Comment adapter son site pour les mobinautes ?

Comment adapter son site pour les mobinautes ?

Aujourd’hui, l’activité web mobile pèse plus de 50% du trafic Internet mondial. Conséquence en matière de création de site : adapter l’ergonomie pour la consultation via un smartphone n’est plus la cerise sur le gâteau mais un critère incontournable ! Je vous explique comment la soigner.

 

De l’origine du smartphone à la généralisation du web mobile

 

Pour comprendre certaines évolutions, repartons en arrière jusqu’en 2007 : date clé dans l’avènement des smartphones. L’ergonomie mobile impose plusieurs nouveautés dont la navigation au doigt. On tape une fois pour cliquer. On glisse pour défiler (scroll). On balaie pour changer (swipe).
Héritage du web mobile, on voit à l’époque fleurir, un peu comme une mode, les sites Internet dits en ‘infinite scroll’. Quézako ? Une interface dans laquelle les pages sont placées les unes en-dessous des autres pour former un site sur lequel on navigue en faisant défiler les éléments. Seul petit hic : si la navigation semble fluide, on oublie plusieurs détails d’importance. Tout d’abord le temps de chargement de cette enfilade de pages s’avère souvent assez long. Ensuite, pour certains internautes peu aguerris, ces dispositifs peuvent poser problème si par exemple le bas d’une partie de la page correspond à la ligne de flottaison* de son écran. Enfin, on peut penser que l’on a parcouru l’ensemble du site en passant éventuellement à côté de pages qui n’auraient pas été reprises dans l’infinite scroll de la page d’accueil.

Depuis 2019, le moteur de recherche Google a multiplié les mises à jour de son algorithme portant sur le caractère ‘mobile-friendly’ des sites. La proportion de trafic web issu des smartphones ne cessant d’augmenter, le géant américain tend à favoriser les interfaces ergonomiques pour les mobinautes, dans une logique d’expérience utilisateur.

Voici donc les bonnes pratiques à respecter pour se doter d’un site mobile-friendly.

 

1. Le temps de chargement

Plusieurs facteurs impactent la rapidité de chargement de vos pages web.

Qualité d’hébergement

Stocker les fichiers sur un vieil ordinateur au fond de son garage… fort heureusement, ça ne se fait plus ! Aujourd’hui, le pli est pris de se tourner vers un hébergeur comme OVH [mon chouchou parce que son siège se trouve à Roubaix] qui vous offrira la garantie d’un service professionnel (stabilité, sécurité, bande passante, absorptions d’éventuelles montées en charge…).
Le recours à un hébergement dédié (c’est-à-dire un serveur rien que pour vous) versus mutualisé (un serveur partagé entre plusieurs sites) dépend de l’envergure de votre site web.
NB : voici un comparatif tout frais d’hébergeurs de site web.

Poids des images

Il est indispensable de compresser au maximum les images de votre site afin d’obtenir le meilleur rapport qualité/poids. Il faut d’une part les recadrer. Il serait par exemple inutile de publier une photo de 2000 pixels de large pour l’afficher dans une zone de 200 pixels. Et d’autre part en limiter la définition (qui correspond à la densité de pixels au prorata de la taille).

Pour cela, si vous avez Photoshop, vous pouvez utiliser la fonction ‘enregistrer pour le web’. Auquel cas, en règle générale on privilégiera le format jpg pour les photos et le png ou le gif pour les dessins et pictos.
Vous n’avez pas de logiciel ? Pas de panique ! Il existe des utilitaires de compression en ligne comme CloudImages.

Il faut savoir qu’une photo constituée de nombreux détails et variantes de teintes sera forcément plus lourde. Une donnée à avoir en tête dès la sélection de vos visuels…

Poids des pages et du site

Limiter le poids des pages s’avère généralement plus complexe. On peut commencer par restreindre le nombre d’images bien entendu mais il faut aussi avoir des styles css** propres et éviter des pages surchargées en éléments fonctionnels.
Pensez aussi à ‘faire le ménage’ en limitant les extensions, en supprimant celles qui ne sont pas utilisées ainsi que les anciens éléments qui peuvent alourdir le poids (anciens visuels ou PDF dépubliés).

Pour être pragmatique et détecter les optimisations à réaliser en priorité, n’hésitez pas à vous appuyer sur des outils tels que LightHouse et Page Speed Insights.

