2023 : l’année des grandes prises de conscience dans le digital ?

2023 : l’année des grandes prises de conscience dans le digital ?

que peut-on attendre du web en 2023 ?

2023 : l’année des grandes prises de conscience dans le digital ?

​Depuis 2020, les crises qui se succèdent ont contribué à accélérer plusieurs grandes transitions. Avec la covid et les confinements, c’était l’adoption du cloud, de la visio ou encore du paiement sans contact. Depuis la guerre en Ukraine, les prix des carburants, de l’électricité et du gaz nous poussent à repenser nos modes de déplacement, de chauffage et à parler plus intensément de notre transition énergétique.
Autant de changements qui impactent l’univers digital et pourraient avoir un effet boule de neige. D’autant que la fracture entre le modèle d’un internet capitaliste et oligopole, et celui du web 3 décentralisé et plus libre commence à se ressentir nettement.
Voici donc quelques perspectives positives pour 2023…

Non, le digital n’est pas sobre énergétiquement

En 2022, la sensibilisation à l’impact de nos activités numériques sur la planète a opéré. On sait désormais que les data-centers et l’écosystème digital représentent davantage d’émissions de CO² que le trafic aérien. Et ce n’est qu’un début puisque le secteur engendre une consommation énergétique en hausse de 9% par an en moyenne à l’échelle mondiale.
Les cryptomonnaies et les NFT sont souvent pointés du doigt. A juste titre puisque le minage du bitcoin représente à lui seul un besoin en électricité supérieur à celui de la Suède.  Néanmoins il s’agirait en majeure partie d’énergies renouvelables et notamment l’hydroélectricité.
On a bien compris également que vider ses boîtes email et passer nos applis en dark mode ne suffirait pas. Réduire le streaming ou freiner le renouvellement d’appareils serait en revanche davantage efficace.
Alors après la culpabilisation, 2023 sera peut-être l’année du passage à l’action… !

Où en sommes-nous en France… ?

En France, l’appareil législatif a introduit la loi REEN (Réduction de l’Empreinte Environnementale du Numérique) en novembre 2021.
Ce dispositif introduit trois objectifs :
Sensibiliser à la sobriété numérique dès le plus jeune âge.
Réduite la fréquence de renouvellement des appareils numériques (ordinateurs, smartphones et tablettes), à eux seuls responsables de 70% de l’empreinte carbone du digital en France en s’attaquant à l’obsolescence programmée et en dressant certaines interdictions face aux fabricants.
Favoriser les démarches de sobriété, s’agissant par exemple des data-centers et de la création de sites web.
Ce sont les collectivités territoriales qui vont ouvrir le bal. Dès ce mois-ci, les communes et intercommunalités de plus de 50 000 habitants doivent établir un programme de travail qui les mènera à l’adoption d’un plan de stratégie numérique responsable à l’horizon 2025. Leurs missions à ce titre : réfléchir au cycle de vie des appareils, infrastructures réseaux et logiciels, à l’inclusion numérique des administrés, à la formation de leurs propres collaborateurs ou encore à l’émergence de projets collaboratifs intégrant du digital.

L’Europe, ardent défenseur de notre sécurité digitale

Les rappels à l’ordre et les amendes à l’encontre des géants du digital se multiplient, preuve que l’Union Européenne est sur le pont s’agissant de protéger ses usagers du net depuis la mise en place du Règlement Général Européen pour la Protection des Données Personnelles.
Tout récemment c’est notre CNIL qui a infligé à Microsoft une amende record de 60 millions d’euros pour le non-respect par Bing des règles liées aux cookies. Et en juin prochain, c’est Google Universal Analytics qui migrera vers la nouvelle balise G4 pour se conformer au RGPD et mieux respecter notre vie privée. Concrètement, le tracking ne sera plus basé sur nos adresses IP (considérées comme données personnelles par la CNIL) mais sur des ‘clients-id’. Et c’est grâce à l’intelligence artificielle qu’il palliera le manque d’éléments, afin de maintenir une puissance de ciblage publicitaire.

