10 conseils pour rédiger un article de blog efficace

10 conseils pour rédiger un article de blog efficace

Comment rédiger un article efficace pour son blog ?

10 conseils pour rédiger un article de blog efficace

On parle beaucoup de « copywriting’ et de « ghostwriting », techniques de rédaction pour le web visant à favoriser votre entreprise ou votre marque grâce à la publication sur le web de contenus de qualité. Alors j’ai voulu faire un test en demandant à l’intelligence artificielle de m’aider à rédiger cet article. Ces conseils sont donc le fruit de ma collaboration avec une machine ! (rendez-vous en fin d’article pour que je vous explique la démarche).

1. Choisissez un sujet qui vous intéresse

La motivation est la clé de la rédaction d’un article de blog de qualité. Si vous écrivez sur un sujet qui vous branche vraiment, vous serez plus enclin à fournir un travail de qualité et à y consacrer du temps. Or normalement, c’est censé être le cas de votre secteur d’activité, non ?

 

2. Faites des recherches approfondies

On ne le répétera jamais assez : la clé de voûte de votre contenu c’est sa valeur ajoutée, c’est à dire votre capacité à apporter une information pertinente à l’internaute qui vous lira. Alors avant de commencer à rédiger, assurez-vous d’avoir une bonne connaissance du sujet sur lequel vous allez écrire et n’hésitez pas à réaliser des recherches poussées pour les compléter et intégrer des sources. Cela vous permettra de fournir des informations précises et de qualité à vos lecteurs.

 

3. Structurez votre contenu

Avant de commencer à rédiger, prenez le temps de créer une structure pour votre article avec une introduction, des rubriques, des titres et sous-titres ou encore des encadrés, des témoignages… Essayez notamment de développer une seule idée par paragraphe. Cela vous permettra de mieux organiser vos idées et de rendre votre article plus facile à lire et surtout plus dynamique.

 

4. Soignez le style

Faites attention à votre style d’écriture : pour que votre article soit efficace, il est important que votre manière d’écrire soit claire et facile à comprendre. Évitez les phrases trop longues et utilisez des mots simples. Ne noyez pas le lecteur avec des termes trop techniques ou alors expliquez-les. Enfin, adoptez un ton adapté à votre cible et au support web, moins formel.

 

5. Soyez concis

Ne vous éparpillez pas et restez concentré sur votre sujet. Plus votre article sera concis, plus il sera facile à lire et à comprendre pour vos lecteurs. Pour autant, si vous abordez un vaste sujet qui nécessite un contenu dense, je ne peux que vous ramener au conseil numéro 3 car la structure permettra assurément de le rendre plus digeste. Et si vraiment il y a trop d’infos, vous pouvez par exemple scinder les éléments en plusieurs articles pour créer un dossier thématique.

 

6. Faites attention à l’orthographe et à la grammaire

Un article bien écrit et sans fautes d’orthographe et de grammaire est plus agréable à lire et crédible pour vos lecteurs. Utilisez un correcteur d’orthographe pour vous assurer que votre article est exempt de fautes. Mieux : demandez une relecture par un tiers qui en plus d’apporter des corrections pourra vous donner un avis objectif sur le contenu et la mise en forme.

 

7. Ajoutez des images et des vidéos

Les images et les vidéos sont un excellent moyen de rendre votre article plus attrayant et facile à comprendre. Elles permettent également de rompre la monotonie de l’article et de captiver l’attention des lecteurs. Pas de panique si vous n’êtes pas un pro du montage vidéo, il existe des outils très simples comme Canva. En outre, soignez particulièrement le visuel principal de votre article (et sa vignette) qui constitueront l’élément déterminant qui donnera envie -ou pas- à l’internaute de cliquer pour lire votre article.

 

8. Faites appel à l’émotion

Pour que votre article soit efficace, il est important de toucher les émotions de vos lecteurs. Utilisez des anecdotes et des exemples pour illustrer votre propos et susciter l’empathie de vos lecteurs. Vous pouvez aussi intégrer une dimension personnelle à votre article pour lui offrir un aspect plus authentique.

