ne pas laisser traîner de fautes d’orthographe ! Personnellement, j’essaie autant que possible de laisser passer une nuit pour revenir à mon article, ce qui me permet avec le recul d’y apporter pas mal de retouches.

Quel nombre de mots pour un article ?

C’est la question qui revient constamment : quelle est la longueur idéale d’un article ou le volume de contenu d’une page d’accueil ? Je dirai qu’un minimum de 300 mots est nécessaire sans pour autant qu’il y ait de volume maximum. Il n’est en effet pas rare de voir des articles de plus de 1000 mots bien indexés.

N’hésitez pas à étayer votre article avec différents éléments : chiffres-clés, références, exemples, verbatims, infographie… Et soignez également le visuel qui l’accompagne. Ce dernier aura d’autant plus d’importance si vous optez pour une diffusion sur les réseaux sociaux (cf paragraphe suivant) car le visuel devra capter l’attention de l’internaute.

Veillez surtout à bien travailler le champ lexical de votre page : la cohérence s’appuie sur un ensemble de termes se rapportant à un même sujet (synonymes, adjectifs et verbes) et fait l’objet d’une analyse par les robots d’indexation. Le champ sémantique s’avère ainsi tout aussi important que la densité de mots.

Lors de la rédaction, gardez en tête la notion de mot-clé cible dont il est souvent question en référencement naturel. Privilégiez les balises de titre (h1, h2…) et les balises méta pour lui donner plus de poids. Par contre, ne vous focalisez pas sur l’indice de densité. Car bien qu’encore présent dans certaines extensions (comme Yoast pour WordPress), l’indice de densité de mot-clé n’est plus pris en compte par les algorithmes d’indexation des moteurs de recherche. Il n’est donc pas nécessaire de viser un nombre précis d’occurrences de votre expression-clé dans la page par rapport à son volume de contenu.

 

Soignez sa diffusion

Il reste à faire entrer votre page dans le cercle vertueux du trafic et de la popularité ; ce qui devrait fonctionner si les internautes le jugent intéressant et le partagent.

Pour la diffusion, voici quelques pistes :
• Les réseaux sociaux adaptés à votre cible (Facebook, Twitter, LinkedIn),
• Votre newsletter,
• Vos signatures de mail,
• Un post sur Google My Business,
• Un relais via la page d’accueil de votre site,
• Une communication via vos partenaires ou des leaders d’opinion de votre secteur d’activité.

Pour optimiser l’interaction, veillez à proposer votre contenu au bon moment, c’est à dire aux jours et heures où votre cible est captive sur Internet. Favorisez-en sa diffusion en intégrant des boutons de partage.

Enfin, n’oubliez pas de suivre vos statistiques de près pour détecter les sujets qui séduisent le plus votre lectorat (interactions sur les réseaux sociaux, nombre d’utilisateurs et temps passé sur la page…) afin de pouvoir renforcer par la suite l’efficacité de votre charte éditoriale.

 

La rédaction de contenu n’est certes pas un exercice facile mais elle devient incontournable pour être visible sur le web et se distinguer. L’exercice peut sembler chronophage ou simplement difficile pour ceux non aguerris au maniement de la plume.

Sachez que le métier de rédacteur web existe ; il fait d’ailleurs partie des cordes de mon arc. Je rédige chaque mois des articles de blog pour mes clients dans des secteurs aussi variés que la comptabilité, le bâtiment ou les télécommunications. Charge à moi de proposer des thématiques et de me documenter pour proposer des articles clé en main : utiles pour l’internaute et bien construits pour favoriser le SEO.

10 conseils au service de votre visibilité web

10 conseils au service de votre visibilité web

Je vous propose dans cet article 10 pistes concrètes au service de votre transformation digitale.

1 : Google My Business, l’incontournable

Mettre en place et optimiser son compte Google My Business

Ici ma fiche Google My Business avec des posts en partie inférieure.

