10 conseils pour optimiser son SEM (Search Engine Marketing)

10 conseils pour optimiser son SEM (Search Engine Marketing)

Voici quelques conseils pour vous aider à augmenter votre visibilité sur les moteurs de recherche comme Google et développer le trafic de votre site web.
NB : une petite équation simple que j’aime donner comme aide mémoire à mes étudiants : SEM = SEA + SEO.
Le SEM (marketing des moteurs de recherche en français) regroupe à la fois le référencement naturel  (SEO pour Search Engine Optimization) et le SEA (Search Engine Adevertising aussi appelé référencement payant ou encore liens sponsorisés bien).

SEA (Search Engine Advertising)

1/ Le SEA ne remplace pas le SEO

Le SEO reste le moyen le moins coûteux et le plus durable pour générer du trafic de qualité. Il doit donc être priorisé sur le SEA. Selon moi le SEA doit servir à pallier un déficit de trafic lié à une stratégie SEO en cours de déploiement ou s’ajouter au trafic organique. 

2/ D’abord, on teste…

Je connais des secteurs d’activité pour lesquels les liens sponsorisés offrent un excellent retour sur investissement et d’autres qui m’ont fait jeter l’éponge devant des coûts au clic délirants ! Donc je recommande toujours de tester le SEA pendant quelques semaines pour se faire une idée. 

3/ On soigne ses extensions d’annonces

Extensions de lieu, d’appels, d’avis, d’application etc… Ces dispositifs offrent d’une part une meilleure visibilité à vos annonces et d’autre part un CTR (taux de clic) plus élevé. Je vous conseille donc de prendre le temps de bien les travailler pour favoriser les performances de vos campagnes.

4/ Ayez une approche complète du trafic SEA

Ne limitez pas l’optimisation de vos campagnes SEA au seul CTR : analysez également les performances de ce trafic sur votre site. Demandez à votre développeur de tagger votre site afin de remonter dans votre interface SEA les statistiques relatives à votre taux de transformation (ventes, leads…). Charge à vous d’en extraire des pistes d’amélioration de vos landing pages
ou du parcours client.

5/ Le SEA mais pas que…

Il n’est pas toujours simple de faire face à une hausse de la concurrence qui induit d’ailleurs le plus souvent des CPC toujours plus élevés. Ouvrez donc vos mirettes pour démultiplier les leviers de votre stratégie d’acquisition en y intégrant par exemple des social ads, de la publicité sur les marketplaces comme Amazon ou de la pub vidéo sur YouTube (devenu le 2e moteur de recherche international). Et surtout, au-delà du coût d’acquisition, analysez la valeur d’un client selon son canal d’attribution.

SEO (Search Engine Optimization)

1/ Penchez-vous sur votre stratégie SEO lors de la création de votre site.

De l’arborescence à l’ergonomie, de l’optimisation du temps de chargement à la rédaction des contenus : tout doit être pensé pour favoriser le SEO… donc autant s’y prendre dès le démarrage
dans la mesure du possible.

2/ Pensez avant tout à votre utilisateur

Les moteurs de recherche sont devenus capables d’analyser finement la pertinence d’un site. Or leur volonté est d’indexer les résultats qui satisferont le plus les internautes. Donc si vous être centré sur l’expérience utilisateur, vous favoriserez votre SEO. On parle d’ailleurs de plus en plus de SXO pour Search Experience Optimization. Comment ? En soignant la navigation, en proposant des contenus structurés et dotés d’une vraie valeur ajoutée et bien sûr en facilitant l’action (achat, prise de rendez-vous, demande de renseignement…).