 

9. Soignez la forme

C’est une règle élémentaire en communication : le meilleur contenu du monde ne sera pas lu s’il n’est pas emballé dans une jolie mise en forme. (Et à l’inverse, une mise en forme soignée ne suffira pas à favoriser la lecture d’un mauvais article.) Donc prenez le temps de réaliser une jolie mise en forme, du choix de la police de caractère à des alignements parfaits, de jolis visuels à une structure bien propre.

 

10. Appelez à l’action

Rédiger un article pour valoriser votre savoir-faire, c’est bien. Proposer à l’internaute qui a lu cet article de passer à l’action (en vous contactant, en demandant un devis, en commandant votre produit…) : c’est mieux !

Vous l’aurez compris : rédiger un article à valeur ajoutée pour votre blog ne peut pas se faire en 5 minutes. Il faut prendre le temps de bien préparer et structurer le contenu, de rédiger posément, de soigner la mise en page et de bien réfléchir à valoriser l’ensemble.

A lire aussi : Le contenu de qualité, nouveau roi du référencement naturel

Crédit photo : (c’est aussi une IA) Dall.e

Comment l’IA m’a aidée…

J’aurais pu vous dire que j’ai écrit cet article seule… mais c’est faux et je suis honnête.
L’objectif de cet article était de tester ce nouvel outil en conditions réelles.
Alors j’ai écrit le titre et lui ai demandé de m’écrire sur ce sujet un article de 800 mots. Je n’en ai obtenu que 370 mais il me semble que c’est la limite de la version d’essai que j’ai utilisée.
Je me suis donc servie de cette base que j’ai réécrite et enrichie (pour arriver à 780 mots).
Globalement, j’ai trouvé les éléments produits très qualitatifs, que ce soit les conseils comme la manière de rédiger. La seule critique que je pourrais lui adresser est d’y avoir trouvé un peu trop de répétitions à mon goût. En revanche : ni faute de grammaire ou de conjugaison pas plus que de faute d’orthographe.

Je suis allée encore plus loin puisque je lui ai aussi demandé de me rédiger les balises du référencement naturel. Et là je suis bluffée ! Conclusion : ce nouvel outil sera certainement une aide précieuse dans les prochaines années, en particulier sur certaines tâches de SEO longues et fastidieuses. Objectif : utiliser l’IA pour défricher le terrain et produire un premier jet afin de me dégager du temps au services de tâches à réelle valeur ajoutée. 

Comment adapter son site pour les mobinautes ?

Comment adapter son site pour les mobinautes ?

Aujourd’hui, l’activité web mobile pèse plus de 50% du trafic Internet mondial. Conséquence en matière de création de site : adapter l’ergonomie pour la consultation via un smartphone n’est plus la cerise sur le gâteau mais un critère incontournable ! Je vous explique comment la soigner.

 

De l’origine du smartphone à la généralisation du web mobile

 

Pour comprendre certaines évolutions, repartons en arrière jusqu’en 2007 : date clé dans l’avènement des smartphones. L’ergonomie mobile impose plusieurs nouveautés dont la navigation au doigt. On tape une fois pour cliquer. On glisse pour défiler (scroll). On balaie pour changer (swipe).
Héritage du web mobile, on voit à l’époque fleurir, un peu comme une mode, les sites Internet dits en ‘infinite scroll’. Quézako ? Une interface dans laquelle les pages sont placées les unes en-dessous des autres pour former un site sur lequel on navigue en faisant défiler les éléments. Seul petit hic : si la navigation semble fluide, on oublie plusieurs détails d’importance. Tout d’abord le temps de chargement de cette enfilade de pages s’avère souvent assez long. Ensuite, pour certains internautes peu aguerris, ces dispositifs peuvent poser problème si par exemple le bas d’une partie de la page correspond à la ligne de flottaison* de son écran. Enfin, on peut penser que l’on a parcouru l’ensemble du site en passant éventuellement à côté de pages qui n’auraient pas été reprises dans l’infinite scroll de la page d’accueil.