Ces gros titres commenceront-ils donc à favoriser une prise de conscience du public ? D’autant que les solutions de demande de consentement ne sont finalement pas au service de l’internaute d’un point vue ergonomique avec leurs bannières ‘j’accepte’ qui entravent les pages web. On entrevoit déjà d’autres alternatives…

 

Ainsi certains sites revendiquent ne pas utiliser les cookies et n’ont donc pas besoin de ces solutions. Ou encore d’autres qui vous proposent un abonnement payant comme alternative à l’abandon des cookies, à l’instar de Marmiton et AlloCiné.

Dans l’arsenal législatif, l’UE a aussi dégainé le Mica (règlement Markets in Crypto Assets) pour mieux encadrer l’usage des cryptomonnaies et protéger les européens. Autres dispositifs : le Digital Service Act qui a pour objet la lutte contre les contenus illégaux et produits illicites en ligne. Aspect important de ce DSA, il souhaite harmoniser les législations nationales en la matière par souci d’efficacité. Enfin le Digital Market Act qui entre en vigueur en mars prochain pourrait faire du bruit car il vise à limiter le monopole européen des GAFAM en leur empêchant notamment de favoriser leurs propres produits et services. Citons comme exemple la présence de Google Shopping (condamné à ce titre par la Commission Européenne) ou la pré-installation de logiciels sur un ordinateur ou un smartphone.

La fin de l’hégémonie des GAFAM ?

Ok on peut rêver mais il me semble que la prise de conscience collective quant à leur exceptionnelle suprématie s’amorce. Le Digital Market Act en est l’illustration.

Le classement des 10 plus importantes capitalisations boursières mondiales est trusté par… devinez qui ? Les géants du digital : Apple, Microsoft, Alphabet (holding de Google), Amazon, Tesla, Meta ou encore Nvidia. Outre nos usages et appareils numériques, ils s’étendent aux modes de déplacement, de paiement, à la distribution physique et même à la conquête spatiale. Plus inquiétant encore : à notre alimentation. Saviez-vous que Bill Gates est le plus grand exploitant agricole privé aux Etats-Unis ?

Comment agir ?

Diversifions nos usages pour leur donner moins de données et donc de pouvoir. Par exemple, combinez deux navigateurs : l’un pour vos recherches et l’autre pour le reste de vos besoins (messagerie, shopping, réseaux sociaux.). On peut aussi chercher d’autres acteurs offrant les produits et services qu’il nous faut. Quelques exemples : Qwant, moteur de recherche français, BlueMind, messagerie collaborative européenne ou Fairphone, fabricant nééerlandais de smartphones écoconçus.

Fédiverse, en quête d’alternatives

Non ce n’est pas un jeu de mots à deux balles… promis ! Le fédiverse (contraction de ‘federation’ et ‘univers’) désigne une galaxie de logiciels libres qui utilisent tous le même protocole. On peut ainsi le comparer à un univers de blocs offrant différentes fonctionnalités et capables de communiquer entre eux. C’est un système décentralisé qui s’oppose aux modèles centralisés que nous connaissons via les Gafam par exemple. Le plus connu de ces logiciels est sans doute Mastodon, présenté comme substitut à Twitter. Mais cette fédération abrite aussi PeerTube, plateforme vidéo, ou PixelFed, proposé comme alternative à Instagram.

Alors ouvrons nos mirettes en quête d’outils pertinents dans ce fédiverse qui semble offrir de belles perspectives. Car même si les géants du web ont une longueur d’avance, n’oublions pas que ce sont nous, les usagers, qui avons le pouvoir de changer les choses.

 

Comme je n’ai toujours pas de boule de cristal, je vous donne rendez-vous dans quelques mois pour évaluer l’ampleur des changements. A titre personnel, j’espère que le web dont j’ai fait mon métier après en être tombée amoureuse un peu avant 2000, gommera au moins une partie des défauts qu’il a engendrés avec les années.