 

2. Une ergonomie épurée

 

Ici c’est le confort de lisibilité et la facilité de navigation qui priment. Voici quelques pistes…

Contraste

Même si cela paraît élémentaire, il faut réellement y prêter attention et donc veiller à bien contraster le fond et le contenu. Ainsi Un texte gris clair peut être fatiguant à lire sur un écran de téléphone. De la même manière, un écart de teinte trop faible entre un contenu et l’arrière-plan risque de fatiguer inutilement l’œil de votre visiteur.

CTA clairs

Des ‘call-to’action’ clairs : c’est la base d’une interface web. Leur objectif étant de guider l’internaute dans sa navigation. Un bouton ou lien d’action doit être clairement identifiable grâce à sa forme, sa couleur autant que son emplacement. Et n’oublions pas l’item lui-même qui doit être parfaitement compréhensible et incitatif : ‘contactez-nous’, ‘demandez un devis’, ‘acheter’…

Blocs et espaces suffisants

Si la navigation sur smartphone et tablette suppose une habilité digitale (au sens premier du terme !), nous ne sommes sur ce point pas tous égaux, eu égard à la taille de nos doigts 😉 Aussi faut-il prévoir des zones cliquables suffisamment grandes. Il en va de même pour les gouttières qui les séparent afin d’éviter toute erreur de tape.

Typos lisibles

Vous l’aurez certainement constaté : le corps des polices web ont pris de l’embonpoint ces dernières années. Là où auparavant, le corps 12 pixels était la norme, on croise désormais davantage de textes en 14 voire 16 pixels, toujours dans une logique de confort de lecture. Orientez aussi le choix de la typo en fonction de sa lisibilité.

 

3. Un affichage responsive ou adaptive design

 

Commençons par le commencement : quelle est la différence entre ‘responsive’ et ‘adaptive’ ? Pour [essayer de] faire simple : le responsive design modifie la taille d’un élément de manière proportionnelle pour qu’il s’adapte à la résolution de n’importe quel écran alors que l’adaptive design vise à définir différents modèles d’affichage selon le type d’appareil (smartphone, tablette, ordinateur portable ou ordinateur de bureau).
Si le responsive design offre une ergonomie universelle, l’adaptive a quant à lui l’avantage de proposer une interface plus spécifique à chaque appareil.

Ce qui est certain c’est qu’une démarche visant à optimiser le confort de navigation, quelle que soit la taille de l’écran utilisée, est INDISPENSABLE !

Mais au-delà du confort de navigation, je pense que l’on peut, quand cela est possible, imaginer des déclinaisons voire des arbitrages en fonction de l’appareil utilisé. A titre d’exemple, un visuel d’illustration placé en arrière-plan peut être présent sur écran d’ordinateur mais disparaître sur tablette et smartphone, sur lesquels on va privilégier confort de lecture et poids des pages.

 

Comment savoir ce qu’il faut corriger sur un site ?
Afin de déterminer si votre site peut être optimisé, il convient de réaliser un audit des éléments précités. On sera ainsi en mesure de déterminer ce qui bloque, ce qui peut être amélioré ou si une refonte du site est incontournable. N’hésitez pas à me contacter.

 

*Ligne fictive qui matérialise le bas d’un écran (c’est-à-dire ce que l’on affiche dans défiler) dans une résolution standard.
**Le CSS pour ‘cascading styles sheet’, littéralement ‘feuille de styles en cascade’ est un fichier qui regroupe l’ensemble des styles graphiques d’un site (taille, couleurs des typos, des boutons…) et auquel chacune des pages fait référence (pour éviter de répliquer le code correspondant dans chaque page, et donc de l’alourdir).

Photo by Possessed Photography on Unsplash

Comment profiter de vos crédits formation pour accélérer votre transformation digitale ?

Comment profiter de vos crédits formation pour accélérer votre transformation digitale ?

Vous voulez vous former à l’univers digital pour renforcer la visibilité de votre activité sur le web ? 

Qu’il s’agisse de créer votre site, communiquer sur les réseaux sociaux, apprendre les rouages du référencement naturel ou mettre en place des newsletters… je vous explique ici comment procéder pour utiliser votre crédit formation à bon escient.

 

1. Renseignez-vous sur vos droits à la formation

Grâce à vos cotisations, vous cumulez chaque année des crédits à la formation. Mais par méconnaissance ou simplement par oubli, vous ne pensez pas à les utiliser. Je vous invite par conséquent à consulter votre ‘solde’ via le site Mon Compte Formation. L’identification est ultra rapide ; pas besoin de mille justificatifs ! Et dès la page d’accueil, vous aurez connaissance du montant de vos droits à la formation.