Depuis 2019, le moteur de recherche Google a multiplié les mises à jour de son algorithme portant sur le caractère ‘mobile-friendly’ des sites. La proportion de trafic web issu des smartphones ne cessant d’augmenter, le géant américain tend à favoriser les interfaces ergonomiques pour les mobinautes, dans une logique d’expérience utilisateur.

Voici donc les bonnes pratiques à respecter pour se doter d’un site mobile-friendly.

 

1. Le temps de chargement

Plusieurs facteurs impactent la rapidité de chargement de vos pages web.

Qualité d’hébergement

Stocker les fichiers sur un vieil ordinateur au fond de son garage… fort heureusement, ça ne se fait plus ! Aujourd’hui, le pli est pris de se tourner vers un hébergeur comme OVH [mon chouchou parce que son siège se trouve à Roubaix] qui vous offrira la garantie d’un service professionnel (stabilité, sécurité, bande passante, absorptions d’éventuelles montées en charge…).
Le recours à un hébergement dédié (c’est-à-dire un serveur rien que pour vous) versus mutualisé (un serveur partagé entre plusieurs sites) dépend de l’envergure de votre site web.
NB : voici un comparatif tout frais d’hébergeurs de site web.

Poids des images

Il est indispensable de compresser au maximum les images de votre site afin d’obtenir le meilleur rapport qualité/poids. Il faut d’une part les recadrer. Il serait par exemple inutile de publier une photo de 2000 pixels de large pour l’afficher dans une zone de 200 pixels. Et d’autre part en limiter la définition (qui correspond à la densité de pixels au prorata de la taille).

Pour cela, si vous avez Photoshop, vous pouvez utiliser la fonction ‘enregistrer pour le web’. Auquel cas, en règle générale on privilégiera le format jpg pour les photos et le png ou le gif pour les dessins et pictos.
Vous n’avez pas de logiciel ? Pas de panique ! Il existe des utilitaires de compression en ligne comme CloudImages.

Il faut savoir qu’une photo constituée de nombreux détails et variantes de teintes sera forcément plus lourde. Une donnée à avoir en tête dès la sélection de vos visuels…

Poids des pages et du site

Limiter le poids des pages s’avère généralement plus complexe. On peut commencer par restreindre le nombre d’images bien entendu mais il faut aussi avoir des styles css** propres et éviter des pages surchargées en éléments fonctionnels.
Pensez aussi à ‘faire le ménage’ en limitant les extensions, en supprimant celles qui ne sont pas utilisées ainsi que les anciens éléments qui peuvent alourdir le poids (anciens visuels ou PDF dépubliés).

Pour être pragmatique et détecter les optimisations à réaliser en priorité, n’hésitez pas à vous appuyer sur des outils tels que LightHouse et Page Speed Insights.

 

2. Une ergonomie épurée

 

Ici c’est le confort de lisibilité et la facilité de navigation qui priment. Voici quelques pistes…

Contraste

Même si cela paraît élémentaire, il faut réellement y prêter attention et donc veiller à bien contraster le fond et le contenu. Ainsi Un texte gris clair peut être fatiguant à lire sur un écran de téléphone. De la même manière, un écart de teinte trop faible entre un contenu et l’arrière-plan risque de fatiguer inutilement l’œil de votre visiteur.

CTA clairs

Des ‘call-to’action’ clairs : c’est la base d’une interface web. Leur objectif étant de guider l’internaute dans sa navigation. Un bouton ou lien d’action doit être clairement identifiable grâce à sa forme, sa couleur autant que son emplacement. Et n’oublions pas l’item lui-même qui doit être parfaitement compréhensible et incitatif : ‘contactez-nous’, ‘demandez un devis’, ‘acheter’…

Blocs et espaces suffisants

Si la navigation sur smartphone et tablette suppose une habilité digitale (au sens premier du terme !), nous ne sommes sur ce point pas tous égaux, eu égard à la taille de nos doigts 😉 Aussi faut-il prévoir des zones cliquables suffisamment grandes. Il en va de même pour les gouttières qui les séparent afin d’éviter toute erreur de tape.