Crédit photo : shubham-dhage-gC sur Unsplash
Elise Roussel

Elise Roussel

Freelance en marketing digital

Consultante depuis 2009, j’accompagne les indépendants et entreprises dans leur transformation digitale, de la création de site Internet à la stratégie de communication web. Passionnée par mon métier, j’aspire également à le transmettre à des étudiants par le biais d’interventions en marketing digital ainsi qu’à des professionnels via des modules de formation.

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On me questionne régulièrement sur mon statut d’indépendant. Certains en rêvent quand d’autres en ont peur. Il m’arrive aussi de passer du temps à conseiller des personnes désireuses de passer le cap. Voici quelques idées reçues qui ont la dent dure 😉

 

La vache, tu dois te sentir super seule !

Mon métier suppose que je sois un peu geek ; pour autant je ne suis pas no-life ! Ceux qui me connaissent bien savent que je parlerais à un mur… Et pourtant, dans mon bureau règne un calme parfait ! Pas de musique mais plutôt ambiance monacale : silence ça bosse et je suis concentrée ! …sans que je ressente un manque de vie sociale.
En vérité je ne suis pas isolée car j’ai des rendez-vous clients au moins une à deux fois par semaine, des contacts réguliers par téléphone avec eux ou mes collaborateurs ainsi que des étudiants à qui je transmets mon expérience en marketing digital.
Et puis je suis seule en journée mais le reste du temps, ma petite famille est là !

 

T’as plein de temps libre pour voir tes potes !

La normalité veut que pendant que vous bossez, vos potes bossent aussi ! Personnellement, j’ai pas mal d’indépendants autour de moi donc il est vrai qu’on me débauche assez facilement : il y a ceux qui voient de la lumière dans mon bureau et passent prendre un café, ceux qui me proposent un resto de temps en temps ou celle qui s’arrête pour inciter mon chien (et donc celle qui sera derrière la laisse bien-sûr) à venir se balader. [Mon chien venant de passer l’arme à gauche, ça n’arrivera malheureusement plus]
La difficulté réside dans l’auto-discipline : chez moi c’est le combat interne entre mon petit ange qui me dit « je te rappelle que tu as du boulot ma grande » et mon petit démon qui me dit « on n’a qu’une vie et tu en meurs d’envie ».

 

Prospecter pour trouver des nouveaux clients : c’est pas trop dur ?

C’est souvent là que le bât blesse chez les indépendants. Personnellement je ne suis pas une bonne commerciale… Je me souviens de mes débuts où j’essayais de me vendre en allant voir des commerçants ou prestataires de services en porte-à-porte (la cata ; j’étais super nulle !). Je me suis même motivée avec une autre freelance pour participer à une soirée de speed-dating en version pro à Lille ! Je dois admettre que j’y ai décroché mon tout premier client, devenu d’ailleurs l’un des plus fidèles ! (il se reconnaîtra)

Par contre je suis une bonne communicante ! Et c’est ça qui m’aide ! Et aussi beaucoup le bouche-à-oreille car mes clients me recommandent. Je pense notamment à mon tout premier client (encore lui !) à qui je dois beaucoup car dès qu’il entend parler de site Internet il parle de moi !

J’ai la chance de ne pas avoir besoin de prospection active. D’où viennent mes nouveaux clients : de mon réseau, d’une agence roubaisienne avec laquelle je travaille depuis longtemps, des recommandations de mes clients et de contacts entrants grâce à un bon référencement naturel (et en même temps, logique puisque c’est une partie de mon job).

 

Comment t’arrives à être disciplinée ? Moi j’y arriverais pas !

La réponse est simple : j’adoooore mon boulot donc je ne me force pas. Et puis, j’ai des clients vraiment chouettes qui apportent un cadre relationnel privilégié à l’exercice de mon métier. J’avoue que parfois j’ai des tâches moins glop pour lesquelles je dois un peu me prendre par la main mais pour le reste, ma seule motivation suffit. Et puis l’organisation chez moi c’est inné donc j’ai toujours des to-do-list et je priorise ce qui est vraiment urgent. Cf mon article ‘comment bien s’organiser au travail’

Je sais procrastiner un peu… mais pas trop !