Ce dispositif a presque remplacé les Pages Jaunes. Il s’agit de la fiche entreprise qui apparaît sur la partie droite de l’écran dans les résultats de recherche. C’est gratuit, complet et vous permet depuis l’an dernier d’y mettre en avant des posts, comme sur les réseaux sociaux.

Comment faire ?  Vérifiez si votre fiche n’existe pas auquel cas, vous pouvez la créer via ce lien. Et si elle existe, veillez à la compléter et à la mettre à jour régulièrement, notamment via les posts qui restent visibles une semaine mais aussi en ajoutant des photos, des vidéos ou encore vos horaires d’ouverture exceptionnels.

2 : travaillez votre référencement naturel

Bien optimisé, le SEO (Search Engine Optimization) pourra devenir le principal apport de trafic de votre site Internet et qui plus est, un trafic de qualité.

Par où commencer ?  Élaborez une stratégie de positionnement afin de bien choisir les mots et expressions sur lesquels positionner votre site puis densifiez-les judicieusement dans vos contenus et votre code source. Pour un bon référencement naturel, il faut un site de qualité mais également un site populaire : reportez-vous donc aux 9 autres conseils de cet article pour tendre vers cet objectif.
N’hésitez pas à faire appel à un consultant en référencement (comme moi > auto-promo !) pour vous épauler dans la mise en place et acquérir grâce à lui les bons réflexes.

3 : sollicitez des avis clients

Les internautes utilisent pour la plupart les avis pour orienter leur choix, partant du principe qu’une entreprise ou un produit bénéficiant de nombreuses recommandations s’avère plus fiable. Je fais ici référence à tous types d’avis : des génériques comme Google My Business ou Facebook, des sectoriels comme La Fourchette, TripAdvisor et Houzz ou encore des notations produits directement présentes sur les sites e-commerce voire des outils spécifiques comme ekomi. Qu’il s’agisse de notation sur vos services, vos produits ou votre société de manière générale : tous les avis sont bons à prendre… et surtout les positifs bien entendu ! N’ayez pas peur de vous exposer : 75% des avis sollicités sont bienveillants.

Comment ?  Envoyez des emails automatiques à vos clients pour leur demander de noter la prestation une fois celle-ci exécutée, sollicitez directement vos meilleurs clients et proposez des liens rapides vers les services de notation sur lesquels vous capitalisez.

4 : écrivez un blog

Aujourd’hui, tous vos concurrents ou presque sont sur la toile. Pour faire la différence, il se distinguer, rien de tel que de faire valoir votre expertise. Pour cela, le blog reste la meilleure option.

Mes conseils
Idéalement, je recommande la publication d’un article par mois. Un article de fond avec une vraie valeur ajoutée (cas pratique, étude chiffrée, analyse du marché, recommandations techniques, décryptage…) accompagné d’une forme soignée. C’est certes un travail qui demande un peu de temps mais il représente un outil précieux pour votre communication. Vous pourrez le relayer sur vos réseaux sociaux (LinkedIn, Facebook ou via les posts de Google My Business), l’utiliser pour vos relations presse et c’est surtout un atout non négligeable pour favoriser votre référencement naturel.

5 : ayez une communication régulière

Si je vous dis ‘remplacement de pare-brise’, vous pensez à … ‘Carglass’ évidemment ! Cette entreprise a réussi à se bâtir une excellente notoriété grâce à un véritable matraquage publicitaire (radio et TV). Je prends volontiers cet exemple pour rappeler la nécessité du « Keep in mind » (désolée pour la non-traduction ; je trouve le concept plus évocateur en anglais). En effet, occuper le terrain et se rappeler régulièrement au bon souvenir de ses prospects, clients et partenaires est une nécessité en communication.

Les bonnes pratiques :
Associez efficacement tous les leviers pour une campagne de communication omnicanale dense et régulière : emailing, sms, mailing, blog, réseaux sociaux… Outre l’objectif de constance, cette stratégie renverra l’image d’une société dynamique et constituera un avantage de plus pour votre référencement naturel.