Typos lisibles

Vous l’aurez certainement constaté : le corps des polices web ont pris de l’embonpoint ces dernières années. Là où auparavant, le corps 12 pixels était la norme, on croise désormais davantage de textes en 14 voire 16 pixels, toujours dans une logique de confort de lecture. Orientez aussi le choix de la typo en fonction de sa lisibilité.

 

3. Un affichage responsive ou adaptive design

 

Commençons par le commencement : quelle est la différence entre ‘responsive’ et ‘adaptive’ ? Pour [essayer de] faire simple : le responsive design modifie la taille d’un élément de manière proportionnelle pour qu’il s’adapte à la résolution de n’importe quel écran alors que l’adaptive design vise à définir différents modèles d’affichage selon le type d’appareil (smartphone, tablette, ordinateur portable ou ordinateur de bureau).
Si le responsive design offre une ergonomie universelle, l’adaptive a quant à lui l’avantage de proposer une interface plus spécifique à chaque appareil.

Ce qui est certain c’est qu’une démarche visant à optimiser le confort de navigation, quelle que soit la taille de l’écran utilisée, est INDISPENSABLE !

Mais au-delà du confort de navigation, je pense que l’on peut, quand cela est possible, imaginer des déclinaisons voire des arbitrages en fonction de l’appareil utilisé. A titre d’exemple, un visuel d’illustration placé en arrière-plan peut être présent sur écran d’ordinateur mais disparaître sur tablette et smartphone, sur lesquels on va privilégier confort de lecture et poids des pages.

 

Comment savoir ce qu’il faut corriger sur un site ?
Afin de déterminer si votre site peut être optimisé, il convient de réaliser un audit des éléments précités. On sera ainsi en mesure de déterminer ce qui bloque, ce qui peut être amélioré ou si une refonte du site est incontournable. N’hésitez pas à me contacter.

 

*Ligne fictive qui matérialise le bas d’un écran (c’est-à-dire ce que l’on affiche dans défiler) dans une résolution standard.
**Le CSS pour ‘cascading styles sheet’, littéralement ‘feuille de styles en cascade’ est un fichier qui regroupe l’ensemble des styles graphiques d’un site (taille, couleurs des typos, des boutons…) et auquel chacune des pages fait référence (pour éviter de répliquer le code correspondant dans chaque page, et donc de l’alourdir).

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Comment profiter de vos crédits formation pour accélérer votre transformation digitale ?

Comment profiter de vos crédits formation pour accélérer votre transformation digitale ?

Vous voulez vous former à l’univers digital pour renforcer la visibilité de votre activité sur le web ? 

Qu’il s’agisse de créer votre site, communiquer sur les réseaux sociaux, apprendre les rouages du référencement naturel ou mettre en place des newsletters… je vous explique ici comment procéder pour utiliser votre crédit formation à bon escient.

 

1. Renseignez-vous sur vos droits à la formation

Grâce à vos cotisations, vous cumulez chaque année des crédits à la formation. Mais par méconnaissance ou simplement par oubli, vous ne pensez pas à les utiliser. Je vous invite par conséquent à consulter votre ‘solde’ via le site Mon Compte Formation. L’identification est ultra rapide ; pas besoin de mille justificatifs ! Et dès la page d’accueil, vous aurez connaissance du montant de vos droits à la formation.

 

2. Déterminons ensemble le programme de votre formation

Parce que chaque ‘cahier des charges’ est unique, il me semble indispensable de créer chaque programme de formation sur mesure. Voici quelques exemples de demandes déjà traitées :

  • Apprendre à créer un site Internet avec WordPress.
  • Savoir communiquer efficacement sur les réseaux sociaux.
  • A partir de dispositifs de communication en ligne existants, obtenir une formation poussée et concrète pour maîtriser le référencement naturel.
  • Dans le cadre d’un projet de site e-commerce, acquisition d’une méthodologie pour écrire le périmètre et identifier les solutions techniques.
  • Pour performer dans la communication digitale, être accompagné dans la définition et le déploiement d’une charte éditoriale et de leviers d’acquisition de trafic

👉 N’hésitez pas à consulter la page de mes programmes de formations digitales pour commencer à affiner votre besoin.

