Et si la déconnexion nous rendait plus heureux ?

Et si la déconnexion nous rendait plus heureux ?

5 conseils pour mieux gérer votre relation au digital

‘Vivre ici et maintenant’… voilà une doctrine difficile à appliquer dans notre monde actuel où tout va si vite et où le digital interfère à tout moment via des sonneries et bips en tout genre. Alors voici quelques conseils pour essayer de mieux profiter en déconnectant… au moins un peu.

 

1/ C’est le moment de faire une pause réseaux sociaux

Plusieurs études ont montré que les réseaux sociaux favorisaient les états dépressifs et l’anxiété. Ce qui est d’autant plus vrai en cette période de …bip… [je me refuse dans cette article à employer le mot à l’origine de notre crise actuelle mais je sais que vous voyez de quoi je parle ;-)]… D’une part ce mono-sujet nous replonge dans une atmosphère pesante et peu propice aux projets. D’autre part il renforce les clivages si bien que les discussions virent souvent au pugilat entre les pro conspiration et les précautionneux qui suivent autant que possible les mesures.

Je vous propose donc à minima de supprimer les raccourcis Facebook, Insta et compagnie de l’écran d’accueil de votre smartphone pour vous rappeler que vous devez vous en éloigner. Et si vous voulez aller plus loin, vous désinstallerez carrément l’application.

Et puis soyons honnêtes : prendre soin des uns des autres, ça passe davantage par un coup de fil ou un échange via messagerie que par les réseaux sociaux.

Besoin d’un coup de pouce (un peu violent) pour une vraie prise de conscience ?
Un documentaire à regarder : Derrière nos écrans de fumée (The social dilemma). On y comprend notamment à quel point les réseaux sociaux visent à nous rendre accros.

 

2/ Revoir le fil d’actualité

Beaucoup de personnes déclarent ne plus (ou en tout cas beaucoup moins) regarder les journaux télévisés ou écouter les infos à la radio pour éviter de plonger dans ce flot de mauvaises nouvelles qui nous sapent le moral.

Or nous sommes souvent tentés de nous informer directement depuis notre smartphone, via le fil d’actualités de notre moteur de recherche notamment. Et si nous modifions cet outil pour qu’il ne soit plus déprimant ? Il suffit pour cela d’aller dans les paramètres pour choisir les sujets, mots-clés et supports qui nous intéressent. Il ne tient donc qu’à nous de lire des articles sur les voyages, les bisounours et la méditation !

Une initiative à saluer : http://www.reportersdespoirs.org/
Quand les journalistes décident de ne pas simplement nous informer des mauvaises nouvelles mais nous proposent des pistes d’action.

 

3/ Réduire les écrans

De manière générale nous sommes trop devant nos écrans. A-t-on réellement besoin de scroller sur Vinted pour trouver LE vêtement d’occasion qui manque à notre garde-robe ? Devons-nous passer en revue les ventes privées du moment ? N’avons-nous rien de mieux à faire que de regarder des vidéos Brut ou Kombini ?

Réfléchissons aussi à l’exemple que nous donnons. Vvous avez des enfants, pourquoi ne pas initier la discussion avec eux l’intérêt de la tablette, des réseaux sociaux et des jeux en ligne. Si ça ne marche pas, on peut simplement limiter leur temps d’usage par application ou sur l’appareil (avec Google Family Link par exemple).

Et essayons de cultiver d’autres activités loin des écrans : musique, jeux de société, cuisine, loisirs créatifs, blind-test, découverte de nouveaux sports…

 

4/ Limiter les sollicitations

Un SMS me signale des promos à tomber dans ma parfumerie préférée ; un email m’annonce une vente privée de ma marque préférée ; une notification push m’alerte sur des nouveautés… STOP !

Voici quelques pistes pour limiter les sollicitations et éviter de plonger :

  • Utiliser l’application Cleanfox pour se désabonner en masse aux newsletters et emailings (ce qui contribuera en même temps à limiter votre empreinte écologique).
  • Faire le tri dans ses SMS et renvoyer ‘STOP’ à tous les messages publicitaires non indispensables.
  • Désactiver un maximum de notifications push depuis le tableau de bord de vos applications sur votre smartphone.
  • Et pour aller plus loin, n’hésitez pas à surfer en navigation privée ou à télécharger un ad-block pour éviter toutes les publicités en retargeting(1).