 

2. Déterminons ensemble le programme de votre formation

Parce que chaque ‘cahier des charges’ est unique, il me semble indispensable de créer chaque programme de formation sur mesure. Voici quelques exemples de demandes déjà traitées :

  • Apprendre à créer un site Internet avec WordPress.
  • Savoir communiquer efficacement sur les réseaux sociaux.
  • A partir de dispositifs de communication en ligne existants, obtenir une formation poussée et concrète pour maîtriser le référencement naturel.
  • Dans le cadre d’un projet de site e-commerce, acquisition d’une méthodologie pour écrire le périmètre et identifier les solutions techniques.
  • Pour performer dans la communication digitale, être accompagné dans la définition et le déploiement d’une charte éditoriale et de leviers d’acquisition de trafic

👉 N’hésitez pas à consulter la page de mes programmes de formations digitales pour commencer à affiner votre besoin.

Après avoir défini ensemble les grandes lignes, je me mettrai au travail pour écrire un plan plus détaillé correspondant aux exigences des organismes de formation.

 

3. Convenons des aspects organisationnels et techniques

J’entends par là :

  • Le ou les participants, afin que je puisse adapter mon discours et mes supports à chacun, selon les fonctions et les niveaux,
  • Le mode : présentiel ou visio (selon votre localisation, les éventuelles restrictions liées au contexte et surtout votre préférence !),
  • Le lieu : dans vos locaux, les miens où dans un lieu dédié (type espace de coworking,
  • Le planning : sous-forme de journée(s) ou demi-journée(s)

 

4. Laissez-moi monter le dossier

Datadock, Qualiopi… tout ça vous semble nébuleux et compliqué ? 😉 Bonne nouvelle : je m’en charge !
Je m’occupe de tout écrire et fournir l’ensemble des éléments afin de monter le dossier de demande de financement auprès de votre OPCO pour demander la prise en charge de la formation.

 

5. Et place à la formation !

Après feu vert de l’OPCO, je prends ma casquette de formatrice.

Parce que j’ai conscience que vous êtes des professionnels, j’adapterai la théorie à votre secteur d’activité et la formation fera l’objet de nombreux exercices pratiques pour être vivante et pragmatique. Dans l’idéal, nous ferons en sorte que ces derniers puissent directement servir votre communication digitale afin de tirer au mieux parti de votre temps.
A titre d’exemple, lors d’une formation en SEO (Search Engine Optimization), la rédaction d’un guide de choix a servi de cas pratique pour la mise en application des bonnes pratiques de rédaction et référencement naturel. Les participants ont ainsi pu récupérer un contenu prêt à être publié sur le site de leur entreprise.
Autre exemple dans le cadre d’une formation à la création de site web, les participants (public d’indépendants et chefs d’entreprise) ont directement pu travailler au déploiement du site Internet de leur activité.

formations reseaux sociaux lille

Vous avez un besoin en formation ?

Communication digitale, gestion de projet web, création de site Internet, référencement naturel…

Pourquoi choisir WordPress pour son site Internet ? 5 bonnes raisons d’adopter cette solution

Pourquoi choisir WordPress pour son site Internet ?
5 bonnes raisons d’adopter cette solution

Avant tout, WordPress, c’est quoi ? Un CMS, de l’anglais Content Management System. Et en français ça donne « solution de gestion de contenu ».

Pour créer un site, il existe trois grandes familles de solutions :

  • Les outils en location tels que Shopify, Wix. Bien pour commencer et tester son activité mais très limités et par forcément toujours très personnalisables.
  • Les solutions open source dont wodpress fait partie. Elles sont téléchargeables gratuitement puis customisables avec quelques connaissances techniques.
  • La création sur-mesure pour ceux qui ont un cahier des charges très précis… et un budget plus conséquent.

Il existe de nombreux CMS open source. Parmi les plus répandus pour la création de sites vitrines on trouve WordPress, Drupal, Joomla ou encore Typo 3. Il y a également ceux dédiés aux sites marchands comme Prestashop et Mangento.

Voici 5 raisons qui font que WordPress est l’une des meilleures solutions pour la création d’un site de présentation :

 

Parce que WordPress est gratuit et open source

Le téléchargement de WordPress est gratuit et la solution libre*. C’est-à-dire qu’il n’y a aucun abonnement ni aucune licence à payer.
Si vous faites appel à un prestataire (comme moi !), c’est le temps nécessaire à la création des éléments (pages, menus, contenus) et à la personnalisation graphique qui vous sera facturé.