3/ Mettez le nez dans votre Search Console

L’outil Google Search Console est votre meilleur allié pour suivre et optimiser votre référencement naturel. Outre les indications de performances, cette interface vous indique les points que les crawlers (robots d’indexation) ont remontés comme erreurs : pages introuvables, éléments de navigation trop proches, balises méta non conformes…

4/ Créez un blog

La recette n’est pas nouvelle mais elle se révèle toujours plus efficace. En termes de communication, le blog permet de valoriser l’expertise d’une entreprise et de générer du trafic qualifié. Côté SEO, un article offre du contenu dense, de qualité et au champ sémantique riche. Autant de critères chers aux moteurs de recherche. Et si vous maîtrisez l’art de bien diffuser ces articles pour être lu et proposez des publications régulières votre blog deviendra très certainement une carte maîtresse de votre SEO.
NB : en panne d’idées pour votre contenu ? Consultez mon article au sujet des chartes éditoriales.

5/ Soignez les mobinautes

En 2020, les internautes mobiles génèrent davantage de trafic que les internautes sur ordinateurs. D’où la volonté des moteurs de recherche de privilégier les sites adaptés à la consultation via smartphone. Temps de chargement des pages, facilité de navigation au pouce ou encore concision des contenus : ayez une vraie analyse sur la version mobile de vos interfaces et n’hésitez pas à adopter une démarche ‘adaptive design’, en partant par exemple du principe que certains éléments peuvent être supprimés pour une consultation sur smartphone.

 

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Photo by lalo Hernandez on Unsplash

Pollution numérique : comment devenir des utilisateurs plus responsables ?

Pollution numérique : comment devenir des utilisateurs plus responsables ?

réduire notre consommation de data

Pollution numérique : comment devenir des utilisateurs plus responsables ?

Depuis quelques années, la production et la consommation de données informatiques explose à l’échelle mondiale. En cause : l’essor du web (3 milliards d’utilisateurs en 2020), l’avènement du smartphone et des objets connectés, la généralisation des solutions en mode SAAS1 ou encore les crypto monnaies, le streaming et le développement galopant du cloud. Conséquence : alors que l’on ne comptait que 500 000 centres de données à l’échelle mondiale il y a encore deux ans, il y en a désormais plus de 8 millions selon IDC2. Or ces data-centers, même si les technologies s’améliorent3, restent très énergivores : d’ici 2030, ils pourraient engloutir 10% de la production mondiale d’électricité contre déjà 3% à l’heure actuelle.

Et au-delà des données informatiques, c’est tout le secteur du numérique qui est source de pollution.

 

Comment pouvons-nous agir à notre échelle ?

Quelques sont les gestes simples à adopter, en tant qu’usagers du web, pour limiter notre empreinte écologique ?

 

Tout commence par une prise de conscience et si vous lisez cet article, c’est que vous avez déjà réalisé un bout du chemin. On ne va pas se mentir : nous sommes devenus dépendants du digital donc l’idée n’est pas d’arrêter l’usage mais de l’aménager.

Est-ce une goutte d’eau dans l’océan ? Très certainement ! Mais à l’échelle d’une entreprise ou d’une université par exemple, la multiplication des bonnes pratiques peut commencer à porter ses fruits.

 

1. Du côté de notre boîte mail…

 

Quel que soit le type de boîte mail que vous utilisez (boîte pro paramétrée sur Outlook, compte gmail, live…), vos messages électroniques sont stockés sur un serveur web… qui consomme de l’énergie non-stop. Voici quelques pistes pour un usage moins énergivore de notre activité email :

  • Eviter les sauvegardes inutiles et penser à supprimer régulièrement les mails dotés de pièces jointes volumineuses (ce qui est valable également pour notre stockage en cloud).
  • Plutôt que d’envoyer des fichiers volumineux par e-mail à plusieurs destinataires, partageons-les sur des drives communs. Idem pour les envois type weTransfer.
  • Se désabonner au-fur et à mesure des newsletters et emailings qui ne nous intéressent pas ou plus. Pour cela, il existe l’utilitaire CleanFox qui permet d’automatiser la démarche pour gagner du temps.
  • Trier ses emails pour ne pas tout conserver inutilement, vider régulièrement sa corbeille et supprimer les spams.