Une petite soirée télé pour prendre conscience de cette over-dose publicitaire ?
Je vous recommande l’excellent documentaire satirique de Morgan Spurlock : Super Cash Me !

 

5/ Respecter les autres pour se faire respecter

Il y a encore peu, j’étais persuadée que quelqu’un qui ne répondait pas dans la journée à un de mes emails ou SMS était presque impoli ! J’ai compris depuis (et l’applique moi-même) que rien ne presse… Inutile de se mettre la pression pour ce genre de chose !

Je m’applique d’ailleurs à respecter le droit à la déconnexion en programmant mes emails et SMS pour éviter de déranger mes interlocuteurs en dehors d’horaires de travail (pour ma vie pro) ou d’horaires simplement convenables dans ma vie perso. Qui n’a jamais été réveillé par la sonnerie de son smarphone, faute de l’avoir mis en vibreur ou en mode avion ? Commençons par envoyer nos messages à des heures raisonnables pour pouvoir en exiger autant des autres !

 

Rendez-vous dans quelques temps pour le bilan ! J’en profite pour remercier mes proches et nos échanges sur le sujet dont je me suis largement inspirée pour cet article. Ils se reconnaîtront… 😉

 

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(1) Retargeting : stratégie de reciblage publicitaire qui consiste à cibler les visiteurs d’un site ou d’une page web (et ayant donc déjà démontré de l’intérêt pour une marque, un produit ou un service) avec une campagne de publicité. A titre d’exemple, vous avez quitté un site de chaussures sans rien acheter ; vous serez exposé les prochains jours à des publicités pour ces mêmes chaussures.

Crédit photo : MixKitArt

Comment réduire sa consommation de données internet ?

Comment réduire sa consommation de données internet ?

réduire sa consommation de data

Comment réduire sa consommation de données internet ?

Réduire l’impact de notre streaming

Peut-être avez-vous un forfait de téléphonie mobile ou une box Internet avec un forfait limité en data ? Ou peut-être essayez-vous simplement de réduire votre empreinte écologique…

 

Limiter la qualité de vos services de VOD (vidéo à la demande) comme Netflix, Amazon Prime Vidéo ou même YouTube doit vous permettre de réduire de près de 95% le volume de Go que vous consommez tous les mois.

 

J’ai découvert il y a quelques mois que, par défaut, nos services de SVOD étaient proposés en qualité maximale. J’ai fait mes petits calculs : diminuer la qualité de mes contenus en streaming m’a permis de réduire par 25 ma consommation de données mensuelles, passant de 4 To à environ 150 Go. Et que ce soit sur mon écran d’ordinateur ou sur ma télévision, je trouve que la différence n’est pas flagrante quant à la qualité d’image.

 

réduire sa consommation de données internet sur amazon prime video

Sur Amazon Prime Vidéo

Sur Amazon Prime en qualité optimale, on consomme en moyenne 10 Go par heure contre 0.57 Go en qualité ‘bonne’. Comment changer ce paramètre ?

Lorsque vous lancez un film ou une série, allez dans le coin supérieur droit du lecteur, sur la petite roue dentelée et réduisez la qualité. Vous avez le choix entre ‘optimale’ (par défaut), ‘très bonne’ ou ‘bonne’. Les paramètres de qualité seront enregistrés pour l’ensemble des vidéos suivantes que vous visionnerez.

Réduire sa consommation de données sur Netflix

A titre indicatif, sur Netflix, vous consommez en moyenne 1 Go de données par heure en définition standard et jusqu’à 3 Go par heure par flux vidéo en haute définition (HD). Ce service de SVOD admet 4 niveaux de qualité :

  • Faible, 0,3 Go par heure
  • Moyenne, 0,7 Go par heure
  • Élevée, 3 Go par heure en HD et 7 Go si votre contenu vidéo est disponible en ultra HD.

Notez que si vous sélectionnez la qualité automatique, le lecteur s’ajuste automatiquement pour offrir une qualité optimale en fonction de votre connexion Internet.

Où modifier l’option dans Netflix ? Dans la page ‘Compte’ puis ‘profil’, dans la section Paramètres de lecture, sélectionnez « modifier ».