Après avoir défini ensemble les grandes lignes, je me mettrai au travail pour écrire un plan plus détaillé correspondant aux exigences des organismes de formation.

 

3. Convenons des aspects organisationnels et techniques

J’entends par là :

  • Le ou les participants, afin que je puisse adapter mon discours et mes supports à chacun, selon les fonctions et les niveaux,
  • Le mode : présentiel ou visio (selon votre localisation, les éventuelles restrictions liées au contexte et surtout votre préférence !),
  • Le lieu : dans vos locaux, les miens où dans un lieu dédié (type espace de coworking,
  • Le planning : sous-forme de journée(s) ou demi-journée(s)

 

4. Laissez-moi monter le dossier

Datadock, Qualiopi… tout ça vous semble nébuleux et compliqué ? 😉 Bonne nouvelle : je m’en charge !
Je m’occupe de tout écrire et fournir l’ensemble des éléments afin de monter le dossier de demande de financement auprès de votre OPCO pour demander la prise en charge de la formation.

 

5. Et place à la formation !

Après feu vert de l’OPCO, je prends ma casquette de formatrice.

Parce que j’ai conscience que vous êtes des professionnels, j’adapterai la théorie à votre secteur d’activité et la formation fera l’objet de nombreux exercices pratiques pour être vivante et pragmatique. Dans l’idéal, nous ferons en sorte que ces derniers puissent directement servir votre communication digitale afin de tirer au mieux parti de votre temps.
A titre d’exemple, lors d’une formation en SEO (Search Engine Optimization), la rédaction d’un guide de choix a servi de cas pratique pour la mise en application des bonnes pratiques de rédaction et référencement naturel. Les participants ont ainsi pu récupérer un contenu prêt à être publié sur le site de leur entreprise.
Autre exemple dans le cadre d’une formation à la création de site web, les participants (public d’indépendants et chefs d’entreprise) ont directement pu travailler au déploiement du site Internet de leur activité.

formations reseaux sociaux lille

Vous avez un besoin en formation ?

Communication digitale, gestion de projet web, création de site Internet, référencement naturel…

5 prédictions digitales pour 2021

5 prédictions digitales pour 2021

En fin d’année, on prend le temps de dresser le bilan de la période écoulée mais surtout on regarde devant et on essaie d’anticiper le marché !
En digital, tout s’est accéléré cette année, en grande partie à cause de la pandémie. Pendant que certaines entreprises ont été forcées d’entamer leur transformation digitale pour subsister, les géants du web n’ont eu que quelques semaines pour proposer de nouveaux services ad hoc.

 

 

Encore et toujours plus de vidéo

Sur les réseaux sociaux, la vidéo gardera incontestablement le vent en poupe à condition qu’elle soit courte ! Ce format dépasse amplement les frontières de YouTube. En témoigne le succès de TikTok en 2020 dont la vidéo courte est la raison d’être. Du coup toute la sphère sociale s’y est mise : Instagram l’été dernier avec Reels ou encore YouTube avec Shorts (lancé en septembre) et même Snapchat le mois dernier avec ses Spotlight. Facebook a quant à lui annoncé en septembre que son fil ‘Watch’ dédié à la vidéo était visité par 46% de ses utilisateurs.

Et la vidéo ce sont aussi les nouveaux médias en ligne à l’image de Brut, Kombini, Melty ou encore Néo, le dernier né lancé par Bernard de la Villardière en novembre dernier. Ces médias pure-players s’adressent aux digital natives (15-35 ans) en s’appuyant très largement sur le web social. Souvent axés sur le divertissement davantage que sur la réelle information, on peut se demander si leur business model reposant sur la publicité saura résister à la stratégie des méga régies de Facebook et Google.