 

3. Rationalisons notre consommation de streaming

 

Selon Sandvine, le streaming vidéo représenterait désormais près de 61% de la consommation du débit Internet mondial. C’est dire le poids de plateformes comme YouTube, Facebook, Netflix ou encore Amazon Prime Vidéo sur l’empreinte écologique du web. Et notons que le développement du télétravail, accéléré par le Covid-19, n’arrange rien !

Même si la plupart des acteurs ont commencé à réduire la qualité des vidéos diffusées sur leur plateforme, suite à la demande de la Commission Européenne, nous pouvons nous aussi agir à notre niveau. Comment ?

  • En évitant de systématiser les appels en visio quand le mode vocal peut suffire.
  • En limitant la qualité des vidéos que nous diffusons via des messageries comme whatsapp, facebook ou youtube. Il existe de nombreux utilitaires en ligne pour réduire le poids d’une vidéo. On peut aussi limiter la définition en pixels de l’appareil photo que l’on utilise pour réduire le poids des images.
  • On peut aussi réduire la qualité de nos services de streaming en modifiant leurs paramètres.
  • Pour la musique, privilégions l’usage de plateformes de streaming audio comme Spotify, Deezer ou Apple Music plutôt que celles de vidéo à l’instar de YouTube.
  • De manière générale, favoriser le streaming en wifi plutôt qu’en 4G. Cette dernière consomme en effet 23 fois plus d’énergie que le wifi.

 

3. Allons encore plus loin…

 

  • De manière générale, essayons de limiter le poids de nos fichiers en compressant les images ou en utilisant les bons formats (le PDF pour les documents par exemple).
  • Si vous êtes un fervent activiste, vous pouvez utiliser les moteurs de recherche ‘verts’ tels que Ecosia ou Lilo qui, bien que moins pertinents selon moi dans les résultats de recherche, ont le mérite de s’engager dans la cause écologique.

Au-delà de la consommation de données, rappelons que le numérique au sens large génère aussi une pollution via le matériel qu’il nécessite. De leur fabrication (des composants et notamment des batteries) à leur acheminement jusqu’à leur besoin en électricité et leur recyclage complexe : ordinateurs, smartphones, objets connectés et autres serveurs totalisent d’importantes dépenses énergétiques. Pensez donc aussi à vos appareils…

  • Evitez de les laisser branchés et éteignez-les quand vous n’en avez pas l’usage pour limiter leur consommation énergétique. Avant de renouveler votre matériel, posez-vous la question de savoir si c’est réellement indispensable. Et le cas échéant, privilégiez les filières de recyclage adaptées aux composants et batteries. Le site eccosystem peut vous aider dans cette démarche.
  • Vous recherchez une solution de stockage cloud ou un hébergeur pour votre site ? Dans vos critères de sélection de votre futur prestataire, vous pouvez intégrer leur recours aux énergies renouvelables et leur volonté de limiter leur l’empreinte carbone.

Quelques chiffres édifiants…

  • Le film Pulp Fiction proposé par la plateforme Netflix en très haute résolution (4K), pèse environ 10 giga-octets (10 Go), soit l’équivalent de 200 000 emails sans pièce-jointe (50 ko). (source greenpeace)
  • La vidéo du clip Gangnam Style visionnée 2,7 milliards de fois sur la planète a consommé l’équivalent de la production annuelle d’une petite centrale. (source Gary Cook, analyste pour l’ONG Greenpeace)
  • Si le secteur du numérique était un pays, il serait le 3e plus gros consommateur d’électricité, derrière la Chine et les Etats-Unis. L’énergie est principalement utilisée pour alimenter les terminaux (depuis les centraux jusqu’aux smartphones). Viennent ensuite l’alimentation des réseaux, des centres de données et la fabrication des appareils. (source greenpeace)

Découvrez le Digital Cleanup Day

Un événement annuel et international en faveur de la prise de conscience collective de l’impact de la pollution numérique.
Opérations, challenges et autres informations sur le site officiel cyberworldcleanupday.fr

 

Si le sujet vous intéresse, voici d’autres lectures :

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1Software As A Service : modèle d’exploitation commerciale des logiciels dans lequel ceux-ci sont installés sur des serveurs distants plutôt que sur la machine de l’utilisateur.