Dans YouTube

Allez en bas à droite du lecteur sur la petite roue dentelée (paramètres) puis sélectionnez le niveau de résolution souhaitée. De la même manière que sur Netflix, le mode automatique sélectionnera la qualité en fonction de votre connexion mais aussi de votre appareil.

consommer moins de data en regardant youtube

3 chiffres édifiants :

%

du trafic web

c’est la part du trafic web mondial que devrait peser d’ici peu le streaming selon Greenpeace.

%

des données 4G

sont consommées en France par des services de streaming vidéo et musicaux.

%

en plus avec la 5G

c’est l’augmentation de consommation de données estimée par Ericsson avec l’arrivée de la 5G.

Dès lors je me demande pourquoi les services de SVOD ne proposent pas par défaut une qualité de diffusion intermédiaire, en laissant le choix à ses utilisateurs de l’augmenter ou de la réduire.

On imagine aisément que les opérateurs de téléphonie mobile et fournisseurs de box internet pourraient par la suite nous proposer davantage d’offres limitées en données. Ils pourraient ainsi se targuer de contribuer à limiter la consommation d’énergie et d’autre part faire eux-mêmes des économies sur l’hébergement de data.

 

 

Quelques liens utiles :

Découvrez le Digital Cleanup Day

Un événement annuel et international en faveur de la prise de conscience collective de l’impact de la pollution numérique.
Opérations, challenges et autres informations sur le site officiel cyberworldcleanupday.fr

 

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10 conseils pour optimiser son SEM (Search Engine Marketing)

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Voici quelques conseils pour vous aider à augmenter votre visibilité sur les moteurs de recherche comme Google et développer le trafic de votre site web.
NB : une petite équation simple que j’aime donner comme aide mémoire à mes étudiants : SEM = SEA + SEO.
Le SEM (marketing des moteurs de recherche en français) regroupe à la fois le référencement naturel  (SEO pour Search Engine Optimization) et le SEA (Search Engine Adevertising aussi appelé référencement payant ou encore liens sponsorisés bien).

SEA (Search Engine Advertising)

1/ Le SEA ne remplace pas le SEO

Le SEO reste le moyen le moins coûteux et le plus durable pour générer du trafic de qualité. Il doit donc être priorisé sur le SEA. Selon moi le SEA doit servir à pallier un déficit de trafic lié à une stratégie SEO en cours de déploiement ou s’ajouter au trafic organique. 

2/ D’abord, on teste…

Je connais des secteurs d’activité pour lesquels les liens sponsorisés offrent un excellent retour sur investissement et d’autres qui m’ont fait jeter l’éponge devant des coûts au clic délirants ! Donc je recommande toujours de tester le SEA pendant quelques semaines pour se faire une idée. 

3/ On soigne ses extensions d’annonces

Extensions de lieu, d’appels, d’avis, d’application etc… Ces dispositifs offrent d’une part une meilleure visibilité à vos annonces et d’autre part un CTR (taux de clic) plus élevé. Je vous conseille donc de prendre le temps de bien les travailler pour favoriser les performances de vos campagnes.

4/ Ayez une approche complète du trafic SEA

Ne limitez pas l’optimisation de vos campagnes SEA au seul CTR : analysez également les performances de ce trafic sur votre site. Demandez à votre développeur de tagger votre site afin de remonter dans votre interface SEA les statistiques relatives à votre taux de transformation (ventes, leads…). Charge à vous d’en extraire des pistes d’amélioration de vos landing pages
ou du parcours client.

5/ Le SEA mais pas que…

Il n’est pas toujours simple de faire face à une hausse de la concurrence qui induit d’ailleurs le plus souvent des CPC toujours plus élevés. Ouvrez donc vos mirettes pour démultiplier les leviers de votre stratégie d’acquisition en y intégrant par exemple des social ads, de la publicité sur les marketplaces comme Amazon ou de la pub vidéo sur YouTube (devenu le 2e moteur de recherche international). Et surtout, au-delà du coût d’acquisition, analysez la valeur d’un client selon son canal d’attribution.

SEO (Search Engine Optimization)

1/ Penchez-vous sur votre stratégie SEO lors de la création de votre site.

De l’arborescence à l’ergonomie, de l’optimisation du temps de chargement à la rédaction des contenus : tout doit être pensé pour favoriser le SEO… donc autant s’y prendre dès le démarrage
dans la mesure du possible.