 

Parce qu’utiliser un CMS est un gain de temps et de budget

L’objectif d’une telle solution est de servir de support technique à la création d’un site, en évitant de tout développer intégralement.

Aujourd’hui, près de la moitié des sites Internet mondiaux sont pourvus d’un CMS(1). Cela permet d’utiliser un socle technique éprouvé pour se concentrer davantage sur le contenu, le webdesign, l’efficacité marketing et le référencement naturel.

 

Pour un site pérenne et évolutif

Derrière une solution CMS Open Source il y a une communauté de développeurs dont certains créent des modules spécifiques que l’on peut ajouter, c’est ce qu’on appelle les extensions ou plugins. Compression des images, référencement naturel, filtre anti-spam, fonctionnalité de prise de rendez-vous, outil statistique…. WordPress dispose d’une très vaste bibliothèque de thèmes graphiques (plus de 8 000) et d’extensions (près de 60 000) qui permet de faire évoluer votre site pour suivre vos nouveaux besoins.

Et la solution WordPress admet elle-même des mises à jour régulières pour suivre les évolutions du web et ses exigences de sécurité. C’est d’ailleurs ce qui lui permet de rester très attractive alors qu’elle fêtera cette année ses 18 bougies !
C’est pourquoi un site internet conçu sur wordpress sera toujours facile à faire évoluer. Si au bout de quelque temps vous le trouvez un peu vieillot côté mise en page, on pourra aisément changer de thème. Si par la suite vous souhaitez associer à votre site un module de prise de rendez-vous, en cherchant dans les plugins, on trouvera à coup sûr celui qu’il vous faut.

 

Pour pouvoir changer de crèmerie si besoin

La solution WordPress continue à progresser puisqu’elle équipe en 2021 40% des sites web (contre 35% en 2019) (1). C’est LE CMS le plus répandu sur le marché et aussi le plus maîtrisé par les prestataires web (freelances et agences). Ainsi, si vous rencontrez des difficultés avec votre prestataire ou que celui-ci disparaît de la circulation, il sera facile de reprendre la main sur votre site Internet, d’autant que vous en êtes propriétaire (contrairement aux solutions de création de site en location).

 

Pour optimiser son référencement naturel

La visibilité de votre site : c’est le nerf de la guerre ! Pour optimiser son référencement naturel, il vous faut un contenu de qualité, un web-design léger et soigné avec une attention particulière pour le surf mobile, un travail sémantique… mais aussi et surtout un socle technique propre, aisé à parcourir pour les robots d’indexation des moteurs de recherche comme Google. La sécurité de votre site fait aussi partie des critères. Or WordPress est justement un précieux allié sur ces différents aspects, appuyant ainsi votre stratégie SEO.

 

Vous l’aurez compris : WordPress est une solution fiable, éprouvée, évolutive et complète au service de la création de votre site Internet. Il ne vous reste plus qu’à vous appuyer sur le prestataire qui saura comprendre votre activité pour réaliser un site à la fois sexy et exhaustif au service de vos publics.


(1)
source : W3techs.com

*Attention à ne pas confondre WordPress.com et WordPress.org. WordPress.com est une version commerciale ‘clé en main’ qui appartient au groupe Automatic alors que WordPress.org, solution dont je parle dans cet article, est un logiciel à but non lucratif qui offre souplesse et évolutivité. L’inconvénient majeur selon moi de WordPress.com et de fonctionner sous forme d’abonnement mensuel : en clair si vous cessez de payer vous n’avez plus de site !

 

Mon petit + à moi…

Une fois le site terminé, il est mis en ligne et je vous en remets les clés (c’est-à-dire les accès à l’interface d’administration). Sur le papier c’est parfait mais encore faut-il que son utilisation soit simple. C’est pour cela que j’ajoute une ‘brique’ supplémentaire à WordPress qui rend la mise à jour facilitée grâce à un système de blocs (titre, texte, image, vidéo) qui ne nécessite aucune connaissance technique. Je vous transmets également un petit guide explicatif et en cas de doute ou de blocage : une petite visio me permettra de vous orienter dans l’interface à distance.

S’il fallait d’autres avis pour vous convaincre…

A n’en pas douter, il s’agit de la solution la plus facile à installer et à administrer de notre panel. Elle offre accès de surcroit à une incroyable quantité de templates et d’extensions prêts à l’emploi qui permettent de répondre rapidement à la plupart des configurations de site web.
En bref, WordPress est l’arme absolue de ceux qui souhaitent disposer d’une solution simple, facile et rapide à mettre en place et ceci sans nécessairement disposer d’un bagage technique pointu. De surcroît, elle offre de solides garanties en matière de SEO.