2International Data Corporation

3La création de nouveaux data-centres intègre depuis déjà plusieurs années une réflexion écologique. On parle par exemple de ‘water cooling’ qui consiste à utiliser l’eau (eau de mer ou eau de pluie) pour refroidir les circuits. Certains centres sont construits dans les pays scandinaves, pour profiter du climat naturellement froid. Rappelons quand même que, pour maximiser les performances, l’idéal est que les données soient stockées le plus près possibles des utilisateurs. Autre solution : exploiter la chaleur dégagée par les serveurs pour alimenter en chauffage les riverains d’un centre de données. 

Vous pourriez lire aussi…

Les groupes d’onglets Chrome : j’adore !

Les groupes d’onglets Chrome : j’adore !

Pour ceux qui me connaissent un peu, vous savez que je suis très portée sur l’organisation… comme si j’étais née pour être chef de projet. Dès que j’ai entendu parler des onglets sous Chrome, j’ai donc tout naturellement eu envie de tester cette nouvelle fonctionnalité.

Si comme moi vous avez toujours plein d’onglets de navigateur ouverts, cet article est fait pour vous !
Pour commencer, et j’imagine que c’est également votre cas, j’ai toujours à minima ma boîte email et mon agenda ouverts. Ensuite, comme je jongle entre mes clients, je suis amenée à traiter différents sujets en une journée. Rien que pour la rédaction d’un article, je peux ouvrir jusqu’à 30 onglets différents pour effectuer une petite veille.  Lorsque je travaille sur la création d’un site, j’aime garder l’admin wordpress et la page du site en test rapidement accessible. Et voilà les onglets qui s’accumulent…
De manière générale, j’ai toujours en moyenne 20 onglets ouverts simultanément dans mon navigateur Internet ; c’est en quelques sortes mon travail en cours. Et l’angoisse pour moi, c’est quand tout plante et que la restauration des onglets ne fonctionne pas.

Donc quand j’ai lu que Chrome allait proposer des onglets, je n’ai pas résisté à l’envie d’essayer !

Comment activer les onglets sous Chrome ?

comment tester le groupe d'onglets sous chrome
  1. Saisissez dans la barre d’adresse de Chrome l’url suivante chrome://flags
  2. La fenêtre « experiments » s’ouvre
  3. Activez le premier item « tabs group » (en déroulant le menu sur ‘enable’)
  4. Via l’apparition du bouton ‘relauch’ en bas de la fenêtre, Chrome vous demande de le redémarrer pour activer la fonctionnalité (promis, il vous restaure vos onglets…).

Maintenant que vous avez redémarré Chrome, voyons comment cette nouvelle fonctionnalité s’emploie…

 

Comment utiliser les onglets sous Chrome ?

Créer un groupe d'onglets sous chrome
  1. Au clic droit sur l’onglet, vous avez ‘ajouter à un nouveau groupe’.
  2. Lorsque vous cliquez sur cet item, votre onglet arbore un contour bleu et un point apparaît à sa gauche.
  3. Un clic droit sur le point permet de changer la couleur et le titre du groupe.
  4. Vous pouvez ensuite refaire un clic droit sur la pastille de couleur pour ouvrir un nouvel onglet dans le groupe.
  5. Vous pouvez également déplacer les onglets dans vos différents groupes par un simple ‘cliquer-glisser’.