6 : devenez « Google Friendly »

Que ça vous plaise ou non, Google domine toujours le marché des moteurs de recherche (92% de parts de marché en 2017 en France). L’une des bonnes pratiques, en parallèle d’une stratégie de SEO, consiste à devenir son meilleur ami.

Comment ?  Utilisez les outils de la sphère Google : Analytics pour vos statistiques, Search Console pour optimiser votre SEO ; intégrez Google Maps sur votre site, optez pour les Google Fonts (polices), créez votre chaîne YouTube (YouTube faisant partie du giron Google depuis 2006), alimentez Google My Business…
Et pensez surtout à vous tenir informé des orientations de l’algorithme Google pour anticiper ses évolutions.

7 : adoptez les réseaux sociaux

Les réseaux sociaux ont pris le pas sur l’email en matière de temps passé en ligne. Ils sont devenus incontournables et semblent attrayant pour les entreprises. Mais attention, ils peuvent vite devenir chronophages !

Que faire ? Ne vous jetez pas à corps perdu dans la création de multiples comptes que vous laisserez par la suite en jachère faute de temps et de motivation. Prenez le soin d’identifier les réseaux sociaux réellement porteurs pour votre activité. Soyez réaliste : les alimenter prend du temps ; mieux vaut donc n’en choisir qu’un mais y avoir une communication régulière. Définissez en amont une charte éditoriale qui fixera notamment des idées de thèmes à aborder et le périmètre de votre présence sociale. Enfin, utilisez les statistiques sur vos publications pour détecter ce qui plait à votre communauté pour ainsi performer.

8 : utilisez le coup de boost publicitaire si besoin

Recourir à la publicité en ligne peut s’avérer efficace pour palier un déficit de référencement naturel (le temps que le déploiement d’une stratégie SEO porte ses fruits par exemple), pour doper vos demandes de devis, compenser une activité très saisonnière ou encore relayer un nouveau produit ou service.

Quelles méthodes ? Identifiez les outils adaptés à votre type d’activité (Google Adwords et/ou Shopping, Facebook ou Instagram Ads…) et commencez par y réaliser un test. L’appui d’un spécialiste qui vous orientera dans la définition du ciblage, des mécaniques et des messages est souvent nécessaire.

9 : cultivez votre réseau

N’oubliez pas que votre réseau est un paramètre important de votre communication. Anciens collègues ou camarades, partenaires, clients, collaborateurs… entretenez et soignez votre réseau vous rendra service pour développer votre activité, trouver des professionnels sur lesquels vous appuyer ou encore promouvoir vos événements/actualités.

Concrètement ?  Soyez présent sur les événements de votre domaine d’activité (salon, conférences, colloques…) pour y retrouver vos connaissances tout en restant informé des nouveautés. Entretenez ce réseau via des outils comme LinkedIn. Et surtout soyez généreux : le réseau doit être à double sens pour fonctionner !

10 : suivez tout ça de près !

Parmi les dogmes du marketing digital on trouve en tête de liste la culture de la donnée et l’analyse de la performance. Je vous invite à suivre de près tous les indicateurs clés de la performance de votre communication en ligne.
En clair… définissez les indicateurs pertinents pour votre activité (nombre de visites sur votre site, demandes de devis, appels entrants, taux de transformation, chiffre d’affaires…) et mesurez leur progression en fonction des actions mises en places. Pensez aussi à suivre votre e-réputation et votre portée sociale.
Lors de mes conférences à la Chambre de Commerce et d’Industrie de Lille, on m’a plusieurs fois posé la question suivante : « Combien de temps faut-il consacrer à tout ça ? (sa visibilité web). » J’estime que cette activité représente plus ou moins ½ journée par semaine. C’est certes un investissement… mais on n’a rien sans rien et il me semble que le jeu en vaut la chandelle !