OVH

Spécialiste français de l'hébergement

WordPress reste le CMS le plus populaire au monde
Pour les entreprises d’aujourd’hui, l’utilisation d’un CMS n’est plus une option, c’est un devoir. Les résultats de la recherche montrent clairement que non seulement la plupart des entreprises, sinon toutes, utilisent un CMS […]. WordPress est l’une des deux principales plateformes pour les utilisations primaires et secondaires, avec des avantages évidents en termes de facilité d’utilisation, de retour sur investissement, d’agilité et de rapidité de mise sur le marché.

Presse Citron

Blog d'actu digitale

Mais, d’où vient ce succès quasi planétaire ?
Une partie de la réponse est facile à trouver : la sécurité ! En effet, WordPress propose une solution qui est régulièrement mise à jour et qui est donc moins exposée aux attaques.

ZD Net

Wordpress, le roi des CMS, Site d'info sur le web et l'informatique

5 prédictions digitales pour 2021

5 prédictions digitales pour 2021

En fin d’année, on prend le temps de dresser le bilan de la période écoulée mais surtout on regarde devant et on essaie d’anticiper le marché !
En digital, tout s’est accéléré cette année, en grande partie à cause de la pandémie. Pendant que certaines entreprises ont été forcées d’entamer leur transformation digitale pour subsister, les géants du web n’ont eu que quelques semaines pour proposer de nouveaux services ad hoc.

 

 

Encore et toujours plus de vidéo

Sur les réseaux sociaux, la vidéo gardera incontestablement le vent en poupe à condition qu’elle soit courte ! Ce format dépasse amplement les frontières de YouTube. En témoigne le succès de TikTok en 2020 dont la vidéo courte est la raison d’être. Du coup toute la sphère sociale s’y est mise : Instagram l’été dernier avec Reels ou encore YouTube avec Shorts (lancé en septembre) et même Snapchat le mois dernier avec ses Spotlight. Facebook a quant à lui annoncé en septembre que son fil ‘Watch’ dédié à la vidéo était visité par 46% de ses utilisateurs.

Et la vidéo ce sont aussi les nouveaux médias en ligne à l’image de Brut, Kombini, Melty ou encore Néo, le dernier né lancé par Bernard de la Villardière en novembre dernier. Ces médias pure-players s’adressent aux digital natives (15-35 ans) en s’appuyant très largement sur le web social. Souvent axés sur le divertissement davantage que sur la réelle information, on peut se demander si leur business model reposant sur la publicité saura résister à la stratégie des méga régies de Facebook et Google.

 

Accélération du social selling

Les grandes marques investissent massivement dans le social selling pour vendre directement sur les réseaux sociaux. L’Oréal et Séphora misent ainsi sur la solution de la start-up américaine Replika Software. D’autres comme La Redoute ou Etam surfent sur les boutiques Facebook, lancées en avril dernier.
« L’an Covid » a d’ailleurs accéléré le développement de solutions clé-en-main par les différents réseaux sociaux pour offrir un canal de vente alternatif aux commerçants.

 

Vers un recul des réseaux sociaux ?

En 2020, avec les mesures de confinement et les restrictions sociales imposées par les différents gouvernements pour lutter contre l’épidémie du Covid-19, l’évolution des réseaux sociaux s’est avérée impressionnante. Les internautes du monde entier ont utilisé réseaux sociaux et plateformes sociales pour maintenir le lien avec famille et amis, suivre l’actualité et télétravailler.

Mais avant la pandémie, le nombre d’utilisateurs des principaux réseaux sociaux commençait à se stabiliser, d’une part parce que le marché arrive à maturité et d’autre part parce que les très jeunes préfèrent TikTok et Minecraft à Facebook, Instagram ou Snapchat.

Alors une fois la perfusion coronavirus levée (gageons que cette pandémie se termine rapidement !), le retour tant attendu à la vraie vie entraînera-t-il un désaveu de ces plateformes ?

 

Facebook abat ses dernières cartes de rétention 

Facebook voit ses utilisateurs vieillir. Les jeunes le boudent : 72% des internautes français de la génération Z (15-24 ans) étaient actifs sur ce réseau social en 2019 contre 60% en 2020.