2/ Pensez avant tout à votre utilisateur

Les moteurs de recherche sont devenus capables d’analyser finement la pertinence d’un site. Or leur volonté est d’indexer les résultats qui satisferont le plus les internautes. Donc si vous être centré sur l’expérience utilisateur, vous favoriserez votre SEO. On parle d’ailleurs de plus en plus de SXO pour Search Experience Optimization. Comment ? En soignant la navigation, en proposant des contenus structurés et dotés d’une vraie valeur ajoutée et bien sûr en facilitant l’action (achat, prise de rendez-vous, demande de renseignement…).

3/ Mettez le nez dans votre Search Console

L’outil Google Search Console est votre meilleur allié pour suivre et optimiser votre référencement naturel. Outre les indications de performances, cette interface vous indique les points que les crawlers (robots d’indexation) ont remontés comme erreurs : pages introuvables, éléments de navigation trop proches, balises méta non conformes…

4/ Créez un blog

La recette n’est pas nouvelle mais elle se révèle toujours plus efficace. En termes de communication, le blog permet de valoriser l’expertise d’une entreprise et de générer du trafic qualifié. Côté SEO, un article offre du contenu dense, de qualité et au champ sémantique riche. Autant de critères chers aux moteurs de recherche. Et si vous maîtrisez l’art de bien diffuser ces articles pour être lu et proposez des publications régulières votre blog deviendra très certainement une carte maîtresse de votre SEO.
NB : en panne d’idées pour votre contenu ? Consultez mon article au sujet des chartes éditoriales.

5/ Soignez les mobinautes

En 2020, les internautes mobiles génèrent davantage de trafic que les internautes sur ordinateurs. D’où la volonté des moteurs de recherche de privilégier les sites adaptés à la consultation via smartphone. Temps de chargement des pages, facilité de navigation au pouce ou encore concision des contenus : ayez une vraie analyse sur la version mobile de vos interfaces et n’hésitez pas à adopter une démarche ‘adaptive design’, en partant par exemple du principe que certains éléments peuvent être supprimés pour une consultation sur smartphone.

 

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Photo by lalo Hernandez on Unsplash

Pollution numérique : comment devenir des utilisateurs plus responsables ?

Pollution numérique : comment devenir des utilisateurs plus responsables ?

réduire notre consommation de data

Pollution numérique : comment devenir des utilisateurs plus responsables ?

Depuis quelques années, la production et la consommation de données informatiques explose à l’échelle mondiale. En cause : l’essor du web (3 milliards d’utilisateurs en 2020), l’avènement du smartphone et des objets connectés, la généralisation des solutions en mode SAAS1 ou encore les crypto monnaies, le streaming et le développement galopant du cloud. Conséquence : alors que l’on ne comptait que 500 000 centres de données à l’échelle mondiale il y a encore deux ans, il y en a désormais plus de 8 millions selon IDC2. Or ces data-centers, même si les technologies s’améliorent3, restent très énergivores : d’ici 2030, ils pourraient engloutir 10% de la production mondiale d’électricité contre déjà 3% à l’heure actuelle.

Et au-delà des données informatiques, c’est tout le secteur du numérique qui est source de pollution.

 

Comment pouvons-nous agir à notre échelle ?

Quelques sont les gestes simples à adopter, en tant qu’usagers du web, pour limiter notre empreinte écologique ?

 

Tout commence par une prise de conscience et si vous lisez cet article, c’est que vous avez déjà réalisé un bout du chemin. On ne va pas se mentir : nous sommes devenus dépendants du digital donc l’idée n’est pas d’arrêter l’usage mais de l’aménager.

Est-ce une goutte d’eau dans l’océan ? Très certainement ! Mais à l’échelle d’une entreprise ou d’une université par exemple, la multiplication des bonnes pratiques peut commencer à porter ses fruits.

 

1. Du côté de notre boîte mail…

 

Quel que soit le type de boîte mail que vous utilisez (boîte pro paramétrée sur Outlook, compte gmail, live…), vos messages électroniques sont stockés sur un serveur web… qui consomme de l’énergie non-stop. Voici quelques pistes pour un usage moins énergivore de notre activité email :

  • Eviter les sauvegardes inutiles et penser à supprimer régulièrement les mails dotés de pièces jointes volumineuses (ce qui est valable également pour notre stockage en cloud).
  • Plutôt que d’envoyer des fichiers volumineux par e-mail à plusieurs destinataires, partageons-les sur des drives communs. Idem pour les envois type weTransfer.
  • Se désabonner au-fur et à mesure des newsletters et emailings qui ne nous intéressent pas ou plus. Pour cela, il existe l’utilitaire CleanFox qui permet d’automatiser la démarche pour gagner du temps.
  • Trier ses emails pour ne pas tout conserver inutilement, vider régulièrement sa corbeille et supprimer les spams.