 

Accélération du social selling

Les grandes marques investissent massivement dans le social selling pour vendre directement sur les réseaux sociaux. L’Oréal et Séphora misent ainsi sur la solution de la start-up américaine Replika Software. D’autres comme La Redoute ou Etam surfent sur les boutiques Facebook, lancées en avril dernier.
« L’an Covid » a d’ailleurs accéléré le développement de solutions clé-en-main par les différents réseaux sociaux pour offrir un canal de vente alternatif aux commerçants.

 

Vers un recul des réseaux sociaux ?

En 2020, avec les mesures de confinement et les restrictions sociales imposées par les différents gouvernements pour lutter contre l’épidémie du Covid-19, l’évolution des réseaux sociaux s’est avérée impressionnante. Les internautes du monde entier ont utilisé réseaux sociaux et plateformes sociales pour maintenir le lien avec famille et amis, suivre l’actualité et télétravailler.

Mais avant la pandémie, le nombre d’utilisateurs des principaux réseaux sociaux commençait à se stabiliser, d’une part parce que le marché arrive à maturité et d’autre part parce que les très jeunes préfèrent TikTok et Minecraft à Facebook, Instagram ou Snapchat.

Alors une fois la perfusion coronavirus levée (gageons que cette pandémie se termine rapidement !), le retour tant attendu à la vraie vie entraînera-t-il un désaveu de ces plateformes ?

 

Facebook abat ses dernières cartes de rétention 

Facebook voit ses utilisateurs vieillir. Les jeunes le boudent : 72% des internautes français de la génération Z (15-24 ans) étaient actifs sur ce réseau social en 2019 contre 60% en 2020.

Rappelons que le groupe Facebook a initié une convergence entre ses services. Récemment, ses messageries Facebook et Instagram ont fait l’objet d’une fusion. Whatsapp devrait suivre bien que ses spécificités techniques rendent la chose plus complexe. Notez aussi que vous ne pouvez plus utiliser la fonction messagerie sans créer de profil Facebook.
Dans les prochains mois, l’ « account center » devrait permettre de centraliser les réglages et les préférences d’un même utilisateur sur les applications Facebook, Instagram et Messenger mais aussi de poster le même contenu sur les différents réseaux en un seul clic.

Mais l’actu Facebook c’est surtout deux projets d’envergure. Faut-il y voir des tentatives de rétention de ses utilisateurs ?
Dating transforme Facebook en plateforme de rencontres via la fonctionnalité originale du ‘secret crush’. Un argument de rétention pour les utilisateurs qui pensaient quitter le navire ?
Et Horizon : jeu virtuel mélangeant Second Life, Les Sims et Minecraft avec une dimension réalité virtuelle. Une ultime tentative de reconquérir les utilisateurs perdus de la génération Z ?

En marge du réseau social, le groupe porte un autre projet ; le plus prometteur est selon moi. Il s’agit de la crypto monnaie Libra rebaptisée Diem en partenariat avec des géants comme Illiad (Free), Uber ou encore Spotify. Même si le projet a perdu de son ambition et s’est éloigné de Facebook pour apaiser les esprits, il promet des transactions simples et sécurisées depuis le portefeuille électronique Novi de Facebook.

 

 

Premières actions en faveur d’un internet plus vert ?

Au sortir du ‘Sommet pour l’ambition climatique’ organisé la semaine passée par l’ONU l’objectif fixé par les accords de Paris pour réduire les émissions de gaz à effet de serre a été réaffirmé.
Or si Internet était un pays, il serait le 3ème plus gros consommateur d’électricité mondial, derrière la Chine et les Etats-Unis. Au total le web consomme chaque année 10 à 15 % de l’électricité produite dans le monde. Pire : on estime que cette consommation double tous les 4 ans !
Alors en 2021, l’Internet plus vert pourrait-il devenir un argument de vente pour les fournisseurs d’accès ou les géants de la VOD (comme Amazon Prime Vidéo, Netflix, OCS…). Peut-on imaginer que les GAFA accélèrent leurs investissements dans les énergies renouvelables ? Serons-nous, en tant qu’utilisateurs, sensibilisés à l’impact de notre usage du web sur la planète ?