 

Pas de salaire garanti à la fin de mois : c’est pas l’angoisse ?

Les premières années de ma vie de freelance, honnêtement oui. J’avais des creux de manière cyclique, une fois par an à la fin de l’hiver et quand ça durait un peu je commençais à stresser !

Je me rappelle la douche froide quand mon banquier m’a refusé un prêt immobilier au motif que je n’avais pas 3 ans d’antériorité dans mon activité. A 29 ans (ça faisait 6 mois que j’étais freelance), j’ai donc dû demander à mes parents de se porter caution pour pouvoir emprunter. Ma fierté en a pris un coup !

Avec le temps j’ai appris à profiter des creux d’autant que je dois avoir une bonne étoile car les nouveaux projets tombent toujours du ciel au bon moment !

 

Et puis il y a les questions spécifiques pour les femmes freelance :

 

 

Tu dois être souvent tentée d’aller faire du shopping !

Ok je l’avoue ça m’arrive… néanmoins c’est tellement rare ! Je m’accorde parfois ce luxe mais de manière générale, j’ai du boulot alors je me l’interdis et comme je ne suis pas une grande accro de mode, la tentation est aisée à réfréner.

 

C’est super pratique : tu peux gérer ton linge et cuisiner pendant la journée !

Hop hop hop : je suis freelance je te le rappelle ; pas femme au foyer ! Donc non, c’est pas parce que je suis à la maison que je suis corvéable ! D’où l’intérêt d’avoir ton bureau à toi pour ne pas être visuellement confrontée à d’éventuelles tâches ménagères (le panier à linge qui déborde, le lave-vaisselle à débarrasser…).

Par contre il est vrai que la souplesse est appréciable. Caser un RDV de médecin, aller courir avec une amie ou profiter d’un rendez-vous pour faire un crochet chez un proche : c’est aisé ! D’autant plus que mon activité me permet un certain nomadisme : je peux travailler en attendant la vidange de ma voiture (mon concessionnaire a un super salon avec wifi et machine à café !) et de manière générale sur n’importe quel coin de table ou de bureau grâce au partage de connexion.

 

Vous l’aurez compris : je suis pleinement épanouie dans ma vie d’indépendante en web-marketing. Je pense que ce statut de freelance sied à merveille aux personnes qui se sentent ‘électron-libre’. Je le conseille la plupart du temps aux personnes qui changent souvent de poste, soit parce qu’elles pensent que l’herbe est plus verte ailleurs, soit parce qu’elles se lassent vite de leurs missions.

 

 

PS : je remercie ma fille, Julia, d’avoir modélisé mon bureau sur Minecraft (cf illustration principale)

Pourquoi choisir WordPress pour son site Internet ? 5 bonnes raisons d’adopter cette solution

Pourquoi choisir WordPress pour son site Internet ?
5 bonnes raisons d’adopter cette solution

Avant tout, WordPress, c’est quoi ? Un CMS, de l’anglais Content Management System. Et en français ça donne « solution de gestion de contenu ».

Pour créer un site, il existe trois grandes familles de solutions :

  • Les outils en location tels que Shopify, Wix. Bien pour commencer et tester son activité mais très limités et par forcément toujours très personnalisables.
  • Les solutions open source dont wodpress fait partie. Elles sont téléchargeables gratuitement puis customisables avec quelques connaissances techniques.
  • La création sur-mesure pour ceux qui ont un cahier des charges très précis… et un budget plus conséquent.

Il existe de nombreux CMS open source. Parmi les plus répandus pour la création de sites vitrines on trouve WordPress, Drupal, Joomla ou encore Typo 3. Il y a également ceux dédiés aux sites marchands comme Prestashop et Mangento.