 

3. Rationalisons notre consommation de streaming

 

Selon Sandvine, le streaming vidéo représenterait désormais près de 61% de la consommation du débit Internet mondial. C’est dire le poids de plateformes comme YouTube, Facebook, Netflix ou encore Amazon Prime Vidéo sur l’empreinte écologique du web. Et notons que le développement du télétravail, accéléré par le Covid-19, n’arrange rien !

Même si la plupart des acteurs ont commencé à réduire la qualité des vidéos diffusées sur leur plateforme, suite à la demande de la Commission Européenne, nous pouvons nous aussi agir à notre niveau. Comment ?

  • En évitant de systématiser les appels en visio quand le mode vocal peut suffire.
  • En limitant la qualité des vidéos que nous diffusons via des messageries comme whatsapp, facebook ou youtube. Il existe de nombreux utilitaires en ligne pour réduire le poids d’une vidéo. On peut aussi limiter la définition en pixels de l’appareil photo que l’on utilise pour réduire le poids des images.
  • On peut aussi réduire la qualité de nos services de streaming en modifiant leurs paramètres.
  • Pour la musique, privilégions l’usage de plateformes de streaming audio comme Spotify, Deezer ou Apple Music plutôt que celles de vidéo à l’instar de YouTube.
  • De manière générale, favoriser le streaming en wifi plutôt qu’en 4G. Cette dernière consomme en effet 23 fois plus d’énergie que le wifi.

 

3. Allons encore plus loin…

 

  • De manière générale, essayons de limiter le poids de nos fichiers en compressant les images ou en utilisant les bons formats (le PDF pour les documents par exemple).
  • Si vous êtes un fervent activiste, vous pouvez utiliser les moteurs de recherche ‘verts’ tels que Ecosia ou Lilo qui, bien que moins pertinents selon moi dans les résultats de recherche, ont le mérite de s’engager dans la cause écologique.

Au-delà de la consommation de données, rappelons que le numérique au sens large génère aussi une pollution via le matériel qu’il nécessite. De leur fabrication (des composants et notamment des batteries) à leur acheminement jusqu’à leur besoin en électricité et leur recyclage complexe : ordinateurs, smartphones, objets connectés et autres serveurs totalisent d’importantes dépenses énergétiques. Pensez donc aussi à vos appareils…

  • Evitez de les laisser branchés et éteignez-les quand vous n’en avez pas l’usage pour limiter leur consommation énergétique. Avant de renouveler votre matériel, posez-vous la question de savoir si c’est réellement indispensable. Et le cas échéant, privilégiez les filières de recyclage adaptées aux composants et batteries. Le site eccosystem peut vous aider dans cette démarche.
  • Vous recherchez une solution de stockage cloud ou un hébergeur pour votre site ? Dans vos critères de sélection de votre futur prestataire, vous pouvez intégrer leur recours aux énergies renouvelables et leur volonté de limiter leur l’empreinte carbone.

Quelques chiffres édifiants…

  • Le film Pulp Fiction proposé par la plateforme Netflix en très haute résolution (4K), pèse environ 10 giga-octets (10 Go), soit l’équivalent de 200 000 emails sans pièce-jointe (50 ko). (source greenpeace)
  • La vidéo du clip Gangnam Style visionnée 2,7 milliards de fois sur la planète a consommé l’équivalent de la production annuelle d’une petite centrale. (source Gary Cook, analyste pour l’ONG Greenpeace)
  • Si le secteur du numérique était un pays, il serait le 3e plus gros consommateur d’électricité, derrière la Chine et les Etats-Unis. L’énergie est principalement utilisée pour alimenter les terminaux (depuis les centraux jusqu’aux smartphones). Viennent ensuite l’alimentation des réseaux, des centres de données et la fabrication des appareils. (source greenpeace)

Découvrez le Digital Cleanup Day

Un événement annuel et international en faveur de la prise de conscience collective de l’impact de la pollution numérique.
Opérations, challenges et autres informations sur le site officiel cyberworldcleanupday.fr

 

Si le sujet vous intéresse, voici d’autres lectures :

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1Software As A Service : modèle d’exploitation commerciale des logiciels dans lequel ceux-ci sont installés sur des serveurs distants plutôt que sur la machine de l’utilisateur.