 

 

Et voilà comment mon métier de consultante web évolue encore…

Google ayant encore automatisé davantage sa solution Google Ads, la valeur ajoutée d’un expert SEA devient de plus en plus faible. Je vais donc certainement jeter l’éponge sur ce levier, sans regrets car ce n’était pas la partie la plus fun de mon métier.
A l’inverse, en matière de référencement naturel, les seules compétences techniques ne suffisent plus. Elles doivent être associées à un savoir-faire éditorial pour proposer un contenu efficace et même créatif pour l’internaute (et toujours optimisé pour le SEO bien sûr). Là j’en redemande !
Côté e-commerce, je m’entends tout récemment remettre en cause le déploiement de sites Internet marchands au profit de stratégies social-selling. Je tords le cou à mes valeurs mais je dois me résoudre à prioriser l’efficacité pour mes clients. Alors c’est parti pour les tests !
Et enfin, cet univers semble devenu à la fois tellement dense, vertigineux et complexe pour mes clients qu’on me demande de plus en plus d’audits. J’y vois là un besoin de prise de recul et de recherche de stratégie accru qui me rappelle pourquoi j’aime ce métier !

10 conseils pour optimiser son SEM (Search Engine Marketing)

10 conseils pour optimiser son SEM (Search Engine Marketing)

Voici quelques conseils pour vous aider à augmenter votre visibilité sur les moteurs de recherche comme Google et développer le trafic de votre site web.
NB : une petite équation simple que j’aime donner comme aide mémoire à mes étudiants : SEM = SEA + SEO.
Le SEM (marketing des moteurs de recherche en français) regroupe à la fois le référencement naturel  (SEO pour Search Engine Optimization) et le SEA (Search Engine Adevertising aussi appelé référencement payant ou encore liens sponsorisés bien).

SEA (Search Engine Advertising)

1/ Le SEA ne remplace pas le SEO

Le SEO reste le moyen le moins coûteux et le plus durable pour générer du trafic de qualité. Il doit donc être priorisé sur le SEA. Selon moi le SEA doit servir à pallier un déficit de trafic lié à une stratégie SEO en cours de déploiement ou s’ajouter au trafic organique. 

2/ D’abord, on teste…

Je connais des secteurs d’activité pour lesquels les liens sponsorisés offrent un excellent retour sur investissement et d’autres qui m’ont fait jeter l’éponge devant des coûts au clic délirants ! Donc je recommande toujours de tester le SEA pendant quelques semaines pour se faire une idée. 

3/ On soigne ses extensions d’annonces

Extensions de lieu, d’appels, d’avis, d’application etc… Ces dispositifs offrent d’une part une meilleure visibilité à vos annonces et d’autre part un CTR (taux de clic) plus élevé. Je vous conseille donc de prendre le temps de bien les travailler pour favoriser les performances de vos campagnes.

4/ Ayez une approche complète du trafic SEA

Ne limitez pas l’optimisation de vos campagnes SEA au seul CTR : analysez également les performances de ce trafic sur votre site. Demandez à votre développeur de tagger votre site afin de remonter dans votre interface SEA les statistiques relatives à votre taux de transformation (ventes, leads…). Charge à vous d’en extraire des pistes d’amélioration de vos landing pages
ou du parcours client.

5/ Le SEA mais pas que…

Il n’est pas toujours simple de faire face à une hausse de la concurrence qui induit d’ailleurs le plus souvent des CPC toujours plus élevés. Ouvrez donc vos mirettes pour démultiplier les leviers de votre stratégie d’acquisition en y intégrant par exemple des social ads, de la publicité sur les marketplaces comme Amazon ou de la pub vidéo sur YouTube (devenu le 2e moteur de recherche international). Et surtout, au-delà du coût d’acquisition, analysez la valeur d’un client selon son canal d’attribution.