Pour un référencement naturel efficace : pensez SXO plutôt que SEO

Pour un référencement naturel efficace : pensez SXO plutôt que SEO

Cela fait déjà un bon moment que l’on en parle mais je trouve que le Seach Experience Optimization est encore loin d’être une réalité ! Même si le terme SXO tient davantage du phénomène de mode que d’une nouvelle discipline, il a pour avantage de nous rappeler ce que nous ne devons pas perdre de vue : l’utilisateur.
Voici quelques pistes pour s’en approcher…

Le SXO, quézako ?

Pour résumer en deux mots l’art du SXO, l’idée n’est pas d’optimiser son site pour le référencement naturel mais avant tout pour l’internaute. Logique me direz-vous ? En théorie oui mais en pratique je vois encore beaucoup de chemin à parcourir. Entre les sites surchargés desquels rien ne ressort, les articles creux ou les navigations hasardeuses : il y a encore du pain sur la planche !
Google ambitionne d’avoir des robots d’indexation dotés d’une capacité d’analyse la plus proche possible de celle d’un humain. Donc si notre site est pertinent pour un humain, il le sera pour un robot. Ce qui doit nous conduire à enterrer les techniques de sur-optimisations pour évoluer vers du bon sens ! Il ne faut donc plus faire de choix entre référencement naturel et pertinence pour l’internaute puisque les deux sont bel et bien liés.

Le SXO en pratique

SXO et contenu

Revenons aux fondamentaux ! Qu’attend l’internaute d’un article de blog ou d’une fiche produit ? Un rédactionnel agréable à lire, complet, bien écrit et doté d’une vraie valeur ajoutée. La rédaction n’est donc plus la cerise sur le gâteau mais l’un des éléments de base de l’efficacité d’un site. D’autant que désormais, les sites internet étant incontournables, il ne s’agit plus d’être présent en ligne mais surtout de faire mieux que ses concurrents et de se distinguer.
N’oublions pas le caractère zappeur de l’internaute, et encore moins celui pressé du mobinaute. Pour capter leur attention il s’agit de leur offrir des rédactionnels suffisamment bien écrits et construits pour que leur lecture soit aisée. Je vous conseille pour cela d’utiliser les bonnes vieilles techniques journalistiques (travail du titre, chapô introductif, inter…), qui se marient de plus à merveille avec le balisage sémantique.

Connaître les attentes des internautes

Ne foncez pas tête baissée en organisant votre site de manière intuitive. Prenez le temps d’auditer vos prospects et clients pour connaître leurs attentes, leurs préoccupations ou même leurs vocables pour réaliser un site à leur service et non pas à votre idée. Pour un site e-commerce par exemple, l’arborescence produit que vous aviez imaginé n’est peut-être pas celui qui sied à vos clients.
Si vous avez un blog (ce qui est, soit dit en passant, une excellente chose !), recherchez les questions que les internautes se posent pour rédiger des articles réellement utiles. Notez d’ailleurs que les questions sont en vogue car les recherches via les assistants vocaux (Siri, enceintes intelligentes…) les rendent incontournables. Ainsi n’hésitez pas à identifier les questions populaires sur les moteurs de recherche ou à consulter les PAA (People Also Ask) de Google pour trouver des pistes d’articles.

Pour un SXO efficace

Il faut rappeler que pour anticiper les besoin des utilisateurs, il existe différents outils. Le planificateur de mots-clés de Google vous permettra d’identifier le vocabulaire de votre cible (versus le jargon peut-être trop technique de votre cœur de métier). L’analyse d’audience doit vous aider à cerner ce qui plaît (…et ce qui plaît moins) aux internautes en terme de contenu ou d’offre sur votre site. Utilisez-la également pour détecter les éventuelles pages à retravailler (pages présentant un taux de rebond important). Pour aller encore plus loin, vous pouvez facilement mettre en place des enquêtes clients en ligne pour identifier les points à optimiser voire même réaliser des tables rondes pour une étude plus approfondie.