2International Data Corporation

3La création de nouveaux data-centres intègre depuis déjà plusieurs années une réflexion écologique. On parle par exemple de ‘water cooling’ qui consiste à utiliser l’eau (eau de mer ou eau de pluie) pour refroidir les circuits. Certains centres sont construits dans les pays scandinaves, pour profiter du climat naturellement froid. Rappelons quand même que, pour maximiser les performances, l’idéal est que les données soient stockées le plus près possibles des utilisateurs. Autre solution : exploiter la chaleur dégagée par les serveurs pour alimenter en chauffage les riverains d’un centre de données. 

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Les groupes d’onglets Chrome : j’adore !

Les groupes d’onglets Chrome : j’adore !

Pour ceux qui me connaissent un peu, vous savez que je suis très portée sur l’organisation… comme si j’étais née pour être chef de projet. Dès que j’ai entendu parler des onglets sous Chrome, j’ai donc tout naturellement eu envie de tester cette nouvelle fonctionnalité.

Si comme moi vous avez toujours plein d’onglets de navigateur ouverts, cet article est fait pour vous !
Pour commencer, et j’imagine que c’est également votre cas, j’ai toujours à minima ma boîte email et mon agenda ouverts. Ensuite, comme je jongle entre mes clients, je suis amenée à traiter différents sujets en une journée. Rien que pour la rédaction d’un article, je peux ouvrir jusqu’à 30 onglets différents pour effectuer une petite veille.  Lorsque je travaille sur la création d’un site, j’aime garder l’admin wordpress et la page du site en test rapidement accessible. Et voilà les onglets qui s’accumulent…
De manière générale, j’ai toujours en moyenne 20 onglets ouverts simultanément dans mon navigateur Internet ; c’est en quelques sortes mon travail en cours. Et l’angoisse pour moi, c’est quand tout plante et que la restauration des onglets ne fonctionne pas.

Donc quand j’ai lu que Chrome allait proposer des onglets, je n’ai pas résisté à l’envie d’essayer !

Comment activer les onglets sous Chrome ?

comment tester le groupe d'onglets sous chrome
  1. Saisissez dans la barre d’adresse de Chrome l’url suivante chrome://flags
  2. La fenêtre « experiments » s’ouvre
  3. Activez le premier item « tabs group » (en déroulant le menu sur ‘enable’)
  4. Via l’apparition du bouton ‘relauch’ en bas de la fenêtre, Chrome vous demande de le redémarrer pour activer la fonctionnalité (promis, il vous restaure vos onglets…).

Maintenant que vous avez redémarré Chrome, voyons comment cette nouvelle fonctionnalité s’emploie…

 

Comment utiliser les onglets sous Chrome ?

Créer un groupe d'onglets sous chrome
  1. Au clic droit sur l’onglet, vous avez ‘ajouter à un nouveau groupe’.
  2. Lorsque vous cliquez sur cet item, votre onglet arbore un contour bleu et un point apparaît à sa gauche.
  3. Un clic droit sur le point permet de changer la couleur et le titre du groupe.
  4. Vous pouvez ensuite refaire un clic droit sur la pastille de couleur pour ouvrir un nouvel onglet dans le groupe.
  5. Vous pouvez également déplacer les onglets dans vos différents groupes par un simple ‘cliquer-glisser’.

Personnellement je suis fan car c’est très visuel et ça me permet de repérer beaucoup plus rapidement les onglets que je cherche qu’avec les simples favicons. Je suis déjà habituée aux libellés et aux codes couleurs dans mon agenda et dans mon Google Keep donc cette fonctionnalité s’inscrit dans la continuité de mon organisation.

Ma seule inquiétude c’est de voir Chrome s’alourdir davantage et donc planter plus souvent… Affaire à suivre 😉

Mise à jour de 2025 : lors d’une récente mise à jour, Chrome permet désormais de ne plus afficher les groupes d’onglets dans la ligne des onglets mais de les conserver dans la barre de favoris.

 

Et si vous souhaitez optimiser votre organisation au travail, je vous suggère ces deux autres articles :