SEO (Search Engine Optimization)

1/ Penchez-vous sur votre stratégie SEO lors de la création de votre site.

De l’arborescence à l’ergonomie, de l’optimisation du temps de chargement à la rédaction des contenus : tout doit être pensé pour favoriser le SEO… donc autant s’y prendre dès le démarrage
dans la mesure du possible.

2/ Pensez avant tout à votre utilisateur

Les moteurs de recherche sont devenus capables d’analyser finement la pertinence d’un site. Or leur volonté est d’indexer les résultats qui satisferont le plus les internautes. Donc si vous être centré sur l’expérience utilisateur, vous favoriserez votre SEO. On parle d’ailleurs de plus en plus de SXO pour Search Experience Optimization. Comment ? En soignant la navigation, en proposant des contenus structurés et dotés d’une vraie valeur ajoutée et bien sûr en facilitant l’action (achat, prise de rendez-vous, demande de renseignement…).

3/ Mettez le nez dans votre Search Console

L’outil Google Search Console est votre meilleur allié pour suivre et optimiser votre référencement naturel. Outre les indications de performances, cette interface vous indique les points que les crawlers (robots d’indexation) ont remontés comme erreurs : pages introuvables, éléments de navigation trop proches, balises méta non conformes…

4/ Créez un blog

La recette n’est pas nouvelle mais elle se révèle toujours plus efficace. En termes de communication, le blog permet de valoriser l’expertise d’une entreprise et de générer du trafic qualifié. Côté SEO, un article offre du contenu dense, de qualité et au champ sémantique riche. Autant de critères chers aux moteurs de recherche. Et si vous maîtrisez l’art de bien diffuser ces articles pour être lu et proposez des publications régulières votre blog deviendra très certainement une carte maîtresse de votre SEO.
NB : en panne d’idées pour votre contenu ? Consultez mon article au sujet des chartes éditoriales.

5/ Soignez les mobinautes

En 2020, les internautes mobiles génèrent davantage de trafic que les internautes sur ordinateurs. D’où la volonté des moteurs de recherche de privilégier les sites adaptés à la consultation via smartphone. Temps de chargement des pages, facilité de navigation au pouce ou encore concision des contenus : ayez une vraie analyse sur la version mobile de vos interfaces et n’hésitez pas à adopter une démarche ‘adaptive design’, en partant par exemple du principe que certains éléments peuvent être supprimés pour une consultation sur smartphone.

 

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Photo by lalo Hernandez on Unsplash

Ma sélection d’outils professionnels

Ma sélection d’outils professionnels

En ma qualité de chef de projet web, je suis en permanence en quête d’outils pour optimiser et améliorer mon activité. J’ai décidé de les lister via mon compte Pinterest pour les partager avec vous… Pour les découvrir, il vous suffit de cliquer sur la fenêtre Pinterest ci-dessous.

Vous trouverez plusieurs types d’outils :

  • ORGANISATION
    Comment organiser ses tâches, gérer des plannings, travailler de manière collaborative, superviser le travail d’équipe en mode projet… pour gagner en productivité mais aussi en sérénité. D’ailleurs, pour aller plus loin, n’hésitez pas à lire mes astuces pour être mieux organisé au travail.
  • CRÉATION
    Des solutions pour la production graphique, qu’il s’agisse de web-design, de banques images, de recherche de pictos, illustrations ou supports de présentation…
  • MARKETING DIGITAL
    Des outils pour vos campagnes, des utilitaires pour favoriser vos performances ou renforcer votre analyse, mieux suivre vos KPI ‘indicateurs clés de performance)… De manière générale, vous retrouverez sur mon blog de nombreux conseils pour optimiser votre présence digitale et soigner votre communication sur Internet.
  • SMA (pour Social Média Advertising)
    Quelques outils d’automatisation ou d’organisation pour les pros qui gèrent de manière régulière des campagnes de pub sur les réseaux sociaux.

 

Retours d’expériences, autres outils…, n’hésitez pas à me faire part de vos témoignages et remarques par mail.