Voici 5 raisons qui font que WordPress est l’une des meilleures solutions pour la création d’un site de présentation :

 

Parce que WordPress est gratuit et open source

Le téléchargement de WordPress est gratuit et la solution libre*. C’est-à-dire qu’il n’y a aucun abonnement ni aucune licence à payer.
Si vous faites appel à un prestataire (comme moi !), c’est le temps nécessaire à la création des éléments (pages, menus, contenus) et à la personnalisation graphique qui vous sera facturé.

 

Parce qu’utiliser un CMS est un gain de temps et de budget

L’objectif d’une telle solution est de servir de support technique à la création d’un site, en évitant de tout développer intégralement.

Aujourd’hui, près de la moitié des sites Internet mondiaux sont pourvus d’un CMS(1). Cela permet d’utiliser un socle technique éprouvé pour se concentrer davantage sur le contenu, le webdesign, l’efficacité marketing et le référencement naturel.

 

Pour un site pérenne et évolutif

Derrière une solution CMS Open Source il y a une communauté de développeurs dont certains créent des modules spécifiques que l’on peut ajouter, c’est ce qu’on appelle les extensions ou plugins. Compression des images, référencement naturel, filtre anti-spam, fonctionnalité de prise de rendez-vous, outil statistique…. WordPress dispose d’une très vaste bibliothèque de thèmes graphiques (plus de 8 000) et d’extensions (près de 60 000) qui permet de faire évoluer votre site pour suivre vos nouveaux besoins.

Et la solution WordPress admet elle-même des mises à jour régulières pour suivre les évolutions du web et ses exigences de sécurité. C’est d’ailleurs ce qui lui permet de rester très attractive alors qu’elle fêtera cette année ses 18 bougies !
C’est pourquoi un site internet conçu sur wordpress sera toujours facile à faire évoluer. Si au bout de quelque temps vous le trouvez un peu vieillot côté mise en page, on pourra aisément changer de thème. Si par la suite vous souhaitez associer à votre site un module de prise de rendez-vous, en cherchant dans les plugins, on trouvera à coup sûr celui qu’il vous faut.

 

Pour pouvoir changer de crèmerie si besoin

La solution WordPress continue à progresser puisqu’elle équipe en 2021 40% des sites web (contre 35% en 2019) (1). C’est LE CMS le plus répandu sur le marché et aussi le plus maîtrisé par les prestataires web (freelances et agences). Ainsi, si vous rencontrez des difficultés avec votre prestataire ou que celui-ci disparaît de la circulation, il sera facile de reprendre la main sur votre site Internet, d’autant que vous en êtes propriétaire (contrairement aux solutions de création de site en location).

 

Pour optimiser son référencement naturel

La visibilité de votre site : c’est le nerf de la guerre ! Pour optimiser son référencement naturel, il vous faut un contenu de qualité, un web-design léger et soigné avec une attention particulière pour le surf mobile, un travail sémantique… mais aussi et surtout un socle technique propre, aisé à parcourir pour les robots d’indexation des moteurs de recherche comme Google. La sécurité de votre site fait aussi partie des critères. Or WordPress est justement un précieux allié sur ces différents aspects, appuyant ainsi votre stratégie SEO.

 

Vous l’aurez compris : WordPress est une solution fiable, éprouvée, évolutive et complète au service de la création de votre site Internet. Il ne vous reste plus qu’à vous appuyer sur le prestataire qui saura comprendre votre activité pour réaliser un site à la fois sexy et exhaustif au service de vos publics.


(1)
source : W3techs.com

*Attention à ne pas confondre WordPress.com et WordPress.org. WordPress.com est une version commerciale ‘clé en main’ qui appartient au groupe Automatic alors que WordPress.org, solution dont je parle dans cet article, est un logiciel à but non lucratif qui offre souplesse et évolutivité. L’inconvénient majeur selon moi de WordPress.com et de fonctionner sous forme d’abonnement mensuel : en clair si vous cessez de payer vous n’avez plus de site !