Rappelons que le groupe Facebook a initié une convergence entre ses services. Récemment, ses messageries Facebook et Instagram ont fait l’objet d’une fusion. Whatsapp devrait suivre bien que ses spécificités techniques rendent la chose plus complexe. Notez aussi que vous ne pouvez plus utiliser la fonction messagerie sans créer de profil Facebook.
Dans les prochains mois, l’ « account center » devrait permettre de centraliser les réglages et les préférences d’un même utilisateur sur les applications Facebook, Instagram et Messenger mais aussi de poster le même contenu sur les différents réseaux en un seul clic.

Mais l’actu Facebook c’est surtout deux projets d’envergure. Faut-il y voir des tentatives de rétention de ses utilisateurs ?
Dating transforme Facebook en plateforme de rencontres via la fonctionnalité originale du ‘secret crush’. Un argument de rétention pour les utilisateurs qui pensaient quitter le navire ?
Et Horizon : jeu virtuel mélangeant Second Life, Les Sims et Minecraft avec une dimension réalité virtuelle. Une ultime tentative de reconquérir les utilisateurs perdus de la génération Z ?

En marge du réseau social, le groupe porte un autre projet ; le plus prometteur est selon moi. Il s’agit de la crypto monnaie Libra rebaptisée Diem en partenariat avec des géants comme Illiad (Free), Uber ou encore Spotify. Même si le projet a perdu de son ambition et s’est éloigné de Facebook pour apaiser les esprits, il promet des transactions simples et sécurisées depuis le portefeuille électronique Novi de Facebook.

 

 

Premières actions en faveur d’un internet plus vert ?

Au sortir du ‘Sommet pour l’ambition climatique’ organisé la semaine passée par l’ONU l’objectif fixé par les accords de Paris pour réduire les émissions de gaz à effet de serre a été réaffirmé.
Or si Internet était un pays, il serait le 3ème plus gros consommateur d’électricité mondial, derrière la Chine et les Etats-Unis. Au total le web consomme chaque année 10 à 15 % de l’électricité produite dans le monde. Pire : on estime que cette consommation double tous les 4 ans !
Alors en 2021, l’Internet plus vert pourrait-il devenir un argument de vente pour les fournisseurs d’accès ou les géants de la VOD (comme Amazon Prime Vidéo, Netflix, OCS…). Peut-on imaginer que les GAFA accélèrent leurs investissements dans les énergies renouvelables ? Serons-nous, en tant qu’utilisateurs, sensibilisés à l’impact de notre usage du web sur la planète ?

 

 

Et voilà comment mon métier de consultante web évolue encore…

Google ayant encore automatisé davantage sa solution Google Ads, la valeur ajoutée d’un expert SEA devient de plus en plus faible. Je vais donc certainement jeter l’éponge sur ce levier, sans regrets car ce n’était pas la partie la plus fun de mon métier.
A l’inverse, en matière de référencement naturel, les seules compétences techniques ne suffisent plus. Elles doivent être associées à un savoir-faire éditorial pour proposer un contenu efficace et même créatif pour l’internaute (et toujours optimisé pour le SEO bien sûr). Là j’en redemande !
Côté e-commerce, je m’entends tout récemment remettre en cause le déploiement de sites Internet marchands au profit de stratégies social-selling. Je tords le cou à mes valeurs mais je dois me résoudre à prioriser l’efficacité pour mes clients. Alors c’est parti pour les tests !
Et enfin, cet univers semble devenu à la fois tellement dense, vertigineux et complexe pour mes clients qu’on me demande de plus en plus d’audits. J’y vois là un besoin de prise de recul et de recherche de stratégie accru qui me rappelle pourquoi j’aime ce métier !

Et si la déconnexion nous rendait plus heureux ?

Et si la déconnexion nous rendait plus heureux ?

5 conseils pour mieux gérer votre relation au digital

‘Vivre ici et maintenant’… voilà une doctrine difficile à appliquer dans notre monde actuel où tout va si vite et où le digital interfère à tout moment via des sonneries et bips en tout genre. Alors voici quelques conseils pour essayer de mieux profiter en déconnectant… au moins un peu.

 

1/ C’est le moment de faire une pause réseaux sociaux

Plusieurs études ont montré que les réseaux sociaux favorisaient les états dépressifs et l’anxiété. Ce qui est d’autant plus vrai en cette période de …bip… [je me refuse dans cette article à employer le mot à l’origine de notre crise actuelle mais je sais que vous voyez de quoi je parle ;-)]… D’une part ce mono-sujet nous replonge dans une atmosphère pesante et peu propice aux projets. D’autre part il renforce les clivages si bien que les discussions virent souvent au pugilat entre les pro conspiration et les précautionneux qui suivent autant que possible les mesures.