Et voici 6 mots pour conclure : pour bien faire, restez user-centric !

SEO Magique

SEO Magique

SEO, SEA… bla bla bla !

Expliquer à mes clients pressés la différence entre le référencement naturel et le référencement payant n’est pas simple…

D’autant plus qu’ils sont régulièrement destinataires d’emails publicitaires aux sujets tels que : « votre entreprise en première place des résultats Google » avec des engagements de résultats. Ces prestataires jouent justement sur la confusion entre SEA (Search Engine Adevrtising / référencement payant) et le SEO (Search Engine Optimization ou référencement naturel).

Moi aussi je peux promettre à n’importe qui que son site sera en première position sur Google en payant des liens sponsorisés 😉 Mais en référencement naturel, c’est plus complexe car la concurrence s’intensifie : 822 240 nouveaux sites Internet ont été mis en ligne chaque jour en 2015* !

Donc je préfère la transparence (et l’humilité) : personne ne connaît la recette magique de l’algorithme Google qui permettrait d’être à coup sûr en première position des résultats de recherche. Je détaille à mes clients les grands critères utilisés par les robots d’indexation que l’on peut résumer en deux adjectifs : qualité et popularité du site. Je leur explique ensuite ma démarche pour mettre toutes les chances de notre côté… ou plutôt de celui de leur site web. En clair : le SEO n’est pas une science exacte. D’ailleurs si c’était le cas, le métier de référenceur n’existerait plus !

Patience et longueur de temps…

Reste encore à intégrer que la venue des crawlers (robot d’indexation des moteurs de recherche) sur un site Internet est aléatoire et surtout pas immédiate. Il m’arrive d’avoir des clients qui m’appellent dans les minutes qui suivent la mise en ligne de leur site : « Je ne comprends pas je ne trouve pas mon site sur Google ! ».
Je suis la première à le déplorer mais le référencement naturel n’a pas d’effet immédiat.

Vis ma vie de référenceur 😉

Il n’empêche que je trouve le SEO passionnant car, à l’instar du monde du web, il évolue sans cesse. Et il va selon moi dans le bon sens puisqu’il privilégie de plus en plus l’expérience utilisateur. En clair : plus votre site sera utile et efficace pour l’internaute, mieux il sera référencé. Logique non ?
Et par conséquent le métier de consultant en référencement, même s’il reste un peu technique, nécessite avant tout d’excellentes aptitudes rédactionnelles. En effet : apparaître dans les résultats de recherche c’est une chose mais encore faut-il séduire l’internaute pour qu’il clique sur le lien puis lui apporter un contenu qualitatif sur le site.

Pour mieux comprendre les étapes d’une stratégie SEO

Voici les étapes (ou en tout cas ma manière de procéder) pour initier une stratégie de SEO. Je rappelle que ce n’est pas du one-shot et que seul un suivi et des efforts sur la durée permettront d’obtenir des résultats.

  1. Définir une stratégie de positionnement, c’est à dire sélectionner sur quels mots-clés il sera pertinents d’afficher le site dans les résultats de recherche. Il existe plusieurs méthodes et outils pour cela.
  2. Déployer les éléments techniques et rédactionnels ad hoc. S’il s’agit d’une création de site, c’est encore mieux car on pourra directement optimiser les éléments importants (poids des pages, dimension responsive voire adaptive design, arborescence…)
  3. Soumettre les pages à Google pour l’inciter à les découvrir et les indexer plus rapidement.
  4. Puis travailler régulièrement afin de favoriser le trafic du site et à l’enrichir en contenu.

*Mise à jour 2025 : il n’existe pas de chiffres sur le nombre de sites Internet dans le monde. On sait simplement qu’ils se comptent en milliards.
En France, 8 entreprises sur 10 disposent désormais d’un site Internet.

A lire également : Comment optimiser le SEO de son site Internet ?