 

Mon petit + à moi…

Une fois le site terminé, il est mis en ligne et je vous en remets les clés (c’est-à-dire les accès à l’interface d’administration). Sur le papier c’est parfait mais encore faut-il que son utilisation soit simple. C’est pour cela que j’ajoute une ‘brique’ supplémentaire à WordPress qui rend la mise à jour facilitée grâce à un système de blocs (titre, texte, image, vidéo) qui ne nécessite aucune connaissance technique. Je vous transmets également un petit guide explicatif et en cas de doute ou de blocage : une petite visio me permettra de vous orienter dans l’interface à distance.

S’il fallait d’autres avis pour vous convaincre…

A n’en pas douter, il s’agit de la solution la plus facile à installer et à administrer de notre panel. Elle offre accès de surcroit à une incroyable quantité de templates et d’extensions prêts à l’emploi qui permettent de répondre rapidement à la plupart des configurations de site web.
En bref, WordPress est l’arme absolue de ceux qui souhaitent disposer d’une solution simple, facile et rapide à mettre en place et ceci sans nécessairement disposer d’un bagage technique pointu. De surcroît, elle offre de solides garanties en matière de SEO.

OVH

Spécialiste français de l'hébergement

WordPress reste le CMS le plus populaire au monde
Pour les entreprises d’aujourd’hui, l’utilisation d’un CMS n’est plus une option, c’est un devoir. Les résultats de la recherche montrent clairement que non seulement la plupart des entreprises, sinon toutes, utilisent un CMS […]. WordPress est l’une des deux principales plateformes pour les utilisations primaires et secondaires, avec des avantages évidents en termes de facilité d’utilisation, de retour sur investissement, d’agilité et de rapidité de mise sur le marché.

Presse Citron

Blog d'actu digitale

Mais, d’où vient ce succès quasi planétaire ?
Une partie de la réponse est facile à trouver : la sécurité ! En effet, WordPress propose une solution qui est régulièrement mise à jour et qui est donc moins exposée aux attaques.

ZD Net

Wordpress, le roi des CMS, Site d'info sur le web et l'informatique

Les groupes d’onglets Chrome : j’adore !

Les groupes d’onglets Chrome : j’adore !

Pour ceux qui me connaissent un peu, vous savez que je suis très portée sur l’organisation… comme si j’étais née pour être chef de projet. Dès que j’ai entendu parler des onglets sous Chrome, j’ai donc tout naturellement eu envie de tester cette nouvelle fonctionnalité.

Si comme moi vous avez toujours plein d’onglets de navigateur ouverts, cet article est fait pour vous !
Pour commencer, et j’imagine que c’est également votre cas, j’ai toujours à minima ma boîte email et mon agenda ouverts. Ensuite, comme je jongle entre mes clients, je suis amenée à traiter différents sujets en une journée. Rien que pour la rédaction d’un article, je peux ouvrir jusqu’à 30 onglets différents pour effectuer une petite veille.  Lorsque je travaille sur la création d’un site, j’aime garder l’admin wordpress et la page du site en test rapidement accessible. Et voilà les onglets qui s’accumulent…
De manière générale, j’ai toujours en moyenne 20 onglets ouverts simultanément dans mon navigateur Internet ; c’est en quelques sortes mon travail en cours. Et l’angoisse pour moi, c’est quand tout plante et que la restauration des onglets ne fonctionne pas.

Donc quand j’ai lu que Chrome allait proposer des onglets, je n’ai pas résisté à l’envie d’essayer !

Comment activer les onglets sous Chrome ?

comment tester le groupe d'onglets sous chrome
  1. Saisissez dans la barre d’adresse de Chrome l’url suivante chrome://flags
  2. La fenêtre « experiments » s’ouvre
  3. Activez le premier item « tabs group » (en déroulant le menu sur ‘enable’)
  4. Via l’apparition du bouton ‘relauch’ en bas de la fenêtre, Chrome vous demande de le redémarrer pour activer la fonctionnalité (promis, il vous restaure vos onglets…).

Maintenant que vous avez redémarré Chrome, voyons comment cette nouvelle fonctionnalité s’emploie…

 

Comment utiliser les onglets sous Chrome ?