Je vous propose donc à minima de supprimer les raccourcis Facebook, Insta et compagnie de l’écran d’accueil de votre smartphone pour vous rappeler que vous devez vous en éloigner. Et si vous voulez aller plus loin, vous désinstallerez carrément l’application.

Et puis soyons honnêtes : prendre soin des uns des autres, ça passe davantage par un coup de fil ou un échange via messagerie que par les réseaux sociaux.

Besoin d’un coup de pouce (un peu violent) pour une vraie prise de conscience ?
Un documentaire à regarder : Derrière nos écrans de fumée (The social dilemma). On y comprend notamment à quel point les réseaux sociaux visent à nous rendre accros.

 

2/ Revoir le fil d’actualité

Beaucoup de personnes déclarent ne plus (ou en tout cas beaucoup moins) regarder les journaux télévisés ou écouter les infos à la radio pour éviter de plonger dans ce flot de mauvaises nouvelles qui nous sapent le moral.

Or nous sommes souvent tentés de nous informer directement depuis notre smartphone, via le fil d’actualités de notre moteur de recherche notamment. Et si nous modifions cet outil pour qu’il ne soit plus déprimant ? Il suffit pour cela d’aller dans les paramètres pour choisir les sujets, mots-clés et supports qui nous intéressent. Il ne tient donc qu’à nous de lire des articles sur les voyages, les bisounours et la méditation !

Une initiative à saluer : http://www.reportersdespoirs.org/
Quand les journalistes décident de ne pas simplement nous informer des mauvaises nouvelles mais nous proposent des pistes d’action.

 

3/ Réduire les écrans

De manière générale nous sommes trop devant nos écrans. A-t-on réellement besoin de scroller sur Vinted pour trouver LE vêtement d’occasion qui manque à notre garde-robe ? Devons-nous passer en revue les ventes privées du moment ? N’avons-nous rien de mieux à faire que de regarder des vidéos Brut ou Kombini ?

Réfléchissons aussi à l’exemple que nous donnons. Vvous avez des enfants, pourquoi ne pas initier la discussion avec eux l’intérêt de la tablette, des réseaux sociaux et des jeux en ligne. Si ça ne marche pas, on peut simplement limiter leur temps d’usage par application ou sur l’appareil (avec Google Family Link par exemple).

Et essayons de cultiver d’autres activités loin des écrans : musique, jeux de société, cuisine, loisirs créatifs, blind-test, découverte de nouveaux sports…

 

4/ Limiter les sollicitations

Un SMS me signale des promos à tomber dans ma parfumerie préférée ; un email m’annonce une vente privée de ma marque préférée ; une notification push m’alerte sur des nouveautés… STOP !

Voici quelques pistes pour limiter les sollicitations et éviter de plonger :

  • Utiliser l’application Cleanfox pour se désabonner en masse aux newsletters et emailings (ce qui contribuera en même temps à limiter votre empreinte écologique).
  • Faire le tri dans ses SMS et renvoyer ‘STOP’ à tous les messages publicitaires non indispensables.
  • Désactiver un maximum de notifications push depuis le tableau de bord de vos applications sur votre smartphone.
  • Et pour aller plus loin, n’hésitez pas à surfer en navigation privée ou à télécharger un ad-block pour éviter toutes les publicités en retargeting(1).

Une petite soirée télé pour prendre conscience de cette over-dose publicitaire ?
Je vous recommande l’excellent documentaire satirique de Morgan Spurlock : Super Cash Me !

 

5/ Respecter les autres pour se faire respecter

Il y a encore peu, j’étais persuadée que quelqu’un qui ne répondait pas dans la journée à un de mes emails ou SMS était presque impoli ! J’ai compris depuis (et l’applique moi-même) que rien ne presse… Inutile de se mettre la pression pour ce genre de chose !

Je m’applique d’ailleurs à respecter le droit à la déconnexion en programmant mes emails et SMS pour éviter de déranger mes interlocuteurs en dehors d’horaires de travail (pour ma vie pro) ou d’horaires simplement convenables dans ma vie perso. Qui n’a jamais été réveillé par la sonnerie de son smarphone, faute de l’avoir mis en vibreur ou en mode avion ? Commençons par envoyer nos messages à des heures raisonnables pour pouvoir en exiger autant des autres !