Personnellement je suis fan car c’est très visuel et ça me permet de repérer beaucoup plus rapidement les onglets que je cherche qu’avec les simples favicons. Je suis déjà habituée aux libellés et aux codes couleurs dans mon agenda et dans mon Google Keep donc cette fonctionnalité s’inscrit dans la continuité de mon organisation.

Ma seule inquiétude c’est de voir Chrome s’alourdir davantage et donc planter plus souvent… Affaire à suivre 😉

Mise à jour de 2025 : lors d’une récente mise à jour, Chrome permet désormais de ne plus afficher les groupes d’onglets dans la ligne des onglets mais de les conserver dans la barre de favoris.

 

Et si vous souhaitez optimiser votre organisation au travail, je vous suggère ces deux autres articles :

Ma sélection d’outils professionnels

Ma sélection d’outils professionnels

En ma qualité de chef de projet web, je suis en permanence en quête d’outils pour optimiser et améliorer mon activité. J’ai décidé de les lister via mon compte Pinterest pour les partager avec vous… Pour les découvrir, il vous suffit de cliquer sur la fenêtre Pinterest ci-dessous.

Vous trouverez plusieurs types d’outils :

  • ORGANISATION
    Comment organiser ses tâches, gérer des plannings, travailler de manière collaborative, superviser le travail d’équipe en mode projet… pour gagner en productivité mais aussi en sérénité. D’ailleurs, pour aller plus loin, n’hésitez pas à lire mes astuces pour être mieux organisé au travail.
  • CRÉATION
    Des solutions pour la production graphique, qu’il s’agisse de web-design, de banques images, de recherche de pictos, illustrations ou supports de présentation…
  • MARKETING DIGITAL
    Des outils pour vos campagnes, des utilitaires pour favoriser vos performances ou renforcer votre analyse, mieux suivre vos KPI ‘indicateurs clés de performance)… De manière générale, vous retrouverez sur mon blog de nombreux conseils pour optimiser votre présence digitale et soigner votre communication sur Internet.
  • SMA (pour Social Média Advertising)
    Quelques outils d’automatisation ou d’organisation pour les pros qui gèrent de manière régulière des campagnes de pub sur les réseaux sociaux.

 

Retours d’expériences, autres outils…, n’hésitez pas à me faire part de vos témoignages et remarques par mail.

On se motive… et on prépare la suite

On se motive… et on prépare la suite

Une moitié du pays travaille ou télé-travaille (les professionnels de santé, de l’agroalimentaire, du BTP…) et l’autre moitié est confinée… et piétine. Et si vous mettiez ce temps libre imposé au profit de votre activité ? Voici quelques petits conseils…
(NB : si vous êtes fabricant de masques, cet article ne vous sera pas utile !)

 

1. Tenez vos prospects et clients informés de votre activité

Pour commencer : attention aux faux-pas ! Si vous poursuivez votre activité, évitez les écueils des formules maladroites. Vous pouvez bien-sûr en informer vos clients par email et via vos réseaux sociaux mais soignez le discours. En clair :
– ne passez pas pour une entreprise dans le besoin qui n’a rien à se mettre sous la dent,
– évitez de virer dans le pathos et de dramatiser,
– n’utilisez pas le coronavirus comme prétexte bidon et racoleur (à titre d’exemple, un site de cuisine connu qui crée un onglet « spécial confinement sur son site » !).

Ensuite, quel que soit le niveau actuel de votre activité, il faut communiquer : votre société est-elle ouverte ou provisoirement fermée ? avez-vous aménagé des horaires spéciaux ? quels-sont les modes de contact à privilégier ? Pour cela, plusieurs outils…
– Google My Business est devenu l’un des principaux points d’entrée sur le web vers votre activité. Si vous ne l’avez pas encore fait, c’est le moment de créer votre fiche établissement. Que votre entreprise soit temporairement fermée, que vos salariés soient en télétravail ou en chômage partiel… : indiquez vos horaires ou votre fermeture temporaire via votre fiche établissement Google My Business. Info Et n’oubliez pas de faire la démarche en sens inverse de retour à la normale.
– Bien entendu votre site est également un vecteur important pour communiquer sur la teneur de votre activité.