Créer un groupe d'onglets sous chrome
  1. Au clic droit sur l’onglet, vous avez ‘ajouter à un nouveau groupe’.
  2. Lorsque vous cliquez sur cet item, votre onglet arbore un contour bleu et un point apparaît à sa gauche.
  3. Un clic droit sur le point permet de changer la couleur et le titre du groupe.
  4. Vous pouvez ensuite refaire un clic droit sur la pastille de couleur pour ouvrir un nouvel onglet dans le groupe.
  5. Vous pouvez également déplacer les onglets dans vos différents groupes par un simple ‘cliquer-glisser’.

Personnellement je suis fan car c’est très visuel et ça me permet de repérer beaucoup plus rapidement les onglets que je cherche qu’avec les simples favicons. Je suis déjà habituée aux libellés et aux codes couleurs dans mon agenda et dans mon Google Keep donc cette fonctionnalité s’inscrit dans la continuité de mon organisation.

Ma seule inquiétude c’est de voir Chrome s’alourdir davantage et donc planter plus souvent… Affaire à suivre 😉

Mise à jour de 2025 : lors d’une récente mise à jour, Chrome permet désormais de ne plus afficher les groupes d’onglets dans la ligne des onglets mais de les conserver dans la barre de favoris.

 

Et si vous souhaitez optimiser votre organisation au travail, je vous suggère ces deux autres articles :

Ma sélection d’outils professionnels

Ma sélection d’outils professionnels

En ma qualité de chef de projet web, je suis en permanence en quête d’outils pour optimiser et améliorer mon activité. J’ai décidé de les lister via mon compte Pinterest pour les partager avec vous… Pour les découvrir, il vous suffit de cliquer sur la fenêtre Pinterest ci-dessous.

Vous trouverez plusieurs types d’outils :

  • ORGANISATION
    Comment organiser ses tâches, gérer des plannings, travailler de manière collaborative, superviser le travail d’équipe en mode projet… pour gagner en productivité mais aussi en sérénité. D’ailleurs, pour aller plus loin, n’hésitez pas à lire mes astuces pour être mieux organisé au travail.
  • CRÉATION
    Des solutions pour la production graphique, qu’il s’agisse de web-design, de banques images, de recherche de pictos, illustrations ou supports de présentation…
  • MARKETING DIGITAL
    Des outils pour vos campagnes, des utilitaires pour favoriser vos performances ou renforcer votre analyse, mieux suivre vos KPI ‘indicateurs clés de performance)… De manière générale, vous retrouverez sur mon blog de nombreux conseils pour optimiser votre présence digitale et soigner votre communication sur Internet.
  • SMA (pour Social Média Advertising)
    Quelques outils d’automatisation ou d’organisation pour les pros qui gèrent de manière régulière des campagnes de pub sur les réseaux sociaux.

 

Retours d’expériences, autres outils…, n’hésitez pas à me faire part de vos témoignages et remarques par mail.

On se motive… et on prépare la suite

On se motive… et on prépare la suite

Une moitié du pays travaille ou télé-travaille (les professionnels de santé, de l’agroalimentaire, du BTP…) et l’autre moitié est confinée… et piétine. Et si vous mettiez ce temps libre imposé au profit de votre activité ? Voici quelques petits conseils…
(NB : si vous êtes fabricant de masques, cet article ne vous sera pas utile !)

 

1. Tenez vos prospects et clients informés de votre activité

Pour commencer : attention aux faux-pas ! Si vous poursuivez votre activité, évitez les écueils des formules maladroites. Vous pouvez bien-sûr en informer vos clients par email et via vos réseaux sociaux mais soignez le discours. En clair :
– ne passez pas pour une entreprise dans le besoin qui n’a rien à se mettre sous la dent,
– évitez de virer dans le pathos et de dramatiser,
– n’utilisez pas le coronavirus comme prétexte bidon et racoleur (à titre d’exemple, un site de cuisine connu qui crée un onglet « spécial confinement sur son site » !).