 

Rendez-vous dans quelques temps pour le bilan ! J’en profite pour remercier mes proches et nos échanges sur le sujet dont je me suis largement inspirée pour cet article. Ils se reconnaîtront… 😉

 

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(1) Retargeting : stratégie de reciblage publicitaire qui consiste à cibler les visiteurs d’un site ou d’une page web (et ayant donc déjà démontré de l’intérêt pour une marque, un produit ou un service) avec une campagne de publicité. A titre d’exemple, vous avez quitté un site de chaussures sans rien acheter ; vous serez exposé les prochains jours à des publicités pour ces mêmes chaussures.

Crédit photo : MixKitArt

Comment réduire sa consommation de données internet ?

Comment réduire sa consommation de données internet ?

réduire sa consommation de data

Comment réduire sa consommation de données internet ?

Réduire l’impact de notre streaming

Peut-être avez-vous un forfait de téléphonie mobile ou une box Internet avec un forfait limité en data ? Ou peut-être essayez-vous simplement de réduire votre empreinte écologique…

 

Limiter la qualité de vos services de VOD (vidéo à la demande) comme Netflix, Amazon Prime Vidéo ou même YouTube doit vous permettre de réduire de près de 95% le volume de Go que vous consommez tous les mois.

 

J’ai découvert il y a quelques mois que, par défaut, nos services de SVOD étaient proposés en qualité maximale. J’ai fait mes petits calculs : diminuer la qualité de mes contenus en streaming m’a permis de réduire par 25 ma consommation de données mensuelles, passant de 4 To à environ 150 Go. Et que ce soit sur mon écran d’ordinateur ou sur ma télévision, je trouve que la différence n’est pas flagrante quant à la qualité d’image.

 

réduire sa consommation de données internet sur amazon prime video

Sur Amazon Prime Vidéo

Sur Amazon Prime en qualité optimale, on consomme en moyenne 10 Go par heure contre 0.57 Go en qualité ‘bonne’. Comment changer ce paramètre ?

Lorsque vous lancez un film ou une série, allez dans le coin supérieur droit du lecteur, sur la petite roue dentelée et réduisez la qualité. Vous avez le choix entre ‘optimale’ (par défaut), ‘très bonne’ ou ‘bonne’. Les paramètres de qualité seront enregistrés pour l’ensemble des vidéos suivantes que vous visionnerez.

Réduire sa consommation de données sur Netflix

A titre indicatif, sur Netflix, vous consommez en moyenne 1 Go de données par heure en définition standard et jusqu’à 3 Go par heure par flux vidéo en haute définition (HD). Ce service de SVOD admet 4 niveaux de qualité :

  • Faible, 0,3 Go par heure
  • Moyenne, 0,7 Go par heure
  • Élevée, 3 Go par heure en HD et 7 Go si votre contenu vidéo est disponible en ultra HD.

Notez que si vous sélectionnez la qualité automatique, le lecteur s’ajuste automatiquement pour offrir une qualité optimale en fonction de votre connexion Internet.

Où modifier l’option dans Netflix ? Dans la page ‘Compte’ puis ‘profil’, dans la section Paramètres de lecture, sélectionnez « modifier ».

Dans YouTube

Allez en bas à droite du lecteur sur la petite roue dentelée (paramètres) puis sélectionnez le niveau de résolution souhaitée. De la même manière que sur Netflix, le mode automatique sélectionnera la qualité en fonction de votre connexion mais aussi de votre appareil.

consommer moins de data en regardant youtube

3 chiffres édifiants :

%

du trafic web

c’est la part du trafic web mondial que devrait peser d’ici peu le streaming selon Greenpeace.

%

des données 4G

sont consommées en France par des services de streaming vidéo et musicaux.

%

en plus avec la 5G

c’est l’augmentation de consommation de données estimée par Ericsson avec l’arrivée de la 5G.

Dès lors je me demande pourquoi les services de SVOD ne proposent pas par défaut une qualité de diffusion intermédiaire, en laissant le choix à ses utilisateurs de l’augmenter ou de la réduire.

On imagine aisément que les opérateurs de téléphonie mobile et fournisseurs de box internet pourraient par la suite nous proposer davantage d’offres limitées en données. Ils pourraient ainsi se targuer de contribuer à limiter la consommation d’énergie et d’autre part faire eux-mêmes des économies sur l’hébergement de data.

 

 

Quelques liens utiles :

Découvrez le Digital Cleanup Day

Un événement annuel et international en faveur de la prise de conscience collective de l’impact de la pollution numérique.
Opérations, challenges et autres informations sur le site officiel cyberworldcleanupday.fr

 

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