 

2. Prenez du recul sur votre organisation

Puisque on a le temps… voici quelques idées…
On commence par du nettoyage qui servira en même temps l’écologie puisque le stockage web est énergivore : faire le ménage dans ses dossiers et sur son serveur puis trier/archiver ses mails. Puis on peut réfléchir à l’optimisation de son organisation interne : déployer une solution cloud, mettre en place des outils pour mieux gérer agenda et réunions ou encore pour structurer sa veille
Vous voulez aller plus loin et réfléchir à votre activité ?
Et si vous écriviez les missions de votre entreprise en utilisant par exemple le design thinking ? Une bonne base puisée dans « Le guide du design thinking » aux éditions Pearson : commencer par dresser le périmètre de votre activité aux questions fondamentales (pour qui ? quoi ? pourquoi ? comment ?).
Couchez sur papier le « trio indispensable » : mission-vision-valeur. Ce n’est pas de moi mais je vous invite à lire cet article canadien.

A la reprise, le chef d’entreprise et ses cadres dirigeants doivent reprendre leur statut de piliers : fédérer ses équipes autour d’ambitions pérennes et rassurantes pour l’activité. D’où l’intérêt pour eux de mettre à profit cette pause forcée afin de revenir forts et déterminés. Notons que l’aspect humain (certaines personnes auront vécu des situations délicates voire douloureuses) devra être largement pris en compte.

 

3. Soignez votre communication

Voici une petite check-list de tâches que vous pourriez faire. Vous savez, ces choses qui ne sont pas votre cœur de métier et qui se trouvent toujours en queue de votre to-do-list 😉

  • Mettre en place une jolie signature de mail,
  • Mettre à jour votre site Internet ou confier la tâche à votre webmaster (les geeks sont toujours au boulot !),
  • Mettre à jour votre profil et votre page entreprise LinkedIn (ou les créer),
  • Optimiser le référencement naturel de votre site (ça peut paraître technique et ennuyeux à mourir mais promis c’est efficace !),
  • Si vous avez un blog, rédiger quelques articles d’avance.

Si vous avez des réseaux sociaux, préparez la suite de l’année 2020 avec mon tutoriel sur la création d’une charte éditoriale.

 

4. Soyez prêt à rouvrir les vannes

Reprendre les rênes de la communication, c’est être prêt à relancer votre activité dès la fin de cette période de stand-by.
Réfléchissez donc d’ores et déjà aux leviers à mettre en place et anticipez leur déploiement pour ne plus avoir qu’à appuyer sur un bouton le jour J :

  • envoi d’emailing, de SMS à vos clients/prospects,
  • campagne de prospection avec landing page + Google Ads,
  • publicité sur les réseaux sociaux,

Préparez également une liste des choses à faire en priorité à votre retour : commandes fournisseurs, RDV à repositionner, aspects administratifs… Soyez prêts !

A lire aussi sur le sujet : 5 conseils au service de la visibilité digitale de votre établissement.

Pas toujours facile de rester positifs je vous le concède, surtout avec les questions humaines et économiques que cette crise sanitaire impliquent dans nos activités. Et pourtant, prendre du recul et mettre en oeuvre un plan de relance seront les clés pour se remettre en selle dès le confinement levé. Bon courage !

 

Photo by Djurdjica Boskovic on Unsplash
10 ans d’activité freelance en marketing digital

10 ans d’activité freelance en marketing digital

2019 a marqué ma dixième année de web-marketing en tant qu’indépendante.
L’occasion de dresser un petit bilan et d’envisager la suite…

 

 

10 ans et pas deux années pareilles

C’est le propre du web : une évolution à un rythme effréné, des nouveautés constantes dans les formats et les normes, des usages qui ont changé avec notamment l’avènement des tablettes, des smartphones ou encore des assistants vocaux. Bref : pas de quoi s’ennuyer ! Il faut donc constamment être en veille par la lecture quasi quotidienne d’articles et de blogs, les conférences, salons et les échanges avec des confrères.