Ensuite, quel que soit le niveau actuel de votre activité, il faut communiquer : votre société est-elle ouverte ou provisoirement fermée ? avez-vous aménagé des horaires spéciaux ? quels-sont les modes de contact à privilégier ? Pour cela, plusieurs outils…
– Google My Business est devenu l’un des principaux points d’entrée sur le web vers votre activité. Si vous ne l’avez pas encore fait, c’est le moment de créer votre fiche établissement. Que votre entreprise soit temporairement fermée, que vos salariés soient en télétravail ou en chômage partiel… : indiquez vos horaires ou votre fermeture temporaire via votre fiche établissement Google My Business. Info Et n’oubliez pas de faire la démarche en sens inverse de retour à la normale.
– Bien entendu votre site est également un vecteur important pour communiquer sur la teneur de votre activité.

 

2. Prenez du recul sur votre organisation

Puisque on a le temps… voici quelques idées…
On commence par du nettoyage qui servira en même temps l’écologie puisque le stockage web est énergivore : faire le ménage dans ses dossiers et sur son serveur puis trier/archiver ses mails. Puis on peut réfléchir à l’optimisation de son organisation interne : déployer une solution cloud, mettre en place des outils pour mieux gérer agenda et réunions ou encore pour structurer sa veille
Vous voulez aller plus loin et réfléchir à votre activité ?
Et si vous écriviez les missions de votre entreprise en utilisant par exemple le design thinking ? Une bonne base puisée dans « Le guide du design thinking » aux éditions Pearson : commencer par dresser le périmètre de votre activité aux questions fondamentales (pour qui ? quoi ? pourquoi ? comment ?).
Couchez sur papier le « trio indispensable » : mission-vision-valeur. Ce n’est pas de moi mais je vous invite à lire cet article canadien.

A la reprise, le chef d’entreprise et ses cadres dirigeants doivent reprendre leur statut de piliers : fédérer ses équipes autour d’ambitions pérennes et rassurantes pour l’activité. D’où l’intérêt pour eux de mettre à profit cette pause forcée afin de revenir forts et déterminés. Notons que l’aspect humain (certaines personnes auront vécu des situations délicates voire douloureuses) devra être largement pris en compte.

 

3. Soignez votre communication

Voici une petite check-list de tâches que vous pourriez faire. Vous savez, ces choses qui ne sont pas votre cœur de métier et qui se trouvent toujours en queue de votre to-do-list 😉

  • Mettre en place une jolie signature de mail,
  • Mettre à jour votre site Internet ou confier la tâche à votre webmaster (les geeks sont toujours au boulot !),
  • Mettre à jour votre profil et votre page entreprise LinkedIn (ou les créer),
  • Optimiser le référencement naturel de votre site (ça peut paraître technique et ennuyeux à mourir mais promis c’est efficace !),
  • Si vous avez un blog, rédiger quelques articles d’avance.

Si vous avez des réseaux sociaux, préparez la suite de l’année 2020 avec mon tutoriel sur la création d’une charte éditoriale.

 

4. Soyez prêt à rouvrir les vannes

Reprendre les rênes de la communication, c’est être prêt à relancer votre activité dès la fin de cette période de stand-by.
Réfléchissez donc d’ores et déjà aux leviers à mettre en place et anticipez leur déploiement pour ne plus avoir qu’à appuyer sur un bouton le jour J :

  • envoi d’emailing, de SMS à vos clients/prospects,
  • campagne de prospection avec landing page + Google Ads,
  • publicité sur les réseaux sociaux,

Préparez également une liste des choses à faire en priorité à votre retour : commandes fournisseurs, RDV à repositionner, aspects administratifs… Soyez prêts !

A lire aussi sur le sujet : 5 conseils au service de la visibilité digitale de votre établissement.

Pas toujours facile de rester positifs je vous le concède, surtout avec les questions humaines et économiques que cette crise sanitaire impliquent dans nos activités. Et pourtant, prendre du recul et mettre en oeuvre un plan de relance seront les clés pour se remettre en selle dès le confinement levé. Bon courage !

 

Photo by Djurdjica Boskovic on Unsplash