Ce qui fait aussi que mon métier n’a cessé d’évoluer…

J’ai commencé par la création de sites Internet complets en html pour adopter l’outil wordpress, plus complet, simple et évolutif. Il s’est imposé à moi dès lors que la dimension ‘responsive’ exigeait une adaptation des sites aux smartphones et tablettes. Il offre en outre une autonomie à mes clients dans la mise à jour de leur vitrine web.

Le référencement naturel représente à lui seul une vraie source de renouvellement perpétuel. Cette discipline est aujourd’hui calquée sur les attentes des internautes là où elle s’apparentait davantage à de la sur-optimisation technique (et souvent abusive) auparavant. Ce qui rend d’ailleurs à mon sens le SEO bien plus passionnant, eu égard au travail de recherche et de rédaction qu’il nécessite.

Et puis la valse des outils… En témoigne le « Google Cimetery » où sont enterrés par exemple mon ancien utilitaire de veille (Google Reader) et le réseau social Google+. L’hégémonie des réseaux sociaux qui pourrait d’ailleurs [enfin] s’essouffler dans les prochaines années. La généralisation de l’intelligence artificielle qui rend nos usages à la fois plus simples et en même temps plus ‘surveillés’. Mais je ne vais pas lancer le débat… 😉

 

Des expériences…

La plus étonnante, que j’aime raconter à mes étudiants, remonte déjà à quelques années. Un gendarme m’appelle pour me demander mes services dans une affaire de disparition. Je rencontre la femme du disparu qui me présente toute la chronologie des faits et me voilà embarquée dans l’utilisation de réseaux sociaux en français et en turc (avec une traductrice) pour retrouver un nordiste disparu en Turquie.

La plus triste… Un homme m’appelle à la rescousse pour redresser la société de son défunt ami dont il reprend temporairement la gérance. Nous travaillons lui et moi dare-dare pendant plusieurs mois sur un site e-commerce qui est sur le point d’être publié lorsque la secrétaire m’appelle pour m’apprendre son décès soudain.

Et surtout de belles expériences humaines avec mes clients, étudiants et collaborateurs. Des relations globalement très agréables et riches qui me permettent d’exercer ma profession en toute sérénité. C’est aussi la dimension très positive de ce statut de freelance.

Enfin, toujours en quête de me sens, j’ai découvert le bénévolat de compétence. Après des expériences trop peu concluantes à mon goût dans l’univers caritatif, j’ai réalisé que la création bénévole de sites Internet pour des structures n’ayant pas de budget (une école, un village) me permettait de me rendre utile.

 

La suite ?

En 2009, en créant Mon Consultant Web, je me demandais quel serait l’après d’une activité de consultante en me mettant à mon compte si jeune. Aujourd’hui la question ne se pose pas (ou en tout cas pas encore) tant mon activité m’épanouit. L’indépendance, la souplesse, la productivité ou encore la sérénité que mon statut de consultante me procurent sont autant d’avantages qui ne me donnent pas envie de faire autre chose. Qui plus est : ma flamme à l’égard de l’univers web reste intacte. Si vous faites un thème ‘digital’ lors de vos dîners du mercredi soir : je serai une invitée de taille !

Par contre je suis certainement plus lucide sur la nécessité d’indépendance vis-à-vis d’un monde un peu trop techno-capitaliste à mon goût. Je n’exclus pas de faire des pauses en me déconnectant. J’ai quelque peu pris le large à titre personnel avec les réseaux sociaux même si mon activité me contraint à ne jamais trop m’en éloigner pour l’instant. C’est aussi je pense ce qui résume les attentes de mes clients : un digital bien dosé !